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Ah ! Ce que j'étais content d'apprendre qu'IQ allait sortir un nouvel album.
Après l'immense déception que m'avait procuré "Resistance", que je n'écoute jamais alors que j'ai un immense plaisir à écouter tous les autres, j'avais plutôt apprécié le premier extrait "No Dominion".
Oui, mais voilà, je crois que celui là, je ne vais pas l'écouter beaucoup non plus !
Rien à voir avec "Resistance" pourtant !
Musicalement, IQ a retrouvé sa verve et son inspiration, il y a des mélodies, c'est bien joué, de belles trouvailles sonores, des solis sympa, de la diversité et j'ai toujours aimé la voix de Peter Nichols.
Qu'est-ce qui ne va pas alors me direz-vous ?
Hé bien, ce qui ne vas pas, c'est que hormis dans les passages calmes, le chant ne trouve pas sa place.
C'est comme si les morceaux avaient été construits pour être des instrumentaux et que le chanteur se trouvait contraint d'essayer de poser le texte dessus !
Alors, du coup, il n'y a pas de mélodie vocale ! Navrant, parce que vraiment, musicalement, ça tient vraiment bien la route.
Je mets 3 parce que je n'avais mis que 2 à "Resistance", et que fondamentalement je le trouve bien meilleur, mais quel gâchis !
Je retourne donc à tous leurs autres albums, et je vous dis "à dans 5 ans".
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Il m'aura fallu du temps avant d'acquérir cet album et pouvoir enfin jeter mes oreilles dessus, la faute au "Future Bites" qui m'a bien refroidi dans mes velléités d'accéder le plus tôt possible aux nouvelles oeuvres de Mr Wilson.
Mais comme tout vient à point à qui sait attendre, c'est avec une délectation certaine que les 42 minutes de "The Overview" glissent entre mes oreilles pour la 3ème fois consécutive. Comme l'a si bien souligné notre chroniqueur, le temps semble littéralement suspendu à l'écoute de ces deux pièces on ne peut plus cohérentes, et ce jusque dans le final merveilleux à l'issue duquel le silence s'impose, le temps de redescendre sur terre.
Ecoute à plusieurs niveaux, pour savourer les rythmiques incroyables de Craig Blundell, débusquer les éléments floydiens période Dark Side très présents dans la deuxième plage, saliver à l'écoute des multiples thèmes et leurs enchaînements si naturels, admirer Adam Holtzman et ses parties de claviers incroyables.
Bref, assez passé de temps à vous écrire, je retourne à cette écoute addictive que le saxo de Theo Travis emmène loin, très loin des vicissitudes du quotidien.
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Dire que je n'ai pas accroché à cet album est un euphémisme. A rebours de la chronique de TONYB, tout est quelconque dans cet album : les mélodies sont insipides, engluées dans un espèce de fourre tout qui ne sonne pas juste. L'a capella de Tumblewwed hyper vocodé frise le ridicule et le Goodbye country/rock tombe comme un cheveu sur la soupe. Rajouté un chant quelconque et vous obtenez un album raté sur toute la ligne.
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J’avoue que depuis "The Seventh House" et "Dark Matter", j’ai suivi très distraitement la carrière d’IQ. Les productions du groupe depuis ces deux albums m’ont toujours donné l’impression de les paraphraser sans jamais arriver à les égaler. C’était la même chose en moins bien et en plus long. Aussi ai-je abordé l’écoute de "Dominion" en étant déjà à moitié convaincu que le disque allait me faire sombrer dans l’ennui comme ses prédécesseurs.
Pourtant, dès les premières notes de ‘The Unknown Door’, je me suis senti captivé par la musique. Un intérêt qui ne s’est pas relâché tout le temps d’un titre fleuve sachant alterner moments de tension et de calme comme tout amateur de rock progressif aime à l’entendre. Les quatre autres titres sont de la même eau, l’album ne souffrant d’aucune baisse de régime.
IQ ne réinvente rien mais revient à une inspiration haut de gamme du niveau des deux albums précités. Et cela fait un bien fou.
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Si d'aucun trouvent que cet album est globalement le meilleur album de Camel, on peut néanmoins un peu nuancer les choses, vu que tout cela est subjectif. Personnellement je préfère le Camel d après Nude, mais c'est peut être normal vu que c est avec celui ci que ai découvert le groupe a la sortie de l album. Heresie diront les fans de la première heure.
