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TITRE:

ARCHITECTS (16 JANVIER 2025)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

METALCORE



A l'occasion de la sortie de "The Sky, The Earth & All Between", Sam Carter -le frontman emblématique d'Architects- évoque les sommets atteints par le groupe, ses débuts et tout le reste...
STRUCK - 14.03.2025 -
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Depuis sa création en 2006, Architects n'a eu de cesse de faire évoluer son metalcore. Le onzième album en date "The Sky, The Earth & All Between" n'échappe pas à la règle. A cette occasion, nous avons rencontré le frontman emblématique du groupe -Sam Carter- qui revient sur la carrière du groupe qui a encore beaucoup à accomplir selon les aveux mêmes du chanteur et notamment ce nouvel album tant attendu dont il est très fier mais enfin et surtout, il nous livre une réflexion profonde sur tout ce qui se passe actuellement dans le monde... et sur la vie tout simplement...





Quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée et à laquelle tu aurais marre de répondre ?

Sam Carter : Pourquoi est-ce que l'album s'appelle : "The Sky, the Earth and All Between" ?


A cet égard, votre actualité est la sortie de votre onzième album, "The Sky, The Earth & All Between"…

… Pourquoi l’avez-vous intitulé de la sorte ? (Rires)


… justement, ce titre doit-il être considéré comme un message philosophique ou ésotérique, ou même religieux ?

J'apprécie vraiment ! J'aime ça. La plupart des gens me demandent pourquoi nous l’avons appelé ainsi… et tu es manifestement le meilleur !


Tu sous-entends surtout que j’ai fait la question et la réponse dans le même temps ?

Effectivement ! C'est un titre qui nous est venu ensemble très naturellement. En écrivant la chanson avec Dan (NdStruck : Dan Searle, batteur) et Jordan (NdStruck : Jordan Fish, producteur), on se disait qu’on écrivait quelque chose de bien…
Au début, la première chanson de cet album s’intitulait ‘The Sky, the Earth and All Between’ et finalement, nous avons décidé d’appeler l’album ainsi parce que ça évoque quelque chose de puissant et triste dans le même temps. Et nous avons décidé de changer le nom de la chanson en question en ‘Elegy’.


La pochette rappelle le tableau de Michel-Ange sur la création d'Adam, lorsque Dieu donne la vie à l'Homme. Est-ce cette idée, ce lien que vous exprimez à travers ce titre et cette couverture ?

Nous travaillons avec notre photographe Ed Mason depuis longtemps. Il tourne avec nous depuis des années, depuis plus de dix ans. Une des choses que j'adore chez Ed est que ses photographies ne sont pas juste des photos mais de l’art… Il prend des photos assez abstraites de situation ou et d’endroits où nous nous trouvons. Et c’est très plus intéressant parce que quand tu regardes les photos, tu te souviens de certaines choses. J'ai commencé à prendre des photos moi-même ces dernières années et j’apprécie encore plus ce qu’il réalise. Je pense que tu ne l'apprécies pas vraiment la photographie tant que tu n’as pas pris toi-même des photos et réalisé à quel point c’est dur… Et on a donc voulu faire quelque chose d'abstrait pour le visuel qui peut être un peu provoquant…


Mais au-delà, il colle parfaitement au titre de l’album par son aspect religieux…

C’est vrai que ça fonctionne vraiment bien. On a eu quelques photos abstraites qu'Ed avait pris ces dernières années. On voulait également travailler avec Frank (NdStruck : Frank Maddocks) qui a travaillé avec Deftones, Linkin Park… On lui a donc envoyé les photos d’Ed que nous adorions et on lui a demandé comment il envisageait la chose, la direction à prendre… Et en fait, il a mélangé deux photos à savoir que la main est une photo et les faisceaux lumineux en haut sont une deuxième photo… Il a donc mélangé ces deux photos pour faire ce visuel. Et quand on a vu le résultat, c’était comme une évidence que ce serait le visuel de l’album.
C’est le travail de deux personnes en qui je crois. J’ai confiance en Ed en tant que photographe et son art. J’ai confiance en Frank qui a réalisé les pochettes de mes albums préférés. En fait, c’est comme tu vas te faire tatouer, il faut faire confiance à l’artiste qui va immortaliser la chose.


La vie est éphémère !




Entre le titre de l’album, son visuel… on a l’impression que nous parlons de la fin de notre Humanité et le clip ‘Blackhole’ semble confirmer cette idée, avec son aspect destructeur et apocalyptique. Es-tu si pessimiste sur l'avenir de notre espèce ?

