Cela fait 25 ans que Shawter porte Dagoba sur les mers agitées de la scène metal. Ces 25 ans de carrière, de sacrifice, n'ont pourtant pas altéré la fougue du dernier membre originel du groupe qui se livre dans cette entrevue en évoquant les prises de risques artistiques pour continuer à prendre du plaisir et bien évidemment, les changements de line-ups...
Quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée et à laquelle tu aurais marre de répondre ?
Shawter : Euh… J'en ai marre de répondre à la question relative à tous les changements de
line-up…
On en parlera… Avant ça, nous souhaiterions évoquer "By Night" pour commencer. Cet album vous a vu prendre une part de risque en montrant une image plus accessible en proposant de l'électro proche de la synthwave. Quel bilan tires-tu de cet album ?
Le bilan est excellent parce qu'on a pu tourner énormément à l'international avec cette sortie. Et personnellement, c’est également un accomplissement parce qu’on essaye de proposer une facette différente du groupe album après album et l'électro prend une place importante dans ma vie et avoir réussi à l'inclure dans la discographie du groupe était quelque chose de très satisfaisant pour moi en tant que compositeur.
Si j'ai embrassé cette carrière, c'est justement pour me permettre de prendre des risques
Malgré tout, n'as-tu pas hésité avant de te lancer dans cet album sachant que le public metal n'est pas facile : on se souvient de "Host" de Paradise Lost dans le temps qui n’a pas été reconnu à sa juste valeur ou encore Kreator avec "Andorama". N’as-tu pas hésité de te lancer dans ce pari risqué qu’était "By Night" ?
Non : j'estime que si j'ai embrassé cette carrière, c'est justement pour me permettre de prendre des risques ! Si c'est pour avoir un travail normal, régulier, qui me rapporterait plus d'argent, je l'aurais fait en mettant tous les jours le même costume, en faisant le même trajet, en disant bonjour au même manager qui m'aurait demandé de boire le même café à la même heure, à la même pause… Si je fais ce métier, c'est pour justement m’octroyer le droit de prendre ces risques.
Les auditeurs ou les journalistes parlent de risques, mais moi je parle d'amusement !
Tu te fais plaisir avant tout, bien sûr.
Exactement !
Malgré tout en live, on a noté l'absence de titres de "By Night". Est-ce que c'est provisoire ou ces titres ont du mal à s'intégrer dans votre setlist ?
On a exclu des titres de "By Night" seulement depuis quatre concerts. Et c'était vraiment pour des raisons logistiques parce que nous étions en festival et on avait soit 45 minutes, soit une heure de
set : on a donc pris le parti d'intégrer des nouveaux
singles de "Different Breed" qui venait fraîchement de sortir, on a voulu axer ces
setlists particulièrement sur l'agressivité…
Niveau label, vous avez pas mal bougé : Century Media avec Sony puis Napalm Records et aujourd’hui, vous revenez chez Verycords. La question est de savoir si le travail des précédentes majors n’était à la hauteur de vos attentes ?
Pas du tout, il était à la hauteur de nos attentes ! Chez Sony, avec "Black Nova", on a connu un succès inespéré sachant qu’il intervenait après un petit tremblement au sein de l’effectif et que le public a eu du mal à digérer. Pourtant ça nous a amené sur la plus belle tournée qu'on ait connue jusqu'à présent : une tournée de cinq ans sur quatre continents… Donc on était très satisfaits du travail de Sony. Après malheureusement -si mes souvenirs sont bons- le directeur artistique qui était très axé metal a changé de maison et ça a été plus compliqué pour l'intégralité de leur catalogue metal de survivre chez eux.
Ensuite concernant notre retour chez Verycords, on avait déjà fait deux albums avec eux, "Post Mortem Nihil Est" et "Tales of the Black Dawn" et on aurait pu sortir "By Night" chez eux mais leur offre est arrivée quelques heures après la signature chez Napalm Records. Aujourd’hui, on a eu l'occasion de revenir dans la maison Verycords et ça s'est fait naturellement !
On s’aperçoit que tous tes choix sont guidés par la liberté finalement…
Bien sûr.
On ne se sépare jamais d'un bon élément avec plaisir
On va revenir sur le line-up dont on parlait en début d’interview. Ce line-up a justement pas mal évolué : tu es le dernier membre originel et depuis 2018 il y a pas mal de renouvellement. La question est de savoir si c’est si dur de travailler avec toi ou est-ce difficile de trouver des personnes aussi motivées que toi pour défendre le travail de Dagoba ?
