MW / Accueil / Articles / INTERVIEWS - TRANK (30 MAI 2025)
TITRE:

TRANK (30 MAI 2025)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

ROCK



À l’occasion de la sortie vinyle de ”The Maze ”, nous avons rencontré Michel André, chanteur de Trank, pour revenir sur la genèse d’un album contrasté, l’évolution du groupe et son attachement viscéral au son organique.
CALGEPO - 29.09.2025 -
3 photo(s) - (0) commentaire(s)

Sorti le 29 novembre 2024, "The Maze" marquait une étape importante pour Trank : un album plus dense, plus contrasté, porté par des bouleversements de line-up et une volonté affirmée d’explorer de nouveaux territoires sonores sans rien renier de l’ADN du groupe.

Quelques mois plus tard, à l’occasion de la sortie vinyle du disque, nous retrouvons Michel André, chanteur et parolier du quatuor devenu sextet, pour revenir sur la genèse de cet album taillé pour le live comme pour la matière, sur le soin du son, sur les influences, et sur cette tension permanente entre l’ombre et la lumière qui fait toute la singularité de Trank.


Vous revenez avec "The Maze", un album plus affirmé, plus dense, qui prolonge l’élan amorcé avec "The Ropes". Comment s’est construit ce nouveau chapitre dans le labyrinthe Trank ?

C’est une bonne question, parce que l’accouchement de "The Maze" a été un peu douloureux. Peu de temps après avoir commencé la composition, Julien - notre guitariste lead et cofondateur avec Yohann (le batteur) et moi - a décidé de se retirer. Des complications personnelles l’empêchaient de s’impliquer autant qu’il le voulait. On est restés très amis. Il est venu nous voir sur les premiers concerts, et il est évidemment crédité sur les trois morceaux de l’album auxquels il a participé. Au moment de son départ, on avait déjà bien avancé. La liste des morceaux était quasi finalisée, les arrangements déjà bien entamés. On peut dire que la vision de l’album a été pensée à quatre, mais la majeure partie de l’enregistrement s’est faite à trois : Yohann, David (qui a assuré basse et guitare sur les titres sans Julien), et moi. On a aussi pu s’appuyer sur la même équipe technique que pour "The Ropes", avec Arnaud Barone à l’enregistrement, Brian Robbins au mix, et Andy VanDette au mastering, qui a d’ailleurs fait un mastering spécifique pour le vinyle. Même si le départ de Julien a été un contretemps un peu triste, ça ne nous a pas freinés. On savait ce qu’on voulait faire évoluer par rapport à "The Ropes", et on s’est lancé avec beaucoup d’énergie.




Ça n’a donc pas remis en cause l’existence du groupe. On s’en remet facilement ?

Oui, totalement. Même Julien nous a encouragés à continuer. Et puis, trois des quatre membres fondateurs étaient toujours là. L’identité de Trank ne reposait pas uniquement sur une seule personne, donc ce n’était pas une situation où tout s’effondre. On savait qu’on pouvait continuer à avancer sans trahir ce qu’on était. Aujourd’hui, on est six sur scène, et c’est passionnant. Les morceaux évoluent avec les apports des nouveaux membres, que nous appelons affectueusement “la jeune garde”. Nous, on est les “vétérans” du projet.


Certains groupes comme Genesis ont connu des bouleversements de line-up qui ont influencé leur son. Est-ce que chez vous, ça a changé la donne ?


Sur les onze titres de l’album, dont dix originaux et une reprise, sept ou huit étaient déjà finalisés au moment du départ de Julien. Chez nous, les voix et les textes viennent en dernier : je laisse mûrir les instrumentaux, puis j’écris ce qu’ils m’inspirent. On avait aussi prévu d’inclure 'Hey You', notre reprise de Pink Floyd qu’on avait enregistrée en home studio pendant le confinement. Donc non, ça n’a pas du tout remis en question l’album lui-même. Le vrai défi, c’était de trouver les bonnes personnes pour défendre ces morceaux sur scène, et peut-être enregistrer un futur troisième disque. On a eu la chance de tomber sur des musiciens parfaitement alignés avec notre vision.


Et cette évolution de line-up ouvre aussi de nouvelles perspectives pour l’avenir de Trank ?