Pas notre espèce, mais cette chanson évoque la mortalité de la vie. La vie est éphémère, j'ai perdu beaucoup d'amis : on est là aujourd'hui, on ne le sera plus demain. On ne sait jamais quand la fin va arriver. Avec cette chanson, on a essayé d’aller dans les extrêmes. On voulait vraiment aller au fond des choses avec cette chanson. Pour cette raison, on ne pouvait pas être si ambigü avec les textes : on voulait que ça soit brutal.
Mais finalement, je pense que les gens sont probablement moins pessimistes que nous l’avons été pendant un moment. Aujourd’hui, je relativise en me disant qu’est-ce que je peux faire ? Le monde est ce qu'il est, et effectivement, il est dans mauvais état…


Mais si tout le monde pense ainsi, rien ne changera positivement ?

A un plus petit niveau, avec l’âge, je me rends compte que la plupart des gens sont gentils…


Mon but dans la vie est de vous rendre heureux !




... C’est vrai mais en nous cachant la face, nous agissons de façon égoïste en laissant une situation qui s’aggrave à nos enfants…

Il y a deux façons de voir les choses. Te soucies-tu de ce que le futur apportera à nos enfants ? Ou vas-tu passer toute ta vie et la vie avec tes enfants en n’appréciant pas le moment présent ?
Mon but dans la vie est de vous rendre heureux ! Et même si le monde devait finir, tu ne voudrais pas ne pas avoir eu tes enfants. Tu veux vivre cette expérience et cet amour. Peu importe l’âge ils auront lorsque la fin doit arriver : il y a quelque chose de magique dans cette expérience. Je veux avoir des enfants et je prie tous les jours pour en avoir avec ma femme car c'est le but de la vie !

Je suis une personne très sensible et donc à un plus grand niveau, avec l’âge, je ne peux plus me concentrer sur ça parce que ça me tue ! Je ne peux pas dormir en pensant à tout ça….
J’essaie malgré tout d’être un bon humain en tant bien avec les gens autour de moi, bien à ma famille et être un meilleur ami. Aider les communautés, les magasins locaux, les voisins…
En résumé, il faut être le plus gentil possible… Ce sont tous les enculés qui sont en charge de ce monde, de nos pays et de notre planète qui ne devraient pas pouvoir dormir, pas nous !


J’espère que nous approchons d’un moment où les gens agiront enfin comme des adultes…



Cette idée se rapproche de la vidéo ‘Whiplash’ qui semble montrer le côté schizophrène de notre société, sa folie totale et incontrôlable. Penses-tu que nous nous engageons dans une voie aussi négative et que, quelque part, notre destin est de nous retrouver dans une société dictatoriale comme celle de l'Angleterre dans "V for Vendetta" ?

C'est très intéressant, parce que le Monde est si armé qu’il est finalement devenu un endroit hostile. Il a la guerre en Ukraine, la guerre au Moyen-Orient… Notre gouvernement est fou. Le premier ministre canadien est fou. Je ne suis pas trop la politique française mais je crois savoir qu’il se passe plein de choses également ici comme en témoignent les protestations… Pour être franc, ça ne sent pas bon quand on regarde le Monde (Sourire). Mais il y a des raisons d’être optimiste et d'avoir de l’espoir. Nous sommes à l’aube de sortir de l’ère du digital pour entrer dans celle où nous aurons plus d’échanges avec des gens avec lesquels nous ne partageons pas les mêmes idées sur tout. Et peut-être que quand ça arrivera à nos gouvernements, les gens qui contrôlent vont croire à un Monde meilleur. Et il le faut parce que sinon comme tu le dis, c’est la merde (Rires) : on ne peut pas continuer de tout brûler... J’espère donc que nous approchons d’un moment où les gens agiront enfin comme des adultes…


Ce onzième album semble suivre l'évolution musicale que vous avez entreprise après le succès des deux albums précédents "The Classic Symptoms of a Broken Spirit" et "For Those That Wish to Exist" qui ont marqué un grand pas en avant en termes de popularité. Comment expliques-tu cela ?

Je ne sais pas. Question suivante (Rires) ! Plus sérieusement, c’est notre onzième album finalement… C'est intéressant.


D’ailleurs, ‘Seeing Red’ -le premier single de l'album- utilise avec ironie tes caractéristiques vocales extrêmes. Dans les paroles, vous dites que vous vous sentez comme coincé dans un genre musical, suivi par des fans qui veulent que vous répétiez les chansons tranchantes qu'ils aiment. Les quatre premiers morceaux  sont dans cette veine mais ce n’est clairement pas le cas du reste de l’album…

… Exactement, on va les piéger !


