Quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée ?
Marcus Siepen : Si j’ai vu "Le Seigneur des Anneaux" (Rires). Oui, j’ai vu ce foutu film stupide (Rires) ! Depuis 1998 quand Peter Jackson a fait ce film, presque tout le monde, dans chaque interview me pose cette question… et c’est parfois ennuyant de devoir y répondre depuis toutes ces années.
Première question, comment doit-on aborder Sinbreed, comme un projet, ce qu'il semblait être à la base pour Flo Laurin, ou comme un groupe à part en entière?
Aujourd’hui, Sinbreed est définitivement un groupe. Je les ai rencontrés quand ils ont sorti leur premier album. Je les ai rejoins plus tard mais aujourd’hui, on peut dire que Sinbreed est un groupe.
Pour Frederik (NdStruck : Ehmke) et moi-même, effectivement, il ne pourra pas être notre groupe principal vu que nous sommes tous les deux membres de Blind Guardian mais c'est réellement un groupe sérieux qui vient de sortir son deuxième album et plein d’autres sont à venir tout comme des concerts... Ainsi on pourra considérer Sinbreed comme un groupe normal.
On pose cette question notamment au regard du premier album qui a vu pas mal d'invités défiler…
Frederik m’a contacté pour savoir si j’étais intéressé pour faire quelques concerts avec eux en 2011. Ils ne m’ont pas demandé de rejoindre le groupe, juste les épauler sur scène sachant que Flo était le seul guitariste à jouer et qu'ils souhaitaient en avoir un autre sur scène. J’ai accepté et ce n’est qu’ensuite qu’ils m’ont demandé de les rejoindre de façon permanente. En clair, pour moi, Sinbreed était dès le début un groupe et non pas un énième projet…
De plus, ce nouvel album marque ton arrivée récente en tant que guitariste, il y a désormais deux membres de Blind Guardian dans Sinbreed qui peut faire passer la formation pour un projet annexe pendant que Blind Guardian est au repos ou compose ?
C’est effectivement un peu ça ! Sachant que les tournées de Blind Guardian sont très denses, il faut juste adapter nos emplois du temps. En clair, Sinbreed sera actif quand Blind Guardian sera inactif ou du moins pas en train de tourner ou d’enregistrer de façon active… Nous devons donc adapter nos agendas mais c’est possible : Hansi (NdStruck : Kürsch, chanteur de Blind Guardian) et John (NdStruck : Schaffer) de Iced Earth au sein de Demons & Wizards en sont les exemples parfaits !
Souhaitais-tu ne pas être le dernier membre de Blind Guardian à rester inactif pendant que les autres avaient d’autres projets ?
Non, ce n’est pas la question… Depuis des années, les gens me demandaient si je voulais rejoindre un autre projet ou faire un album solo. Je n’ai jamais eu cette intention, ni même l’idée de le faire. Blind Guardian m’a toujours rendu heureux si bien que je n’ai jamais ressenti le besoin de partager des milliers de titres que j’aurais composé seul chez moi.
Dans ces conditions pourquoi avoir rejoint Sinbreed aujourd’hui ?
Pour le plaisir ! J’ai beaucoup aimé le premier album et j’éprouve beaucoup de plaisir avec ce groupe composé de mecs supers. Sinbreed est une expérience très intéressante pour moi, c’est la première fois en 25 ans que je joue avec d’autres musiciens. J’ai toujours eu l’habitude de jouer avec les mêmes personnes et quand subitement, tu le fais avec d’autres, tu apprends plein de choses parce que les approches sont totalement différentes. La façon de jouer de la guitare, de composer de Flo est totalement différente de la mienne. J’ai donc dû m’adapter et j’ai énormément appris.
"Quand j’écris pour Sinbreed, je fais très attention à ce que les titres ne sonnent pas comme ceux de Blind Guardian"
Et cela pourrait-il changer ta façon de composer dans Blind Guardian ?