Oui, clairement. On tient beaucoup à notre identité musicale, mais on ne cherche pas à la figer. On ne s’impose pas de coller à un style précis : ce qui compte, c’est ce qui émerge naturellement quand on joue ensemble. Cela dit, on est convaincus que si tu n’évolues pas, tu t’éteins. L’arrivée de nouveaux membres va forcément changer les choses. Arnaud, notre bassiste, apporte une vraie touche funk rock, funk metal, très marquée. Ce n’était pas du tout dans l’ADN du groupe au départ, sauf peut-être par accident sur deux titres de "The Maze" qui évoquent un peu Faith No More. Même chose pour Nico, notre nouveau guitariste. Il est nourri d’influences comme Rage Against The Machine, Living Colour, ou encore la scène stoner avec Queens of the Stone Age et Kyuss. Il a vraiment ce mélange dans les doigts, et ça enrichit notre palette.


Ces changements, on les vit comme des opportunités, pas comme des risques.




Et il y a aussi Emma, qui assure désormais les claviers en live ?

Oui, Emma était déjà notre manageuse, et aujourd’hui, elle joue les claviers sur scène. Avant, ils étaient séquencés ; maintenant, ils sont joués en direct, et ça change tout. Elle est aussi une excellente chanteuse, et reprend une grande partie des harmonies que je pose en studio. Sa voix féminine ajoute une couleur vraiment précieuse à notre son. On est impatients de voir ce que tout cela donnera sur un troisième album. Ces changements, on les vit comme des opportunités, pas comme des risques.


On ne voulait plus que ce soit une camisole. On s’est libérés. On s’est lâchés.



Une belle opportunité, effectivement. On en avait déjà parlé lors de notre dernière interview : l’essence même de Trank, c’est ce jeu de contrastes, cette dynamique, et cette volonté d’avoir une identité propre à chaque morceau. Avec "The Maze", outre tout ce que tu viens de dire, penses-tu que vous avez atteint cette ambition ? Ou bien ces nouveaux membres ouvrent-ils déjà une nouvelle voie ?

Je pense que "The Maze" remplit assez bien cette ambition : être plus varié, aller plus loin dans les recoins de notre territoire sonore, là où "The Ropes" restait plus concentré. Pour l’instant, oui. Après, on est tous d’éternels insatisfaits, donc d’ici six mois, je commencerai sûrement à repérer tout ce que j’aurais pu faire autrement… Mais globalement, je suis très content du résultat. On a voulu, tout en restant fidèles à notre identité sonore, ne rien s’interdire. Et ça s’est surtout ressenti sur le plan rythmique : il y a beaucoup plus de variété sur "The Maze" que sur "The Ropes". On passe d’un mid-tempo hard rock bien massif avec 'Adrenaline', à '21st Century Slave', construit sur un shuffle beat très glam à la T. Rex, un peu dans l’esprit de ce que Muse faisait à la fin des années 90. Ensuite vient 'Queen of the Broken', qui flirte avec une ballade au rythme shuffle funk. Et plus loin encore, 'Tears and Rain' propose un riff à la Tool, posé sur une rythmique presque techno-tribale. On ne s’est rien interdit. Et au final, l’album offre une vraie richesse rythmique.
Sur le plan mélodique et textural, ça reste du Trank : des morceaux émotionnellement intenses, mais toujours accessibles. On n’est ni dans le growl, ni dans des guitares incompréhensibles. Il y a toujours ce clair-obscur qu’on affectionne : un équilibre entre tension, mélancolie et immédiateté. Des titres que tu peux fredonner après deux ou trois écoutes. La vraie nouveauté, pour moi, c’est la liberté qu’on s’est autorisée, notamment sur l’intensité. On ne voulait plus que ce soit une camisole. On s’est libérés. On s’est lâchés.


Le choix de 'Tears and Maze' pour illustrer la sortie vinyle n’est pas anodin. Est-ce une façon d’ancrer votre musique dans un format que vous aimez, ou un clin d’œil à vos influences ?


