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"Malgré une production moyenne, "Freedom" est sans doute le meilleur album proposé par Journey depuis "Frontiers"."
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5/5
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Nous n’avions plus de nouvelles de Journey depuis son bel album "Eclipse". Onze ans ont passé depuis lors, et les fans n’avaient jamais autant patienté pour découvrir une nouvelle production du dinosaure de l’AOR. Un an avant le cinquantième anniversaire du combo, leur persévérance est enfin récompensée avec la venue du quinzième opus des Américains, un "Freedom" dont le titre est le nom originel de "Raised On Radio".
Enregistré du lieu de résidence de chacun des membres, cet album écartelé entre Manille, Nashville, San Francisco et Los Angeles sonne pourtant comme si les cinq compagnons s’étaient enfermés des semaines dans le même studio, tant leur unité saute aux oreilles. La longue absence du combo a eu le mérite d’avoir probablement poussé la bande de Neal Schon à composer un nombre conséquent de titres. Avec plus de 80 minutes et quinze plages au compteur, le nouveau venu n’est visiblement pas là pour faire de la figuration.
"Nous avons souhaité aller là où nous ne sommes jamais allés auparavant" a déclaré Neal Schon. Et effectivement, au sein de cette production largement conforme à ce à quoi le combo nous a habitués depuis les 80’s, certains morceaux surprennent... et sont les moins intéressants de l’opus. 'Let It Rain' ne semble pas avoir été composé par le groupe, son groove lent, sombre et lourd est une souffrance à écouter. La voix poussée et trafiquée de Pineda sur le chaotique 'Holdin On' et sur un 'Come Away With Me' plus proche de Hardline que de Journey, fera grincer les dents des aficionados.
Malgré une production peu à la hauteur (on se croirait en présence d'un live), ces errements n’empêchent pas "Freedom" d’être le meilleur album proposé par les Américains depuis "Frontiers". Impétueux et stimulant, il est marqué par une section rythmique phénoménale et le talent d’un guitariste qui n’a jamais été autant présent et inspiré. Les morceaux aux mélodies larger than life sont ici légion. Quelques-uns d’entre eux iront rejoindre assurément les hits incontournables du groupe. En mode énergique ('You Got The Best Of Me') ou mid-tempo ('The Way We Used To Be' et 'United We Stand'), le combo enivre l’auditeur de titres aguicheurs. Sous l’emprise de guitares époustouflantes, il reste les bras ballants devant tant de mélodicité. 'After Glow' est à ce titre véritablement envoûtant. Cette ballade émouvante chantée par Deen Castronovo ne paye pas de mine sur ses premières mesures, mais se transforme en un (quasi) instrumental absolument onirique.
Après avoir attendu plus d’une décennie cette nouvelle offrande de Journey, la patience a été récompensée. La cuvée 2022 des Américains est un vrai bonheur. Loués soient-ils de montrer, après autant d’années et de succès, une telle envie de satisfaire leurs fans qui seront ici comblés. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Together We Run - 4:49 02. Don't Give Up On Us - 5:23 03. Still Believe In Love 04. You Got The Best Of Me - 5:33 05. Live To Love Again - 5:30 06. The Way We Used To Be - 3:35 07. Come Away With Me - 4:02 08. After Glow - 5:22 09. Let It Rain - 4:40 10. Holdin On - 3:14 11. All Day All Night - 3:38 12. Don't Go - 4:58 13. United We Stand - 5:05 14. Life Rolls On - 4:57 15. Beautiful As You Are - 7:10
FORMATION:
Arnel Pineda: Chant Deen Castronovo: Choeurs Jason Deralta: Choeurs Jonathan Cain: Claviers / Choeurs Narada Michael Walden: Batterie / Choeurs Neal Schon: Guitares / Choeurs Randy Jackson : Basse / Choeurs
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(17) COMMENTAIRE(S)
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Un Journey de très bonne facture avec un Neal Schon au top de sa forme. Il y a quelques titres en retrait (l'enchaînement Let it Rain / Holding On ne m'a guère convaincu), mais aussi quelques pépites, donc effectivement After Glow qui est pour moi le meilleur titre de l'album. Sinon, je suis aussi d'accord avec Torpedo, la recherche mélodique est permanente et les titres sont très travaillés, alors mettre la note de 1 c'est abusé.
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Dominus locutus est
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Juste en passant, mettre 1 à cet album, c'est juste pas possible et manquer de respect aux musiciens... On peut ne pas aimer certes, mais derrière cet album il y a énormément de travail, une excellente production, des artistes qui maitrisent totalement leur instrument et les titres n'ont pas été écrits à la va-vite...
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Mais il est très bon cet album ! Les gros points forts sont les soli de guitare et chose rare dans ce style, la batterie... J'ai honte mais je ne découvre que maintenant Narada Michael Walden et un feeling qu'on n'entend pas souvent dans le Hard Rock. Il semble faire partie de ces batteurs bien technique qui n'en font pas des tonnes mais qui placent partout des petites fulgurances (fin d'after glow) et fills (a peu près partout) qui font mouche. J'ai même mis le casque pour pouvoir entendre toutes les finesses.
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Après une longue "Éclipse", leur dernier album, Journey nous revient avec un nouveau disque. Si l époque n 'est plus à l'AOR/FM joué dans des stades américains bondés, retrouver les mélodies du groupe nous offre toujours le plaisir de nous replonger dans la période bénie du début des 80's. Si l 'inspiration n 'est pas toujours présente dans cet album un peu trop long, le style du groupe, lui, est toujours là et certains morceaux font mouche. Avec Boston, Toto, Foreigner et dans un style un peu plus prog Kansas, Journey fait toujours partie des groupes américains de légende. 4/5
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