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"Avec l'ultime volet de sa saga "Legend Of Valley Doom", Marius Danielsen trouve un parfait équilibre entre efficacité et nuances et fédère tous les amateurs du genre autour d'un metal opera enthousiasmant."
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C’est en 2015 qu’a débuté l’épopée de "Legend Of Valley Doom". Projet du Norvégien Marius Danielsen (Darkest Sins), épaulé par son frère Peter en charge des claviers et de la production, cet opéra métallique regroupait une grande quantité d’intervenants, en particulier au chant et aux guitares. L’histoire contait l’affrontement du roi Thorgan, souverain de The Valley Doom, et du redoutable Dark Lord, dans un environnement heroïc fantasy peuplé de guerriers fiers et courageux, de dragons et de tous les personnages typiques de de ce genre d’œuvre. Impossible dans ces conditions de ne pas penser aux maîtres du genre que peuvent être les Italiens de Rhapsody (dans toutes ses déclinaisons) ou les Allemands de Blind Guardian, sans oublier les incontournables Avantasia de Tobias Sammet et Ayreon de Arjen Lucassen.
Le défi était donc grand pour le Scandinave de ne pas passer inaperçu dans l’ombre de ces géants. Après un premier volume sur lequel le pied restait enfoncé sur la double pédale, la suite se faisait plus nuancée, au point de sombrer un peu trop dans les titres mélancoliques ou romantiques malgré un intérêt toujours présent. Voici donc l'ultime volume de cette trilogie sur lequel la valse des invités continue avec les participations, entre autres, de Ralf Scheepers (Primal Fear), Jennifer Batten, Ronni Le Tekro (T.N.T.), Derek Sherinian (Sons Of Apollo, Whitesnake, etc…) et… Arjen Lucassen. Voilà qui ressemble à un adoubement de la part de l'un des maîtres du genre. Et il faut bien reconnaitre que, sans faire preuve d'une immense originalité, cet ultime épisode n'en est pas moins un parfait condensé des plus grandes qualités de ses prédécesseurs. Enrichis par la narration de John Rhys-Davies (le nain Gimli dans la trilogie du Seigneur des anneaux), les douze titres proposés nous content la quête des Sept Anciens Artefacts qui permettront de faire tomber le Seigneur des Ténèbres.
Les voix des multiples chanteurs se succèdent et se marient au sein de pièces épiques, symphoniques et variées, dotées de refrains fédérateurs qui donnent envie de saisir son épée ou sa hache afin de lutter contre les forces du mal aux côtés de ces héros de légende. Difficile d'échapper aux refrains de 'The Ballad Of Arnoth The Wild', 'March Into The Storm', 'Deep In The Mountain' ou 'For Our King And For Our Land' qui s'incrustent rapidement dans les neurones. Et si l'ombre de Stratovarius plane sur les pièces les plus rapides ('Mines Of Eloroth', 'Stars Will Light The Way'), ou celle de Manowar sur les plus guerriers ('Battle Of Eloroth'), la force de cet opus est d'avoir su marier les influences et varier les intensités. Avec une interprétation instrumentale lumineuse au sein de laquelle les multiples guitaristes enchaînent les soli rutilants, l’œuvre témoigne d'une richesse et d'une efficacité incontestable.
Pari gagné pour Marius Danielsen et ses nombreux compagnons qui réussissent à trouver un parfait équilibre entre les qualités des deux précédents volumes et à imposer "Legend Of The Valley Doom" parmi les incontournables du metal opera. Si un peu plus d'originalité lui aurait permis de s'installer sur les plus hauts sommets du genre, il parvient cependant à fédérer les amateurs de metal sous toutes ses formes et à emporter toute résistance sur son passage grâce à un enthousiasme contagieux et une énergie ravageuse. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Seven Ancient Artefacts - 5:36 02. Journey To The North - 4:12 03. The Ballad Of Arnoth The Wild - 6:06 04. Mines Of Eloroth - 5:28 05. Battle For Eloroth - 3:52 06. March Into The Storm - 6:18 07. Bane Of Lord Cremortius - 8:47 08. The Sarlinian Bow - 8:28 09. Deep In The Mountain - 6:55 10. Tomb Of The Fallen Kings - 6:32 11. Stars Will Light The Way - 5:01 12. For Our King And For Our Land - 9:10
FORMATION:
Bjørn Helge Lervåg: Basse Ludvig Pedersen: Batterie Marius Danielsen: Chant / Guitares / Basse Peter Danielsen: Claviers Alessandro Conti: Chant / Invité Alessio Garavello: Chant / Invité Anders Sköld: Chant / Invité Anniken Rasmussen: Chant / Invité Arjen Lucassen: Chant / Invité Arnaud Menard: Chant / Invité Bernt Fjellestad: Chant / Invité Bill Hudson: Guitares / Invité Brandon Bordman: Chant / Invité Christian Münzner: Guitares / Invité Daniel Carpenter: Guitares / Invité Daniel Heiman: Chant / Invité Derek Sherinian: Claviers / Invité Dushan Petrossi: Guitares / Invité Elisa Martin: Chant / Invité Fredrik E. Enochson: Guitares / Invité George Tsalikis: Chant / Invité Herbie Langhans: Chant / Invité Jennifer Batten: Guitares / Invité Jimmy Hedlund: Guitares / Invité John Rhys-davies: Chant / Invité / Narration John Yelland: Chant / Invité Jonas Heidgert: Chant / Invité Ketil Strand: Guitares / Invité Marco Pastorino: Chant / Invité Mathias Blad: Chant / Invité Melissa Bonny: Chant / Invité Mikael Holst: Chant / Invité Olaf Hayer: Chant / Invité Ralf Scheepers: Chant / Invité Raphael Mendes: Chant / Invité Richard Fortus: Guitares / Invité Robin Malm: Guitares / Invité Roger Watson: Invité / Narration Ronni Le Tekrø: Guitares / Invité Samuel Lundström: Guitares / Invité Sigurd Kårstad: Guitares / Invité Tim Hansen: Guitares / Invité Tim Ripper Owens: Chant / Invité Timo Somers: Guitares / Invité Tommy Johansson: Chant / Guitares / Invité
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Merci pour cette chronique qui m'a permis de découvrir un artiste que je ne connaissais pas. Alors bien sûr, ce disque peut ne pas plaire. Dans le genre heavy-speed mélodique et symphonique (mais opéra metal va bien aussi ), c'est ultra-conventionnel. Amateurs de nouveautés, passez votre chemin. Cela peut aussi paraître un peu too much par endroits. Vas-y que j'en mette des tonnes, et vas-y que je pousse des cris suraïgus, que je rajoute des couches et des couches. Ce côté "j'en fais des tonnes" s'aperçoit avant même d'écouter un seul titre. Il suffit de voir la liste des invités. Enfin, je trouve que le sempiternel recours à des histoires d'Heroic Fantasy avec des guerriers balaises qui vont fracasser les méchants pas beaux, c'est franchement lassant. Il serait temps que les musiciens de ce style élargissent leur champ de vision. Pour autant, ce skud a quelque chose de revigorant. C'est positif, rempli jusqu'à la gueule de cavalcades enjouées et de refrains à reprendre en chœur. Bref, si on accepte le côté balisé et exagéré de la chose, on peut passer un très bon moment. Ce que j'ai fait et j'y reviendrai régulièrement avec plaisir.
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