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Album DAVID GILMOUR LUCK AND STRANGE DAVID GILMOUR
LUCK AND STRANGE (2024)
SONY MUSIC
ROCK PROGRESSIF
4/5
TONYB
17/09/2024
  0 0
Une bien belle offrande que ce délicieux album tout en douceur, idéal pour une écoute automnale.
On retrouve bien entendu toute la palette sonore du jeu de guitare du maestro, des accents bluesy initiaux jusqu'aux soli les plus flamboyants.
Et la touche féminine apportée par Romany colore un peu plus le spectre mélancolique, tel un bilan d'une carrière à ce jour encore inachevée (d'autant qu'un successeur est d'ores et déjà annoncé).
Quant à 'Scattered', que dire ... c'est du niveau de 'High Hopes' ou encore 'On the Turning Away'.

Album DAVID GILMOUR LUCK AND STRANGE DAVID GILMOUR
LUCK AND STRANGE (2024)
SONY MUSIC
ROCK PROGRESSIF
3/5
CORTO1809
16/09/2024
  0 2
Le nouvel album de David Gilmour me laisse la même impression que le dernier en date de Deep Purple ("=1") : c’est bien fait, bien interprété, bien produit mais il n’y a aucune surprise, ni bonne, ni mauvaise. Gilmour est là où on l’attend, sans innovation ni prise de risque, enchaînant des titres soft rock léchés dont il est coutumier. Ses solos de guitare sont toujours aussi bienvenus, même s’ils sont peut-être plus rares qu’à l’habitude.

‘Scattered’ est de loin le meilleur titre, le seul qui procure à l’auditeur un peu d’émotion. Le reste de l’album s’écoute certes plaisamment mais sans frisson, idéalement juste avant le coucher, son contenu apaisant étant propice à l’endormissement. "Luck and Strange" n’ajoute ni ne retranche rien aux qualités de Gilmour. C’est un album honnête et agréable, sans plus.

Album DAVID GILMOUR LUCK AND STRANGE DAVID GILMOUR
LUCK AND STRANGE (2024)
SONY MUSIC
ROCK PROGRESSIF
3/5
THIBAUTK
16/09/2024
  0 2
J’étais impatient d’écouter “Luck And Strange” que David qualifiait lui-même comme un de ses meilleurs albums, même si j’ai appris à me méfier des discours relatant le “meilleure chose que j’ai entendue”. “Luck And Strange“ est un album chanceux je ne sais pas, mais étrange certainement. L’anglais garde ses intentions vaporeuses, apporte son lot de climats acoustiques et d’ambiances éthérées sans ajouter la pointe de rock - ou à de rares exceptions (‘The Piper’s Call’) - dont il est friand. C’est mou et même lorsque l’avion décolle, c’est avec une certaine mollesse. Le décollage plein gaz est rare (‘Dark Velvet Nights’). On attend, on attend...

Certes l’anglais à toujours aimé les climats vaporeux et les tissus sonores diffus et lisses, mais il savait intercaler des giclées de hard blues dont il a le secret, des passages mordants comme sur ‘Biding My Time’ ou ‘On The Turning Away’.

Certes le geste est beau de mettre en lumière le génie de Rick Wright, certes le geste est louable de transmettre le flambeau rock aux futures générations (ses enfants notamment), mais on a l’impression que même avec ses louables intentions, il manque une dose d’idées et d’inspiration.

Est-ce le syndrome Queen, Beatles ou Dire Straits, qui fait que la somme de ses parties n’est pas égale aux parties, que chaque membre séparément n’a jamais atteint de génie du groupe ?

Peut-être en vendant ses guitares iconiques - notamment sa stratocaster noire - il a vendu avec elles son mordant et son appétit des cassures qu’il comblait avec brio de lignes de guitares gorgées de fuzz conduisant à l’extase.

Le disque frise par instants la musique d’ascenseur, décolle rarement. Certes il reste des solos brillants, dont la réputation précède l’exécution. Je m’explique : le guitariste est catégorisé guitar hero et pour cela le moindre note issue de sa six-cordes est une transcendance que personne n’ose ou ne veut critiquer. Or le disque livre des phrases déjà entendues presque des automatismes, issues de ses albums passés (‘Scattered’ très beau certes, mais qui fait largement penser à ‘Marooned’), comme un patchwork de ses exploits guitaristiques. Il reste la voix encore vive, qui sait se faire crasseuse au besoin, enjôleuse ou charmeuse et rock parfois ; un chant est toujours aussi poignante malgré les années (‘Scattered’).

Il reste donc le souvenir de ce qui a été, de ce qui n’est plus. C’est ce sentiment qui plane sur le disque. Voici un disque sympathique, plaisant et lisse agréable à écouter, qui manque parfois de pêche. Malgré ma déception et mon avis mitigé, j’ai aimé les quelques guitares mordantes, les rythmes rock rares et timides, les mélodies ou la chanson ‘Yes I Have Ghosts’ dans la lignée de Dylan, Springsteen ou... Roger Waters.