Je dis tout cela car ce "Rajaz" a cette particularité de pouvoir mettre tout le monde d accord. C'est le meilleur des deux mondes. On y retrouve le cote progressif old time in peu jazzy des premiers albums et le côté plus abordable des derniers.
Il se trouve que l inspiration et le feeling déborde de ce rajaz dont la pochette me fait irrésistiblement penser non pas à un paquet de clopes mais à une autre pochette à la même acabit (trouvez laquelle, d un certain S.). Peut être y a t il un rapport d ailleurs. En tous cas si cet album laisse de marbre certains c est dommage car il a vraiment pas mal de choses à proposer, un peu hors du temps certes mais on va pas reprocher à Camel de faire.. du Camel
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"Jamais deux sans trois" dit le proverbe. Après "The Zealot Gene" et "Rökflöte", Jethro Tull nous revient avec "Curious Ruminant" qui contient peu ou prou les mêmes qualités... et les mêmes défauts que ses ainés.
Au premier rang de ceux-ci, comment ne pas remarquer la triste prestation vocale de Ian Anderson ? Celui-ci chantonne plus qu'il ne chante vraiment, quand il ne se contente pas de parler, énonçant des phrases courtes en mezza voce. Autant d'artifices pour masquer ses manques de coffre et de souffle, le temps ayant fait ses ravages.
C'est d'autant plus dommage que, côté inspiration, Ian Anderson démontre qu'il reste capable d'aligner de bonnes idées. Les deux titres qui ouvrent l'album, 'Puppet and the Puppet Master' et 'Curious Ruminant', sont de belles compositions tulliennes. Si le chant de Ian Anderson ne dessert pas le premier titre, il manque sérieusement de l'ampleur que le second aurait nécessité pour réellement décoller. 'The Tipu House' peut assurément se voir décerner le prix du meilleur titre de l'album, Ian Anderson retrouvant pour un court moment le ton ironique et la flûte guerrière qui sont les marqueurs de Jethro Tull.
Malheureusement, après ce début prometteur, la suite s'étiole peu à peu. 'Savannah of Paddington Green', 'Stygian Hand' et 'Over Jerusalem' ne retrouvent pas la fraicheur des premiers titres et, sans être réellement mauvais, sont simplement quelconques. Arrive alors le "morceau de bravoure" comme le dit si bien TonyB, 'Drink from the Same Well' qui effectivement avec ses 16'42 annoncées ne peut manquer d'éveiller l'intérêt de tout proggueux qui se respecte. Las ! Le titre prouve qu'il ne suffit pas de faire long pour être étiqueté "progressif" et se résume à un long récital de flûte dépourvu de ses attributs tulliens. Ian Anderson se fait plaisir en nous démontrant ses qualités de flûtiste dans une version assez sage et presque classique, pas désagréable mais qui aurait dû se restreindre à 3 minutes pour éviter à l'auditeur de sombrer dans l'ennui. Ennui prolongé par le bien peu passionnant monologue de 'Interim Sleep'.
Si le 2 que j'attribue à l'album peut paraître dur, rappelons qu'il ne s'agit nullement d'une note mais de la traduction numérique de l'appréciation "peut mieux faire" dans la sémantique de Music Waves. Et s'il est certain que Jethro Tull a mieux fait par le passé, je ne suis pas sûr qu'il puisse mieux faire à l'avenir, Ian Anderson ayant peu de chances de retrouver ses capacités vocales d'antan. Seuls les fans purs et durs de Jethro Tull pourront trouver de quoi satisfaire leur besoin de découvrir de nouveaux titres de leur groupe préféré. Pour les nostalgiques des années 70, je ne saurais trop leur conseiller de plutôt porter leurs oreilles sur les récentes productions de l'homonyme du leader de Jethro Tull, Jon Anderson, qui prouve que le temps n'a sur lui aucune emprise. Son live, "Perpetual Change", peut aisément passer pour le petit frère de l'admirable "Yessongs" à 52 ans d'intervalle. Un exploit ! Quant aux autres, ils trouveront sans peine bien d'autres albums plus dignes d'intérêt dans l'abondante production contemporaine.
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