Je ne suis pas sûr que je changerai ma façon de composer mais cette expérience a définitivement eu un impact sur moi en tant que musicien. Mais en terme de composition, j’arrive à distinguer les deux entités. Quand j’écris pour Sinbreed, je fais très attention à ce que les titres ne sonnent pas comme ceux de Blind Guardian : ça n’aurait pas de sens si le guitariste de Blind Guardian rejoignait un groupe pour faire du… Blind Guardian !
Dans ces conditions, peut-on parler de "manque" sachant que tu es capable d’écrire aussi bien des titres typiquement Blind Guardian et des compositions dans un style musical différent ?
Je comprends ce que tu veux dire mais personnellement, je ne parlerais pas de manque. Evidemment, quand j’écris un titre de Blind Guardian, une certaine marque de fabrique doit être présente. J’évite tout simplement qu’elle soit présente dans les morceaux de Sinbreed. En comparaison de Blind Guardian, la musique de Sinbreed est beaucoup plus directe, moins orchestrale, moins progressive… mais cela reste toujours aussi amusant à faire. Pour moi, cette approche est totalement différente dans le sens où j’ai fait des choses que je n’étais pas habitué à faire. Mais force est de constater que ça marche plutôt pas mal (Sourire) !
Musicalement le disque renvoie au heavy allemand à la mode dans les années 80 avec un fort côté Accept, dans le chant notamment...
…(Il coupe) C’est amusant, tu es la deuxième personne qui compare la voix de Herbie (NdStruck : Langhans) avec celle d’Accept. Dans le train qui m’a amené à Paris, j’écoutais attentivement l’album histoire de préparer cette journée promotionnelle en prêtant particulièrement attention à cette comparaison mais honnêtement, je n’ai pas fait le rapprochement (Sourire) ! Mais bon, si tu n’es pas le premier à avoir fait ce parallèle, il doit bien y avoir quelque chose.
On retrouve aussi dans le groupe du Judas Priest, du Iron Maiden… En clair, Sinbreed est un joli patchwork de heavy métal classique et traditionnel.
J’aurais tendance à dire que je suis d’accord (Sourire) ! En effet, le côté patchwork est définitivement présent car chaque membre du groupe a participé à cet album, ce n’était pas seulement Flo et moi, les guitaristes, qui avons tout composé. Ensuite, nous venons tous des années 1980. J’ai dû commencer à m’intéresser au metal en 1981 et les groupes que tu as cités nous ont définitivement influencés.
Etait-ce le but de rendre hommage à cette période glorieuse du heavy metal ?
(Catégorique) Non ! Je ne sais pas pour les autres mais en ce qui me concerne, j’ai toujours regardé devant moi, jamais en arrière. Les années 1980 ont été une époque super : j’ai grandi avec mais je n’aime pas l’idée de composer un titre qui sonnerait comme il y a 30 ans. Les éléments clés de cette époque font bien évidemment partie de moi et des chansons de Sinbreed mais je n’essayerai jamais de recréer consciemment un titre des années 1980. Je préfère avancer.
"Depuis le premier jour de Blind Guardian, nous avons toujours voulu
faire quelque chose de différent d’album en album, nous ne voulions pas
nous répéter."
L’album dans son ensemble est plutôt bien rendu avec une production parfaite qui amène de la puissance aux titres, il n'y a pas ce côté vieillot et nostalgique que l'on aurait pu craindre, était-ce une volonté de sonner parfaitement entre modernité et tradition?
C’est exactement ça ! Je n’aurais pas du tout aimé sortir un album old-school comme on dit. Ce n’est pas du tout ce que je veux faire. Tout cela a été fait il y a 30 ans, pourquoi le refaire ? Depuis le premier jour de Blind Guardian, nous avons toujours voulu faire quelque chose de différent d’album en album, nous ne voulions pas nous répéter. Même si nombreux sont ceux qui nous demandent quand nous allons faire un album du type "Imaginations From the Other Side", notre réponse sera toujours : "Jamais !". Nous l’avons déjà sorti. Si les gens veulent écouter "Imaginations", très bien : repassez-vous le boucle sur votre lecteur (Rires) !
Nous n’avons jamais voulu faire deux fois la même chose avec Blind Guardian, c’est la même chose avec Sinbreed. Nous ne voulons pas recréer de chanson qui soit des années 1980 ou 1990, nous voulons faire une bonne chanson d'aujourd’hui !