… L’avez-vous fait de façon délibérée ?

C’est notre onzième album et cet album doit avoir du succès. Et pour cela, il doit être bon, vraiment bon, sinon les gens n’y prêteront pas attention. En onze albums, les gens ont une idée de ce qu'est Architects. Donc si c'est juste pour sortir un nouvel album d’Architects, ce n’est pas la peine : les gens ne l’écouteront pas. Donc il faut que l’album soit spécial pour les gens qui s’y intéressent...


Mais des groupes légendaires comme AC/DC ont construit leur carrière sur une discographie composée…

… de toujours les mêmes albums… C’est vrai, pourtant je les adore !


L'idée principale de cet album est l'énergie qui s’en dégage.




Ce qui n’est pas votre cas où vous essayez d’évoluer depuis les trois derniers albums…

L'idée principale de cet album est l'énergie qui s’en dégage. En clair, la chanson heavy devait vraiment très heavy, très extrême. A l’inverse, la chanson triste devait être sans espoir.
On vit dans un monde où -comme je l'ai dit- pour attirer l'attention de quelqu'un surtout pour un onzième album, il faudrait sortir un album en proposant aux gens ce qu’ils veulent. Mais il y a d’autres chansons sur cet album, des chansons plus lentes, les chansons plus tristes : on voulait qu'elles montrent notre côté vulnérable et donc délivrer une forte émotion. Je pense que c'est ce qui manquait sur le dernier album, et ce qui a peut-être contrarié certaines personnes : une émotion qu’ils pouvaient ressentir.
Je pense que quand tu écoutes tout l’album, il y a sans cesse des hauts et des bas : ce n’est pas seulement un album de metalcore, ce n'est pas juste un album triste, c’est un album qui ressemble à la vie !


Es-tu stressé de proposer un album qui ne répondrait exactement aux attentes de vos fans ?

Qu’ils aillent se faire foutre (Rires) ! Plus sérieusement, tu peux l’être mais je ne veux pas que les gens pensent qu’ils ont gagné parce qu’on sort un album plus heavy.
A aucun moment, que ce soit au moment de la composition ou en studio, nous avons pensé à la réaction de nos fans. ‘Seeing Red’ était la première chanson que nous avons faite qui est une sorte de déclaration, à savoir que nous allions écrire à propos de leurs contrariétés et en s’amuser parce que nous les comprenons… Mais nous préférons le tourner en blague. Mais quand nous avons fini l’album -au moment de passer au mixage et au master et finalement, le proposer au label-, c’est à ce moment précis que nous avons réalisé que nous ne voulions pas savoir ce que les gens allaient penser… Mais tu ne peux pas penser ainsi parce que tu es le pilote…


Plus les gens sont contrariés, plus grand est le groupe !




C’est vrai mais vous avez acquis un certain niveau de popularité grâce aux deux précédents albums, ne craignez-vous de perdre ces fans que vous avez touchés récemment en faisant la musique que vous voulez et non pas celle qu’ils veulent ?

Tu sais quoi ? Plus les gens sont contrariés, plus grand est le groupe ! Plus les gens se plaindront de nous, plus nous jouerons dans des stades (Rires) ! Je ne sais pas ce que les gens pensent de ce qu'on faisait à l'époque : nous ne jouions pas dans les stades ! C'est drôle !
À ce stade, nous avons de la chance d’en être à onze albums… Et si tout devait s’arrêter demain, ça serait vraiment triste et ça me briserait le cœur. Pour rien au monde, je souhaite que ça s’arrête et on a dû tout donner pour que ça continue.
Nous avons franchi un cap énorme en jouant dans des stades mais il en reste pour être tête d’affiche de festivals. C'est un nouveau cap et pour y arriver, il faut que tout soit bien : les chansons doivent être bonnes, le producteur doit être bon, le mixage doit être bon, les vidéos… tout doit être bien fait sinon les gens n’en foutent !


Vous avez expérimenté depuis vos deux derniers albums, et vu le succès que vous avez eu, vous avez continué sur ce nouvel album avec la production de Jordan Fish (ex-Bring Me the Horizon). Quel est son apport sur cet album car il y a moins de retenue qu'avant, et plus d'authenticité dans votre musique qui sonne plus naturelle ?


