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Album THE ANCHORET IT ALL BEGAN WITH LONELINESS THE ANCHORET
IT ALL BEGAN WITH LONELINESS (2023)
AUTRE LABEL
METAL PROGRESSIF
5/5
CALGEPO
13/11/2023
  0 0
Je rejoins Rhum1 sur beaucoup de points de sa chronique. Cet album regorge de qualités qui effacent les (petits) défauts inhérents à un premier album.

Le concept construit autour de la solitude peut toucher beaucoup de monde. Celle dans laquelle nous avons été plongée il n’y a pas si longtemps mais aussi celle de tous les jours donnant le sentiment d'être des anonymes au milieu de la foule. The Anchoret explore cette solitude en traduisant musicalement tous les états par lesquels on peut passer en la subissant ou l’acceptant. La chronique évoque la contemplation et le groupe la souligne par des moments de silence et de calme apparent (les nombreux solos planants proches de ceux de David Gilmour ou Steve Rothery). Cette facette est toutefois mise en pièce par une ambiance générale sombre et violente faite de rythmique brutale (‘Until The Sun Illuminates’ et ses blast beats) et de riffs agressifs. Cette alternance se retrouve dans les lignes de chant allant du growl aux voix claires souvent en harmonie ('A Dead Man' avec un final qui rappelle "Dark Side Of The Moon" de qui vous savez) apportant une touche 70’s et progressive. L'émotion est souvent à fleur de peau ('Someone Is Listening') et parfois l'album donne l'impression de sombrer dans la paranoïa ('All Turns To Clay' avec une ouverture totalement folle, psyché sous acide qui tend vers l'espoir porté par un refrain très efficace).

Les touches jazz apportent aussi un supplément de folie qui pourrait gagner chacun se retrouvant dans cette situation. Le saxophone joue alors un rôle très important et ses interventions sont bien dosées à la manière d’un Dick Parry avec Pink Floyd. L’apaisement sera trouvé en toute fin avec le déchirant et poignant ´Stay’ illuminé par sa longue plainte finale à la guitare magnifiquement interprétée.

On pourrait reprocher la filiation avec Opeth, Floyd... mais c’est tellement bien fait que ces rappels finissent par s’estomper. "It All Began With Loneliness" est l'un de mes albums préférés de l’année sinon mon album de l’année.

Album ANUBIS GATE COVERED IN BLACK ANUBIS GATE
COVERED IN BLACK (2017)
NIGHTMARE
METAL PROGRESSIF
4/5
TOWNSEND LE DEVIN
24/08/2023
 
499
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J'ai eu du mal à apprécier cet album. En fait, depuis que j'ai trouvé pourquoi je le trouve juste excellent. Alors la raison, me direz-vous ? Et ben voilà, le premier titre est non seulement très long mais ce violoncelle donne envie de se tirer une balle.... Et puis il est hors de propos je trouve. Bref depuis que je commence par le 2 titre j'en redemande ! 🤟
Album KLONE MEANWHILE KLONE
MEANWHILE (2023)
KSCOPE
METAL PROGRESSIF
3/5
TONYB
08/03/2023
  0 2
Autant "Le Grand Voyage" m'avait happé dès les premières secondes pour ne plus me lâcher jusqu'à sa conclusion, autant ce nouvel album me laisse froid. Le mélange entre la profondeur limite extatique des ambiances atmosphériques sombres de l'album précédent avec un retour plus marqué des saillies métalliques ne parvient pas à me convaincre ni à générer les émotions précédemment ressenties.
Pas un mauvais album en soi, mais qui n'arrive pas à me captiver.

Album ZERO HOUR TOWERS OF AVARICE ZERO HOUR
TOWERS OF AVARICE (2001)
LASER'S EDGE
METAL PROGRESSIF
3/5
STRUCK
30/12/2022
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Un album redécouvert sur le tard. Plus de 20 ans après, cet album regroupe tous les clichés (bons ou mauvais) de la scène metal prog de l'époque. Zero Hour et "The Towers of Avarice" sont les enfants d'un Dream Theater époque "Awake" qui aurait croisé Nevermore...
Rien de déshonorant en soi (bien au contraire) !
Le seul vrai reproche que l'on pourrait faire à cet album est un manque de personnalité et de variété dans certains riffs (notamment les deux premiers titres) donnant une impression de linéarité mais rien de rédhibitoire...
Finalement, une musique, et un jugement similaires à ceux de "Specs of Pictures Burnt Beyond" !