Inversement, le genre est passé de mode hormis des exceptions comme Sabaton mais cela reste rare. Dans ces conditions, qu'est-ce-qui vous motive à faire du heavy classique de nos jours?
Tout simplement parce que c’est ce que j’aime ! Tu ne peux être bon que dans quelque chose que tu aimes vraiment. Techniquement, je pourrais jouer n’importe quoi. Je ne suis pas un mauvais guitariste - merci (Rires) - je pourrais donc jouer n’importe quel style musical mais je ne serais jamais aussi à l'aise que dans le style que j’aime vraiment. J’estime que si tu ne mets pas tout ton cœur dans ce que tu fais, tu n’atteindras jamais la qualité maximale que tu pourrais atteindre.
En clair, si je n’aimais pas ce style de musique, je ne la jouerais pas, si je n’aimais pas la musique que joue Sinbreed, je n’aurais pas rejoint le groupe, si je n’aimais pas la musique que joue Blind Guardian, j’aurais quitté le groupe. Tu imagines, quand tu pars en tournée avec Blind Guardian, c'est pour 18 mois : tu te vois jouer tous les jours une musique que tu n’aimes pas ? Ce serait un cauchemar !
Qu’attendez-vous avec la sortie de cet album ?
J’espère que nous allons réussir à faire franchir un cap à Sinbreed. Le premier album est selon moi très bon. Et le but est de gravir un échelon en faisant découvrir le groupe à un public plus nombreux, jouer des concerts, partir en tournée… Puis au retour, composer de nouveaux titres, sortir un nouvel album - qui sera différent comme tu l’as compris - qui nous fera encore passer un nouveau cap. Nous voulons tout simplement que le groupe grandisse.
Et comment vous positionnez-vous vis-à-vis des groupes des années 1990, qualifiés alors de true metal, comme Iron Savior, Freedom Call ou Hammerfall ? Vous considérez-vous comme des héritiers des grandes formations ou juste des suiveurs?
Rien de tout ça ! Quand j’écris quelque chose, il faut que ça soit original et que ça vienne du cœur. Ce n’est pas mon intention d’être considéré comme l’héritier de quelque groupe que ce soit. Je fais ce que je ressens sur le moment. Evidemment, quand tu débutes un nouveau groupe, les gens te mettent dans une catégorie mais je n’aime pas ça parce que selon moi, toutes ces catégories sont très réductrices.
Il y aura toujours des parallèles [...] nous
ne voulons pas être les nouveaux Accept (Rires) ou les nouveaux Blind
Guardian… nous voulons juste être Sinbreed !
Je comprends mais quelque part, ces étiquettes permettent d’aiguiller le public et ainsi aider certains jeunes groupes inconnus à percer dans une scène totalement saturée à l’ère d’Internet.
Il est bien évident que je comprends que les catégories ont toujours existé et existeront toujours. Cela me rappelle un échange très intéressant sur le forum de Blind Guardian dans lequel un lecteur demandait si Blind Guardian était un groupe de power metal. Toutes les personnes qui ont répondu, ont donné une autre définition du groupe. Pour certains, nous étions speed metal, pour d’autres, metal prog ou encore metal classique, heavy metal voire metal symphonique… Tout le monde donnait une réponse différente et tous avaient raison parce que tous ces éléments sont présents dans notre musique.
Je n’aime pas être limité. Si je veux faire du progressif, je le fais. Si je veux faire une ballade, je la fais… Peu importe si les gens me mettent dans telle ou telle catégorie, je ferai toujours ce que je veux. Et c’est pourquoi je n’aime pas ces catégories. Il y aura toujours des parallèles vu qu’il y a énormément de groupes qui font du heavy metal mais notre but est de faire nos propres trucs, nous ne voulons pas être les nouveaux Accept (Rires) ou les nouveaux Blind Guardian… nous voulons juste être Sinbreed !
Vous n’avez donc pas peur d'être qualifiés de simples clones ?