Oui, je pense qu’on s'est un peu repris un peu parce que nous étions un peu trop faciles sur le dernier album. Tu te dis que c'est plus facile de ne pas chanter aussi haut, de ne pas se pousser dans ses derniers retranchements…
Mais quand tu travailles avec un producteur comme Jordan, il te rappelle ce que les gens aiment, quand ils ressentent des émotions… Il nous a demandé de revenir avec des batteries folles comme les cris… parce que c’est ce que les gens aiment dans notre groupe. Il a poussé dans nos derniers retranchements et a fait des prises de son incroyables. Tu l’entends particulièrement dans le chant et la batterie, on entend cette volonté d’être viscéral et intense.


C'est assez paradoxal que cela vienne de lui sachant que le virage moins extrême de Bring Me Horizon a commencé au moment de son arrivée au clavier du groupe….

C'est drôle, les gens ont une préconception de ce que Jordan aime ou non. Et je ne pense pas que ce soit nécessairement le cas. Il a des goûts et une façon de composer très larges…
Mais là où tu as raison, c’est que les gens pensent que notre album va être différent parce qu’il l’a composé avec nous. C'est amusant de voir leur réaction au contact de ‘Blackhole’ et de constater qu’ils ne connaissent pas Jordan, finalement. Mais il y a des parties de cet album plus soft et il est incroyable dans ce registre également. C’est juste un génie dans tout ce qu’il entreprend !


J'ai été diagnostiqué TDAH [...] j'aime le fait qu’Architects soit un groupe qui propose des albums où les gens peuvent s’évader et qu’ils ressentent cette intensité


L'énergie concentrée, l'intensité de ce dernier disque trahit une sorte de rage, toujours concentrée mais jamais retenue. Les causes qui vous touchent alimentent-elles cette énergie palpable dans les morceaux que vous avez écrits récemment ?

Je pense que comme tu le disais, dans le Monde dans lequel nous sommes, c’est facile d’enrager (Rires) !
En tant que personne, depuis que je suis enfant, j'ai toujours eu cette énergie et je n'ai jamais vraiment compris où la déverser. J'ai été diagnostiqué TDAH -je ne comprenais pas jusqu’à cette année mais c'était évident pour tout le monde qui me connaît- j'aime le fait qu’Architects soit un groupe qui propose des albums où les gens peuvent s’évader et qu’ils ressentent cette intensité, que ce soit à nos concerts ou au moment de pratiquer du sport... Enfant, je m’évadais quand j'écoutais Linkin Park et Papa Roach… J'avais le sentiment que ces groupes me comprenaient et j'ai senti que j'avais eu leur énergie… J'espère donc que notre musique provoque ce même sentiment et je suis fier si c’est le cas, que les gens se connectent comme moi : c'est un sentiment tellement incroyable !


La dernière chanson est une ballade que vous chantez avec Sia…

… (Rires) J’adorerais que ça soit le cas !
Mais les gens oublient notre histoire, je pense notamment à notre troisième album "Hollow Crown" dont les gens parlent beaucoup et la dernière chanson de cet album est également une ballade. Et à l’époque, c’était le moment le plus fort lorsque nous étions sur scène. Les gens oublient que nous avons toujours eu ce style de chansons et ces moments dans nos albums. D’ailleurs, "Daybreaker", l’album que nous avons sorti quelque temps plus tard, il y a certes les chansons les plus heavy comme ‘These Colours Don't Run’ ou ‘Alpha Omega’ mais ce n’est pas le cas de tout le reste de l’album.
C'est intéressant mais la fin de ‘Chandelier’ me rappelle la fin de ‘Hollow Crown’ : on revient dans ce style de chant que je n’avais pas fait depuis un moment.
Mais c’est vrai quand nous avons fait cette chanson, je me suis dit que nous ne l'avions pas fait depuis des années. Je pense que les gens seront intrigués parce que c'est vraiment une chanson dépressive.


Architects, c’est le succès de quatre gars normaux qui ne sont pas des rockstars !


Pourrait-on dire que la dernière chanson, ‘Chandelier’, représente la nouvelle philosophie d'Architects que l'on peut écouter dans votre musique : une chanson sombre qui célèbre la fragilité de la vie comme la flamme d'un chandelier ?

Je pense que oui. Je pense aussi qu’on avance avec le groupe ! Je crois qu’il ne faut pas toujours être dans la morosité, dans le sombre. Architects, c’est le succès de quatre gars normaux qui ne sont pas des rockstars ! J’embrasse mon chien tous les jours. Je jardine. Je ne suis pas une rockstar. Et c’est la même chose pour Dan qui s’occupe de ses enfants. Nous ne sommes pas cool. Nous sommes des mecs qui adorent ce qu’ils font et cela plaît aux gens parce que c'est tout simplement réel. Mais j’adore vraiment ce que je fais : c’est ma vie ! Je suis le plus grand fan d’Architects et je suis ravi d’être le frontman de ce groupe.


