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Au rayon des réjouissances, il y a bien-sûr ce son vintage, cette authenticité prégnante, et cet amour de la musique des seventies. On pourrait y ajouter une volonté manifeste de s'écarter d'une influence pesante et rédhibitoire au moment de la distribution des plus glorieux lauriers.
L'écriture me semble également en net progrès avec une volonté narrative évidente et même une ostensible envie de s'aventurer du côté prog du rock psychédélique que je ne peux que saluer.
Mais, parce qu'il y a un mais (et même plusieurs), GVF semble rester englué dans une volonté de "sonner comme ...". Sonner comme Rush, sonner comme les Beatles ('My Way Soon'), sonner comme Les Doors ('Age Of Machines'), et, navré de vous le dire, mais, encore sonner comme Led Zep' ('Built By Nations'). Du coup, en deux albums et demi, je n'ai vu de la personnalité caméléon de GVF que l'art du camouflage.
Enfin, comment passer sous silence le niveau faiblard des musiciens, à commencer par la mièvrerie technique des solos de Jake qui confinent souvent au gênant, et finir par l'organe agaçant à la longue de Josh. La production qui se veut vintage n'est pas non plus une grande réussite et travailler en analogique est loin d'être un gage de réussite. N'est pas M. Akerfedt qui veut.
Alors, oui, l'écriture est séduisante, mais elle devient caricaturale sur la durée et le ventre mou de l'album a presque failli m'achever dès la première pénible écoute, avant que le dégoulinant solo final ne le fasse définitivement.
J'étais persuadé que GVF peut mieux faire (ce que signifie littéralement une note de 2/5), mais je n'en suis plus si sûr. Dernière chance.
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En effet, la magie opère mais je suis moins dithyrambique que mes amis. Les meilleurs titres restent ceux du Thin et leur ré-orchestration est parfaite. Les nouveaux sont bons mais un cran en dessous. Le chant est moins copié que nos amis de BSR et c'est tant mieux. Cela fait deux groupes qui ressuscitent, avec respect et honneurs, le plus grand groupe de hard rock des années 80. Bravo.
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Je reconnais que je suis entièrement d'accord avec Darialys, ... sur un point : "Nous sommes à des années lumières de Bilatteral". Pour remettre les choses en perspectives, j'ajouterais qu'une année lumière c'est un peu plus de 9 461 milliards de kms. Voilà.
Une autre chose avec laquelle je suis tout à fait d'accord, c'est le tag "Rock". Alors pour ne pas retomber dans le poncif du "c'était mieux avant", je dirais que cet album s'écoute malgré l'omniprésence de Solberg au détriment du groupe et que l'ensemble est mélodieusement agréable. L'impression d'entendre le dernier Imagine Dragons est, malgré tout, présente et passablement désagréable.
Leprous restera tout de même dans l'histoire comme le plus gros gâchis du métal au XXIè siècle. Allez, je vais m'écouter 'Passing' pour me remonter le moral.
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Certes, cet album est exceptionnel à de nombreux points de vue, parfaitement exposés dans la brillante chronique de Newf, mais non, il ne peut pas être l'album de l'année. Intrinsèquement, il en a les atours, mais les purs fans de Tool ne pourront s'empêcher de regretter certains points.
En premier lieu, le manque de variété est criant avec des titres qui finissent par se ressembler à peu près tous. Cette baisse dans la variété d'écriture se matérialise par un manque d'agressivité métallique qu'un 'Jambi' ou un Rosetta Stoned' apportaient à "10.000 days".
Ensuite, ce petit grain de folie qui a toujours fait basculer leurs productions du côté mythique. Le côté mystique lui est bien présent mais il manque aujourd'hui une étincelle supplémentaire qui rend un "Ænima" unique par exemple.
Pour le reste, je suis d'accord avec Newf, le son est énorme la production d'une qualité exceptionnelle met en exergue les talents extraordinaires d'un Dany Carrey au sommet de la hiérarchie des batteurs de métal (et pas que), d'un Adam Jones étonnant de variété de jeu et de son et d'un Justin Chancelor ensorcelant (la basse Toolienne dans toute sa splendeur). La chronique mentionne, à juste titre, la retenue de Maynard au chant, et c'est une des caractéristiques qui va de le sens de mes deux premières "critiques". Une certaine linéarité du chant qui marque un manque d'ambition dans ce domaine et de folie si souvent caractéristique des ses prestations. Certes, il module désormais son chant dans des registres plus nuancés lui ouvrant des horizons plus vastes vers la douceur et l'émotion, mais nous l'avions déjà entrevue dans "Est The Elephant" chez A Perfect Circle. Avec Tool, j'en attendais plus, surtout après 13 ans.
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Une note de 2/5 au niveau de la déception qui accompagne les sorties de Loudness depuis plusieurs albums.
Certes les riffs d'Akira Takasaki ont toujours le peps que leur géniteur leur insuffle mais c'est tout ce qu'il reste de l'inspiration du combo japonais. Le chant ne cesse de décliner et la production déséquilibrée le rend parfois difficilement audible (à moins que ça ne soit fait exprès pour en masquer les lacunes notamment un manque de puissance vocale criant).
Mélodiquement Loudness se perd dans des schémas trop complexes comme s'il avaient fait le tour de leurs capacités d'écriture et de composition.
L'album est (trop) long alors qu'un format resserré aurait permis de concentrer les efforts sur les meilleures parties au lieu de balancer des titres parfois tout à fait dispensables.
S'il n'est pas nécessairement question de raccrocher définitivement les instruments, espacer les sorties n'a pas permis aux Nippons de se ressourcer pour retrouver une inspiration qui semble les fuir, et cette fois ci, ça commence à se voir un peu trop.
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Pertinente chronique d'Ocerian qui souligne la subtilité des compos. Puisque "Anno Domini High Definition" reste ma référence absolue en terme de créativité, le précédent essai m'avait laissé sur ma faim. Mais avec ce "Love ..." Riverside prouve, une fois de plus, qu'il est un grand groupe de rock progressif.
De plus, Riverside revendique prendre un tournant vers une musique moins sombre, assumant des changements dans leurs vies personnelles et professionnelles. Cela se traduit par des mélodies lumineuses et des textes d'un optimisme bien plus assumé comme sur "Saturate Me" par exemple.
Le seul reproche que l'on peut faire à ce disque est la "Wilsonnisation" du son et de la production. L'influence de l'anglais tend à lisser quelque peu les compos d'artistes comme Riverside ou Opeth. Les fans du britannique y trouverons donc logiquement leur plaisir. Riverside conserve toutefois son identité grâce à une personnalité maintenant bien ancrée, et la voix de Mariusz Duda y est pour beaucoup.
Probable que l'on reparlera de cet album en fin d'année lors du top 5 des chroniqueurs ;)
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