Album UK FIRST ALBUM UK
FIRST ALBUM (1978)
AUTRE LABEL
ROCK PROGRESSIF
5/5
LONEWOLF1300
05/09/2024
 
340
0 0
Difficile de ne pas confirmer que cet objet est parfait ! Effectivement, c'est l'album le plus incroyable de tous les super-groupes jamais fondés. Leurs deux seuls albums sont d'ailleurs tout aussi bons l'un que l'autre, à peu de choses près.

La première fois que j'ai entendu "In The Dead of Night" (Merci à Patrice Blanc-Franquard...) tard le soir à la radio, j'ai failli tomber de mon lit. J'étais tout juste entré au Lycée, et j'ai su que cette musique allait me marquer à jamais, me rendant un fan absolu de Rock Prgressif.

L'originalité de la composition, sa richesse, la virtuosité complètement maitrisée, la production excellente et identifiable, tout est fait pour vous laisser ébahi, prêt à en redemander. De fait, il n'y a pas grand chose à ajouter, une écoute suffit à être définitivement convaincu.

Album à détenir absolument dans une discothèque digne de ce nom.

Album CAMEL A NOD AND A WINK CAMEL
A NOD AND A WINK (2002)
CAMEL PRODUCTION
ROCK PROGRESSIF
4/5
RICKEN-51
04/09/2024
 
95
0 1
Abaddon et Keith, je vous trouve extrêmement sévères avec cet album.

Pour moi, c'est une perle que j'écoute avec énormément de plaisir.
Un signe de tête et un clin d’œil, c'est le titre de l'album et il lui va bien, ce titre.
Je ne trouve aucun morceau faible dans celui-ci, avec plus souvent qu'à l'accoutumée, des passages joyeux, voire drôles, et également d'autres, plus tristes et poignants; en tout cas, chacun pour moi est riche d'émotions transmises.

D'autre part, le son est excellent, mettant chaque instrument bien en valeur, que ce soit les guitares, flutes, claviers comme la rythmique basse-batterie.

Quant à l'exécution, comme sur les autres albums du groupe, elle est excellente.
Beaux arrangements, solis riches et fouillés, rythmique efficace.

Alors ok, la voix n'est pas exceptionnelle, mais Latimer n'a jamais eu une voix exceptionnelle !
Et comme à chaque fois, je la trouve bien placée tout de même, en complémentarité de la musique.

Donc, voilà, pour moi, encore un très bon album de Camel !

Album ANTHONY PHILLIPS SLOW DANCE ANTHONY PHILLIPS
SLOW DANCE (1990)
VIRGIN
ROCK PROGRESSIF
5/5
LONEWOLF1300
04/09/2024
 
340
0 0
Antony Philips reste le grand inconnu du groupe Genesis, ce qui est fort dommage car il en a posé les fondements, comme les autres membres du début. Et pour ce qui est du talent, il n'a rien à envier qui que ce soit (le fabuleux et si charmant "The Geese..."). Toutefois, son style lui est tout à fait personnel et il faut faire l'effort d'y adhérer (ou pas...). Je reste un peu hermétique aux compositions exclusivement destinées à la guitare folk, comme a pu le faire Steve Hackett.

Ici, Antony Philips a bati un album où interviennent divers autres instruments, sans privilégier outre mesure la guitare, ce qui créé une trame variée, cossue, parfois puissante. L'oeuvre est effectivement concue et écrite à l'image de la musique classique mais avec la coloration et l'énergie des instruments et des inspirations modernes, sans aucune "ringardise". Les claviers sont omniprésents et c'est un bonheur. Ils assurent à eux seuls le climat général de l'album. Climat doté d'une trame solide qui par moment pourrait inspirer la bande son d'une oeuvre cinématographique.

A propos d'inspiration.... Cet album est structuré comme "Shine..." de Pink Floyd, "Tubular Bells" ou "Hergest ridge" de Mike Olfield, voire même "Amarok", sorti 4 mois avant, dont il reprend étrangement, dans sa partie I notamment, certaines atmosphères ou thèmes très évocateurs. Coincidence ? je ne ferais pas de mauvais procès, ce serait stérile, mais il est surprenant de se trouver de temps en temps soudain plongé pendant quelques minutes dans du "pur Mike Oldfield" durant l'écoute de cet opus. la méthode qui consiste à utiliser un thème rémanent et à le reprendre de diverses façons tout au long de l'album est aussi un point commun, qui donne un fil conducteur et une grande homogénéité à l'album.

L'ambiance générée par Antony Philips est agréable, elle ne manque pas de variations, de petites pointes de rythmes, des phases un peu théatrales qui évitent l'écueil de la lassitude, et des moments plus éthérés qui vous transportent. Les parties calmes ne sont pas les moins intéressantes. Tout ça est bardé d'émotion, de finesse et reste cohérent du début à la fin. La production est impeccable, l'album supporte l'écoute à volume bas comme plus fort tout gardant sa présence spatiale.

Il faut se laisser porter, et à cette condition on s'aperçoit rapidement qu'on veut y faire à nouveau un tour dès que possible. Un album à la fois paisible, riche, jamais lassant, inénarrable et presque inclassable tellement il tient de beaucoup de genres. A acheter, à écouter, à ré-écouter à loisir.


 
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