Justement en tant que frontman, l'évolution de ton chant est impressionnante depuis les albums 'Holy Hell' et même 'For those that Wish to Exist'. As-tu délibérément décidé d'élever les choses d'un cran ou s'agit-il d'une évolution naturelle ?

Tu sais, je suis très autocritique. Et parfois je me critique trop, un peu trop, mais j'ai pris des cours de chant avec un professeur pour cet album…


Ca me rappelle l'interview que nous avons fait avec Michael Akerfeld d’Opeth…

… Un chanteur incroyable…


Ça me coûte beaucoup de le dire mais je dois admettre que je suis vraiment fier de moi !




... qui nous avouait ne pas reconnaître sa voix sur un album, il avait l’impression de s’écouter sur un répondeur téléphonique…

En fait, je prends des cours de chant depuis un an et demi et le prof est incroyable. C’est une personne incroyable mais il a remis en évidence une partie de moi que je pensais disparue : notamment la confiance en moi…
Dans cet album, je voulais montrer que j’étais capable de la performance vocale que j’ai réalisée. Ça me coûte beaucoup de le dire mais je dois admettre que je suis vraiment fier de moi ! Il y a tant d’incroyables chanteurs que tu dois essayer d’être un des meilleurs.


Nous sommes pessimistes depuis le début de cette interview, mais il y a des raisons d’être optimistes. On sait que vous vous êtes engagés envers Sea Shepperd, je suppose que vous devez être très heureux de la sortie de Paul Watson ?

Oui, incroyable. C’est un mec super, une source d’inspiration…


Aucun des membres d'Architects ne mange de viande…

… Certains en mangent…


Est-ce un engagement ?


Pour moi, ce ne l’est pas autant que ça ne l’a été… En revanche, je suis engagé auprès de Sea Shepperd et Paul Watson. J’ai discuté avec son bras droit Omar (NdStruck : Omar Todd) de tout ce qui se passait, et notamment le fait d’être contrarié par ce que font les gouvernements parce que tout se passe autour de nous n’est pas bon… Je ne veux pas m’épancher plus que cela parce que je ne veux pas avoir de problème avec les pays en question, mais tout est question de pouvoir... Et pour finir sur le sujet, si le gouvernement français n’avait pas été là, il serait encore en prison…


Et concernant les autres engagements, comptes-tu créer une association de soutien pour Manchester United ?

Je l’ai appelé "Thérapie" (Rires) et je le pratique chaque semaine. Non, vraiment ce ne sont que des hauts et des bas, ce club !


Surtout bas actuellement…


Oui mais c'est bizarre avec Manchester United parce que nous sommes un des plus grands clubs du Monde. Le club a tout gagné et aujourd’hui, s’il devait gagner trois trophées, ce ne serait pas assez. C'est drôle parce que des clubs comme Arsenal peuvent ne rien gagner pendant sept ans avec Arteta aux manettes, personne ne dit rien !
C’est intéressant mais c’est la même chose avec le PSG qui n’a toujours pas gagné la Ligue des Champions depuis le temps, ce qui est fou quand tu y penses !


Même si nous avons atteint des sommets, je pense que nous avons encore beaucoup à réaliser !




Avec la tournée de Metallica puis celle de Linkin Park dans quelques semaines, pensez-vous avoir atteint votre apogée ? Quelle pourrait être la suite ?

Jouer dans ses mêmes endroits mais en tant que tête d’affiche : c’est ça la prochaine étape !
Même si nous avons atteint des sommets, je pense que nous avons encore beaucoup à réaliser ! Je suis très fier d’avoir l’opportunité de jouer en première partie des deux plus gros groupes de metal du Monde.


Nous avons commencé par la question que l'on t’a trop souvent posée, au contraire, quelle pourrait être celle que tu voudrais que je vous pose ou à laquelle tu rêverais de répondre ?

Quel est mon album préféré des Beatles ?


Et donc ?

Je ne peux pas te dire, ils sont tous bons !


Difficile de répondre mais mon titre préféré est ‘The Fool on the Hill’...

J'adore ‘The Fool on the Hill’.
Mais “Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band” est une tuerie. C’est peut-être le meilleur mais je change chaque mois…





Merci beaucoup !

(En français) "Merci beaucoup"


Merci à Noise et Gyvy pour leur contribution…


Plus d'informations sur http://www.myspace.com/architectsuk
 
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