Je n’ai pas peur de ça parce que chaque personne a sa propre opinion sur la musique. Si Sinbreed rappelle tel ou tel groupe à quelqu’un, que puis-je faire contre ça ? Le but est que le titre plaise, peu importe s'il rappelle Metallica ou je ne sais qui… Je n’ai aucun problème avec le fait que quelqu’un me dise que bien qu’il ait écouté l’album, il n’a pas aimé pour telles ou telles raisons… Je n’aime pas tous les groupes moi-même, comment pourrais-je demander aux autres de nous aimer ? Je n’ai pas de problème d’égo (Rires) ! Si je n’ai aucun problème avec la critique constructive ou argumentée, en revanche, j’ai horreur de la critique facile qui se cantonne à un simple : "c’est de la merde !".
Malgré tout, ces genres de commentaires sont nombreux sur Internet…
Oui parce que les gens sont cachés derrière leur écran. Ces individus qui taclent anonymement sont ridicules !
Questions traditionnelles du site, quel est ton meilleur souvenir d’artiste ?
Il y en a tellement ! Je suis musicien professionnel depuis bientôt 30 ans, durant toutes ces années, j’ai eu énormément de bons souvenirs. Pour moi, et Dieu merci, il est impossible de résumer ou de limiter ces années à un seul souvenir. En revanche, je peux t’en donner quelques uns comme en 1987 date à laquelle nous avons signé notre premier contrat avec un label. Ce fût un des moments clés ! Nous n’étions alors qu’une poignée de gamins qui faisaient de la musique ensemble et qui rêvaient de devenir professionnels un jour. Et ce jour a été la réalisation de ce rêve. Un autre moment clé a été la tournée au Japon en 1992 avec Blind Guardian. Nous étions toujours ces mêmes gamins qui faisaient leurs concerts quand soudainement, nous nous sommes trouvés de l’autre côté de la planète traités comme des stars du rock : on se demandait vraiment ce qui nous arrivait (Rires) !
Ce métier m’a donné la chance de pouvoir jouer sur tous les continents de cette planète : l’Australie, l’Asie, l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, l’Afrique… C’est génial de pouvoir voyager et voir le monde, rencontrer de nouvelles personnes ! Il y a encore des pays dans lesquels nous n’avons pas joué et j’espère que je pourrai le faire !
Tu as évoqué ton meilleur souvenir au contraire quel serait le pire ?
Dans ma carrière, il y a des moments de doutes en particulier en 1990, je crois, quand Thomen (NdStruck : Stauch) a eu une opération. Nous se savions pas si il serait capable de jouer à nouveau de la batterie. Ce fut une épreuve assez dure ! Et personnellement, je me rappelle avoir totalement foiré un morceau sur scène : ce fut un vrai cauchemar (Rires) ! Nous étions en train de jouer le titre 'Sacred', pas la version de l’album mais celle que nous avions enregistré pour le jeu vidéo "Sacred 2". Nous l’avions déjà joué deux fois avant et nous avions décidé de le faire pour un gros festival Grasspop. Tout se passait bien jusqu’au moment où nous sommes arrivés à la partie de la chanson modifiée pour le jeu. Quand j’ai constaté que je me plantais, j'ai regardé vers les autres sauf qu'ils s'étaient planté également (Rires) si bien que nous jouions chacun 6 versions différentes de la chanson !
Je suis convaincu que la réaction a été enthousiaste malgré tout considérant que c’était peut-être la meilleure version que vous ayez joué…
C’est exactement ce qu’il s’est passé (Rires) ! La règle d’or du musicien quand tu es sur scène est de ne jamais s’arrêter. Peu importe ce qu’il se passe, tu continues à jouer et à un moment donné, tu reviendras sur les rails. Dans le cas que je t’ai cité, ça a quand même pris une minute avant que nous revenions sur les rails mais cette minute a été horrible (Rires) ! Le truc amusant est que cette vidéo est sur Youtube et j’ai lu des commentaires qui disaient exactement ce que tu racontais à savoir que les spectateurs considéraient que c’était la meilleure version qu’il avaient jamais entendue… Je me demande vraiment si les gens se rendent compte et ont vraiment écouté : quand six mecs jouent six versions différentes d’un titre, ça ne peut pas bien sonner (Rires) ! Mais bon, certains ont dû se dire que c’était le passage progressif du concert et que nous faisions du Rush (Rires) !