Un peu les deux. David et moi sommes de vrais passionnés de vinyle. Moi, je frôle la collectionnite : j’en ai plus de 3 500 à la maison, avec une platine dans presque chaque pièce. C’est un format très important pour nous. Les premiers disques de rock que j’ai entendus, c’étaient ceux de mon grand frère, sur un électrophone pourri qu’on partageait dans notre chambre. Ce sont des souvenirs fondateurs. Et David a eu le même genre de parcours. Mais au-delà de la nostalgie, ce format a du sens — à condition que toute la chaîne soit bien respectée, de la captation au pressage, jusqu’à l’écoute. C’est de l’artisanat pur. Masteriser un vinyle, presser un vinyle, c’est une expertise qui s’est un peu perdue. Pourtant, quand c’est bien fait, ça donne un rendu incroyablement riche, surtout pour une musique comme la nôtre, très texturée, avec plein de détails dans le mix. Par exemple, on aime glisser une distorsion subtile, une chaleur sur les synthés analogiques qu’on fait passer dans des préamplis à lampes pour leur donner du grain. Yvan, notre ingénieur son et coproducteur, travaille avec une console Amek de 1978. Petite anecdote : cette console apparaît dans le biopic de Queen, et il a dû attendre la fin du tournage pour se la faire livrer ! Ce genre de détail reflète notre approche très organique du son. C’est aussi pour ça qu’on tenait à sortir l’album en vinyle. C’est cohérent avec notre manière d’enregistrer : chez Trank, la batterie est toujours jouée, jamais samplée.


Quand il y a des percussions électroniques, c’est volontaire, donc.

Oui. Et parfois, il y a des samples ou des boucles que je prépare avec Yohann, mais toutes les parties qui sonnent comme de la batterie… sont vraiment de la batterie. C’est plus complexe à enregistrer. On place parfois 22 micros pour une batterie acoustique, donc rien que la prise de son est un chantier. Ensuite, pour le mixeur, c’est encore autre chose : monter une caisse claire fait aussi ressortir un peu de cymbale ou de charleston captés par ce micro. Mixer une batterie acoustique, c’est un vrai défi. Mais c’est ce qui donne cette texture, cette humanité qu’aucun plugin ne pourra jamais reproduire. C’est aussi ce qui a fait du vinyle une évidence. On aurait aimé pouvoir le faire pour "The Ropes", mais ce n’était pas possible à l’époque.


Peut-être pour une réédition ?


Pourquoi pas ? Pour la petite histoire, "The Ropes" durait 52 minutes. Et 52 minutes, c’est trop pour un vinyle simple si tu veux garder une bonne qualité sonore. Il aurait fallu supprimer un morceau — et c’est un peu comme si on devait vendre l’un de ses enfants sur eBay. Sinon, il fallait faire un double vinyle… mais ça doublait aussi les coûts. C’était compliqué.





Cet attachement au format physique, c’est aussi une extension logique de l’univers Trank, non ?

Oui, c’est même le prolongement naturel de notre philosophie. On dit souvent qu’on fait la musique qu’on a envie d’entendre. Et aujourd’hui, beaucoup de rock, de metal, même de pop, nous semblent un peu trop lisses, trop prévisibles, formatés. On ne prétend pas faire du jamais-entendu, mais on essaie au moins de proposer quelque chose d’un peu inattendu. Une base hard rock avec des synthés à la Depeche Mode, ce n’est pas si courant. Et ce n’est pas non plus du metal industriel ultra agressif. On aime bien être dans cette zone intermédiaire. En fait, on aime se voir comme un groupe analogique dans un monde numérique. J’ai le plus grand respect pour les outils numériques - je les utilise tous les jours dans mon studio. Mais je les associe à du matériel des années 70 ou 80. Ce qu’on cherche, c’est cette chaleur, cette vérité sonore. Et c’est pour ça que sortir "The Maze" en vinyle avait autant de sens pour nous.


Revenons à l’album. Il y a une radicalité nouvelle dans certains morceaux, notamment dans '21st Century Slave' qui ouvre le disque avec une tension très frontale. Pourquoi ce choix en ouverture ?


