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"Motörhead n’est plus, vive Phil Campbell And The Bastard Sons dont ce "Kings Of The Asylum" perpétue une tradition avec talent, intégrité et une efficacité sans faille."
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4/5
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Il y a des choses qui sont gravées à vie dans votre être le plus profond et qui font partie de vous-même. Prenez l’exemple de Phil Campbell : après 31 ans passés au sein de Motörhead, comment voulez-vous que le Gallois ne soit pas hyperactif et accro aux gros riffs qui sentent la sueur, la fumée et le Jack Daniel's ? Il n’est donc pas étonnant que depuis les débuts du groupe qu’il a monté avec ses rejetons, Phil Campbell And The Bastard Sons soit systématiquement comparé à la formation qu’il a partagée avec Lemmy Kilmister. Quelques mois après un "Live In The North" qui marquait l’arrivée de Joel Peters au micro en lieu et place de Neil Starr, le quintet est déjà de retour dans les bacs avec son troisième album studio intitulé "Kings Of The Asylum".
Ce nouvel opus reprend les choses là où "We’re The Bastards" les avait laissées. Il n’est pas non plus nécessaire d’être un fan ultime de la tête motorisée pour en deviner les contours derrière la plupart des titres qui parsèment cette nouvelle livraison. Le gosier puissant et rocailleux de Joel Peters n’arrange d’ailleurs rien à l’affaire - pour le plus grand bonheur des amateurs. Parce qu’il est évident que le guitariste et ses bâtards sont les héritiers légitimes et évidents de la légende forgée par le plus célèbre des joueurs de Rickenbacker. Comment ne pas succomber aux teigneux ‘The Hunt’ et ‘Maniac’ avec leurs atours punkisants ? Comment ne pas s’incliner devant les rageurs et fédérateurs ‘Hammer And Dance’, ‘Show No Mercy’ ou ‘No Guts ! No Glory !’ ?
Même lorsque le quintet insère un gros riff AC/DCien par-ci (‘Strike The Match’), convoque l’esprit de Metallica par-là (‘Schizophrenia’) ou se fait plus mélodique dans une veine rappelant les potes de Saxon (‘Ghosts’), la sensation d'en prendre plein les oreilles reste la même. Tyla maltraite sa basse à la manière de tonton Lemmy et Dane fait honneur à Mickey Dee avec ses parties de batterie épileptiques pendant que Phil veille sur sa progéniture en rajoutant ses riffs et soli incendiaires. Tout cela permet de maintenir vivant l’esprit de Motörhead tout en renouvelant régulièrement une recette qui a fait ses preuves et qui continue de nous régaler, d’autant que la Campbell Co. a pris soin de doter la quasi-totalité des titres de refrains imparables. Hommage en soit d’ailleurs rendu à Todd qui en est le principal compositeur.
Poursuivant son sans-faute, Phil Campbell And The Bastard Sons dégaine ici une nouvelle salve de munitions capables de percer les blindages les plus résistants. Il ne servira à rien de débattre sur une filiation aussi évidente que légitime car il s’agirait d’une perte de temps. Motörhead n’est plus, vive Phil Campbell And The Bastard Sons dont ce "Kings Of The Asylum" perpétue une tradition au sommet de son art avec talent, intégrité et une efficacité sans faille. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Walking In Circles - 4:09 02. Too Much Is Never Enough - 2:54 03. Hammer And Dance - 3:13 04. Strike The Match - 4:12 05. Schizophrenia - 3:23 06. Kings Of The Asylum - 5:29 07. The Hunt - 2:50 08. Show No Mercy - 3:22 09. No Guts! No Glory! - 3:42 10. Ghosts - 4:54 11. Maniac - 4:55 12. Monster (bonus Track) - 3:12
FORMATION:
Dane Campbell: Batterie Joel Peters: Chant / Harmonica Phil Campbell: Guitares Todd Campbell: Guitares Tyla Campbell: Basse
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