"Je me soucie peu que les gens me voient comme un bon guitariste"
Tu as dit tout l’heure que tu n’étais pas un mauvais guitariste : est-ce qu’une telle réflexion instinctive cache une souffrance indiquant un manque de reconnaissance ?
Non ! Franchement, je n’ai pas pensé à ça ! J’ai la chance de ne pas avoir de problème d’égo. Je me soucie peu que les gens me voient comme un bon guitariste.
Je sais que certains le pensent notamment quand je croise les fans lors des tournées. Mais personnellement, je n'y pense pas. Je fais mon boulot et je sais que je ne suis pas un mauvais guitariste. En revanche, je sais qu’il y a des milliards de guitaristes qui jouent mieux que moi. Je veux juste apprendre de nouvelles choses et améliorer ma façon de jouer. Peu importe qui tu es -Malmsteen ou Petrucci- tu dois t’améliorer et c’est ce que j’essaie de faire.
Tu as cité Malmsteen ou Petrucci, si tu ne devais en citer qu’un, quelle serait ta principale influence ?
Si je ne devais en citer qu’un, ça serait Tommy Iommi parce que je me considère comme un guitariste rythmique. Je joue aussi des soli mais si tu me donnes le choix entre jouer un riff ou un solo, je choisirais le riff. Quand j’ai commencé à étudier la guitare, j’ai commencé avec une acoustique. Puis j’ai découvert le metal, Tommy Iommi est entré dans mon éducation musicale et j’ai étudié les titres de Black Sabbath. Quand je compose une chanson, dans 99% des cas, je joue le solo parce que je peux jouer des soli mais je prends réellement mon pied à jouer des riffs.
Concernant les grands guitaristes, nous avons appris la disparition de Paco de Lucia. Quelle est ta réaction ?
C’est terrible ! C’est affreux quand un tel mec disparaît. Ca me rappelle la disparition de Gary Moore : j’ai toujours adoré ce qu’il faisait que ce soit du blues, du heavy, au sein de Thin Lizzy… C’était un guitariste brillant et c’est affreux de perdre de telles personnes qui en ont influencé tant d’autres, à commencer par moi. Paco de Lucia ne m’a pas influencé en tant que guitariste mais je le tiens en très haute estime.
On a commencé cette interview par la question qu’on t’a trop souvent au contraire quelle est celle que tu souhaiterais que je te pose ou à laquelle tu adorerais répondre ?
J’adorerais répondre à la question ; est-ce je m’échauffe vraiment avec un skate-board (Rires) ?
Et ?
Bien sûr que non (Rires) ! Quelqu’un a posté sur Wikipedia que je m’échauffais sur un skate-board avant les concerts… C’est une aberration (Sourire) ! Premièrement, je ne sais pas comment je serais susceptible d’échauffer mes mains en utilisant un skate-board. J’ai eu un accident il y a 7 ou 8 ans avec un skate-board et je me suis cassé la jambe. Et depuis, la rumeur a circulé que j’étais un adepte du skate-board alors que j’ai dû en faire exactement 2 heures dans toute ma vie et lors de ces deux heures, j’ai réussi à me casser la jambe.
C’est désormais clarifié grâce à Music Waves !
Merci (Rires) !
Avant de se quitter un dernier mot aux lecteurs de Music Waves et peut-être en français ?
(En français dans le texte) "Bonjour mes amis". J’ai étudié le français pendant un an à l’école et j’ai tout oublié depuis : je peux seulement commander à manger, ça serait une honte de mourir de faim en France (Sourire) !
Merci de vous intéresser à Sinbreed. Nous allons tout faire pour venir jouer quelques concerts en France et espérons vous y croiser.
Merci beaucoup
Euh… pareil (Rires) ! Comme je te l’ai dis, je ne sais que commander à manger (Rires) ! Merci
Merci à Noise pour sa contribution...