C’est l’un des premiers titres qu’on a composés après "The Ropes", avec Julien. Il avait proposé une base mélodique qu’on a développée ensemble. À ce moment-là, on était dans une phase assez remontée — bon, Yohann dirait qu’il l’est tout le temps (rires) -, mais il y avait une vraie énergie brute. Le morceau parle des social justice warriors, de cette tendance à ériger la morale en bannière et à vouloir effacer ou condamner les gens pour une parole, une opinion, parfois même une maladresse. C’est devenu une posture. Beaucoup se croient libres, alors qu’ils deviennent esclaves de leur époque. La phrase “21st Century Slave” m’est venue en discutant de ça, et elle s’est imposée. Très vite, on a su que ce morceau devait ouvrir l’album.


Cette atmosphère pesante, oppressante, collait parfaitement avec l’intensité du morceau.




C’est aussi ce que montre le clip, avec son esthétique vidéosurveillance très marquée.


Oui, exactement. On voulait illustrer ce réflexe contemporain de guetter la moindre occasion de s’offusquer, de condamner publiquement. Ce “petit Big Brother” du quotidien. Et cette atmosphère pesante, oppressante, collait parfaitement avec l’intensité du morceau.


'Hey You' s’est imposée naturellement : c’est l’une des plus belles chansons jamais écrites sur l’impossibilité de communiquer.



Un autre moment fort de l’album, c’est la reprise de 'Hey You' de Pink Floyd. Comment l’avez-vous intégrée à votre univers sans trahir l’esprit original ?

C’est exactement la question qu’on s’est posée : comment lui rester fidèle tout en la ramenant dans notre monde. C’est une chanson à la valeur sentimentale énorme pour moi. "The Wall" est l’un des premiers albums que j’ai découverts. Ce disque, et ce morceau en particulier, comptent beaucoup - pour moi, pour David, et on a découvert ensuite que c’était pareil pour Yohann. 
Au départ, c’était une reprise enregistrée chacun chez soi, pendant le confinement. David et moi étions frustrés de ne pas pouvoir jouer ensemble, et 'Hey You' s’est imposée naturellement : c’est l’une des plus belles chansons jamais écrites sur l’impossibilité de communiquer. Elle nous a accompagnés moralement pendant cette période. On s’est imposé une contrainte : n’utiliser que les sons de Refugee, un instrumental du premier album. Même synthés, mêmes sons de batterie, mêmes guitares. C’était un défi créatif, pour l’approprier sans la trahir. On ne la compare évidemment pas à l’original, mais elle est devenue une sorte de repère intime. "The Maze" retrace trois années très fortes, et inclure 'Hey You', c’était une manière de marquer ce passage, de rendre hommage à ce qui nous a portés.


Vous avez envisagé de la faire écouter à Gilmour ou Waters ?


Non. Par respect, surtout. J’ai une admiration immense pour David Gilmour - s’il y en a un à qui je l’aurais envoyée, c’est lui. Waters… disons qu’il a un tempérament plus… complexe (rires). Il aurait probablement trouvé quelque chose à redire, quoi qu’il arrive. 
Mais on n’avait pas besoin de leur accord : on a gardé texte et mélodie, donc on s’est contentés de payer les droits à l’ayant droit - en l’occurrence Waters. Est-ce qu’ils l’entendront un jour ? Peut-être. Mais ce n’était pas l’objectif.


Votre musique est très variée, chaque morceau semble explorer un style différent. On a presque l’impression d’écouter une playlist de tout ce que le rock peut offrir.

C’est marrant, on ne s’était jamais formulé ça comme ça.


Est-ce que vous ne faites pas, sans le vouloir, le pont entre l’esprit des années 60-80… et la manière contemporaine de consommer la musique, en playlist ?

Très bonne question. Pour être honnête, ce n’était pas une intention consciente. Si ce pont existe, tant mieux. Mais ce qu’on voulait surtout, c’était une identité sonore forte - qu’on pense avoir trouvée - et que chaque morceau, chaque album, chaque concert, raconte un voyage. Avec des variations d’intensité, de lumière, d’ombre, de tension. 
On est très old school : on pense encore en termes d’album. Écouter un disque du début à la fin, c’est ce qu’on préfère. Alors oui, si certains titres peuvent s’intégrer dans des playlists par leur singularité, tant mieux - mais ce n’est pas une stratégie, juste une conséquence.


Tu disais que chaque album devait raconter une histoire. Il y a un vrai côté cinématographique dans votre musique. Vous seriez tentés par la musique de film ?