Album DEVIN TOWNSEND LIGHTWORK DEVIN TOWNSEND
LIGHTWORK (2022)
INSIDEOUT MUSIC
METAL PROGRESSIF
5/5
CALGEPO
28/10/2022
  0 3
Par postulat la musique est avant tout une affaire de ressenti qui fait que les constats sur les albums sont différents. Ce nouvel album du magicien Devin Townsend ne déroge pas à cette règle. "Lightwork" est le fruit d’une longue maturation avec comme objectif de se concentrer essentiellement sur l’aspect chanson et son corollaire, la mélodie. Comme beaucoup d’artistes qui ont soufferts de cette situation, l’impact de la pandémie a fait son chemin et a été certainement le facteur déclencheur de l’aboutissement de ce nouvel album plus lumineux après une période sombre. Le but étant peut être aussi de proposer une lecture d'album plus simplifiée pour éclairer, comme un phare (qui illustre la pochette), certains auditeurs perdus dans un océan créatif parfois furieux ou confus.

Si "Empath" était là pour faire voler en éclats les derniers murs qui restreignaient éventuellement Devin Townsend dans son infinie créativité, "Lightwork" constitue un ensemble plus classique, totalement assumé et pour moi, très cohérent tant dans la démarche que dans la réalisation. Ecrire des compositions plus accessibles n’est pas quelque chose qui est étranger à Devin tant il a parsemé ses albums précédents de chansons immédiates tout en y imprégnant sa signature notamment vocale. "Transcendence" était un peu de cette veine-là. Le point commun étant que ce dernier album du Devin Townsend Project et "Lightwork" sont le résultat d'un travail en équipe (avec les membres du groupe pour le premier et un producteur extérieur pour le second). Coïncidence ?

Ce nouveau disque regorge de mélodies imparables avec son apogée ‘Celestial Signals’ issue des démos de "Transcendence" ici retravaillée pour lui donner un aspect plus symphonique et céleste, pouvant faire un rappel à ‘Spirits Will Collide’ de "Empath". Tout est équilibré dans les compositions en n’oubliant pas ce qui fait le sel de Devin à savoir une certaine folie et une dose de complexité (‘Dimensions’ ou ‘Heartbreaker’). Cet album est réellement lumineux, il fait du bien. Comment ne pas succomber au très beau ‘Call Of The Void’, au léger ‘Vacation’ et au disneysien (sans être péjoratif) ‘Child Of The God’ qui effectivement traine un peu trop en longueur.

Alors oui, c’est un aspect de Devin Townsend qui est plus cadré, moins fou, plus condensé plus simple mais en aucun cas cet album peut être qualifié, à mon sens, de mineur tant sa volonté de faire un album où la mélodie et l’accessibilité sont au centre du projet, de cet exercice imposé, est réussi. Ce n'est quand même pas "Chuckles And Mr. Squeezy" de Dredg ;-) mais à rapprocher du dernier A Perfect Circle.

Album SYMPHONY X UNDERWORLD SYMPHONY X
UNDERWORLD (2015)
NUCLEAR BLAST
METAL PROGRESSIF
5/5
AGORN76
03/03/2022
 
33
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Le meilleur album de Symphpny X depuis The Odyssey pour moi. On y trouve une belle présence du clavier et des mélodies imparables. Les atouts majeurs que sont Michael Romeo et Russel Allen brillent de mille feux mais laissent de la place à leurs compères qui semblent s'y donner à cœur-joie. Contrairement aux précédents opus, de grande qualité aussi, Underworld est moins massif. Il constitue une parfaite harmonie entre l'aspect baroque et mélodique d'une part et agressif et metal d'autre part, le tout dans un écran progressif. Ce retour d'inspiration mélodique présage d'un bel avenir de ce groupe dont on attend avec impatience la suite du parcours.
 
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