C’est déjà un peu le cas. L’un de mes amis proches, Lion Lloyd, est auteur et metteur en scène. Depuis plus de dix ans, je compose et produis les bandes originales de ses pièces. Il a une approche très cinématographique du théâtre, il pense la musique en amont de l’écriture. Quand on s’est rencontrés, il bricolait ses BO dans sa cuisine avec un petit synthé (il m’en voudra pas de le dire comme ça). Moi, j’avais plein de morceaux instrumentaux qui traînaient. On a commencé à collaborer… et aujourd’hui, on approche de la neuvième pièce. 
Et puis, on est tous très cinéphiles dans le groupe. On parle souvent de “musique grand écran”. Un de mes artistes favoris, c’est Recoil, le projet d’Alan Wilder (Depeche Mode). C’est entre Massive Attack, Terry Riley et Nine Inch Nails. Très texturé, très narratif. C’est aussi ce qu’on essaie de faire, à notre manière, avec Trank. Composer pour un film ou une série, on adorerait.


Le message est passé aux réalisateurs qui nous lisent.

Grave ! On est prêts.


Sur scène, après la période Covid, vous avez enfin pu rejouer. Comment avez-vous vécu ce retour ? Et The Maze a-t-il influé sur votre mise en scène ?

Une vraie mise en scène, non, parce qu’en tant que groupe indépendant, on n’a pas encore les moyens techniques pour ça. Donc notre priorité, c’est la qualité du son, de la performance, et surtout le lien avec le public. Et ce lien, il est fort. Il y a une vraie communion, une intensité. 
Est-ce qu’on rêve d’aller plus loin ? Bien sûr. Avec projections vidéo, lumière dédiée, setup plus ambitieux… On travaille déjà avec Alban Verneuil, notre réalisateur et directeur artistique, qui tourne tous nos clips. Il serait partant pour un show plus élaboré, mais ça demande des moyens logistiques qu’on n’a pas encore. Le retour au live, après le Covid, a été très fort. Surtout pour moi, car j’ai souffert d’hyperacousie à ce moment-là. J’ai cru que je ne pourrais plus écouter ni jouer de musique. C’était insupportable. J’étais paumé. Heureusement, j’ai été orienté vers les bonnes personnes - peut-être les seules à pouvoir vraiment traiter ça. Je leur dois énormément. Revenir sur scène après ça, c’était indescriptible. Il y a un truc unique qui se passe. Que tu sois devant 15 ou 15 000 personnes, cette connexion-là est incomparable. C’est un moment de vérité. Pour moi, chanter dix minutes sur scène, c’est l’équivalent de quinze ans de thérapie. Tu sors tout. Tu transformes quelque chose de sombre en énergie positive. C’est exactement ça, l’esprit de Trank : partir de l’ombre et créer quelque chose de fédérateur.



Plus d'informations sur https://www.facebook.com/trankmusic/
 
(0) COMMENTAIRE(S)  
 
 
Haut de page
 
Main Image
Item 1 of 0
 
  • 26179
  • 26180
  • 26181
Haut de page
EN RELATION AVEC TRANK
DERNIERE CHRONIQUE
TRANK: The Ropes (2020)
4/5

"The Ropes" est le deuxième album de Trank qui confirme son statut d'outsider du rock en nous proposant une formule double entre metal et cold wave.
DERNIERE ACTUALITE
TRANK : Nouvelle vidéo
 
AUTRES ARTICLES
SINCLAIR (03 SEPTEMBRE 2025)
Sinclair est de retour et compte bien le faire savoir, à commencer aux lecteurs de Music Waves !
EYE 2 EYE (25 JUILLET 2025)
A l'occasion de la parution de leur 7è album, "Lost Horizon", les membres de Eye 2 Eye nous ouvrent les portes de leur univers
 

F.A.Q. / Vous avez trouvé un bug / Conditions d'utilisation
Music Waves (Media) - Media sur le Rock (progressif, alternatif,...), Hard Rock (AOR, mélodique,...) & le Metal (heavy, progressif, mélodique, extrême,...)
Chroniques, actualités, interviews, conseils, promotion, calendrier des sorties
© Music Waves | 2003 - 2025