Probablement les deux, mon capitaine ! Mais ce que je me veux surtout signaler et qu'il faut que ça soit vraiment une bonne fois pour toutes compris par tout le monde, c’est qu’on ne se sépare jamais d'un bon élément avec plaisir. On sait que ça va déstabiliser les fans, on sait que ça va être galère de retrouver quelqu'un d'un niveau équivalent. C'est chiant : ce n'est donc jamais fait avec gaieté de cœur. En revanche, on a nos valeurs et l'une d'entre elles, c'est de ne pas laver le linge sale en public. Quoi que soit ce qui peut être dit, le navire Dagoba continue sa route. Et il faut que les gens comprennent aussi qu'on a 25 ans de carrière -on a commencé très jeunes- et que dans la vie de tout homme, à un moment, tu rencontres une femme, tu te maries, tu as un enfant, parfois des jumeaux, comme ça a pu arriver pour certains ex-membres du groupe et à un moment, maman demande que tu restes à la maison, c'est fini le délire où tu pars six mois de concert par an, et c'est tout à fait compréhensible. Donc hormis une personnalité qui a voulu exposer en public des faits mensongers -très probablement sous le fait de l'émotion et je lui pardonne- les faits sont là, on continue… Et une fois de plus, on n'a pas fait tout ça avec joie.
Lors de ces 25 ans, toi, n’as-tu pas traversé des moments de déceptions…
Bien évidemment.
Ca m'a coûté dans ma vie personnelle de faire passer Dagoba avant tout !
… qui auraient pu tout te faire abandonner ?
Non, je n’ai jamais envisagé de laisser tomber. En revanche, ça m'a coûté dans ma vie personnelle de faire passer Dagoba avant tout ! Ça a été évidemment des sacrifices mais j'ai la chance de partager ma vie avec une musicienne qui comprend ces sacrifices.
Tu as évoqué Dagoba, ses 25 ans de carrière… Quel regard portes-tu sur les évolutions du groupe et n’est-ce pas compliqué après tant d’années de trouver de la motivation et des idées ?
Concernant la motivation, c'est un métier passion. Mais c'est personnel à chacun : par exemple, je suis passionné de chasse sous-marine, de football, de sport et par Dagoba… et ces passions ne se sont jamais éteintes.
Même si ça doit être compliqué de supporter l'OM aujourd'hui...
(Sourire) Non, justement, c'est plus facile. Il faut supporter quand ça va mal… Après je ne sais pas si c'est dû à ma personnalité, mais mes passions n'ont pas tendance à s'éteindre. Concernant les idées, ce n'est pas compliqué parce que, comme je te l'ai dit précédemment, mon
process d'écriture est de me retourner sur notre discographie et me demander ce que je n’ai pas encore fait. C'est une façon assez facile de ne pas s'ennuyer et de rester motivé.
Et justement ce nouvel album, c’est "Different Breed" qui arrive très vite après "By Night". Etais-tu particulièrement inspiré, motivé justement pour ce nouvel album pour le sortir aussi rapidement ?
Non. Si je reprends la discographie du groupe, historiquement il ne se passe rarement plus de trois ans entre chaque album. C'est arrivé deux fois, la première fois entre "Face the Colossus" et "Post Mortem Nihil Est" , il y a eu un peu plus de trois ans parce que les ex-membres du groupe m'avaient demandé du temps pour amener leurs compos. J'ai donc attendu -même si elles ne sont jamais arrivées- et ça a mis un peu plus de temps. Et entre "Black Nova" et "By Night", il s'est passé cinq ans parce qu'on a fait une tournée hallucinante de cinq ans… Mais sinon tous les autres sont intervenus entre deux ans et deux ans et demi d'intervalle.
Le titre de cet album est donc espèce différente. Elle évoque l'espèce humaine, je suppose…
Ma propre espèce !
La question est de savoir -avec la pochette qui propose un minotaure- si l’idée est que l'humain a des contradictions, de l'amour mais aussi de la bestialité ?
J'apprécie déjà le fait que tu aies ta propre interprétation !
Mais ce n'est pas celle-ci...
Si, si, ça peut l'être… On a fait faire un tableau par un peintre et souvent quand on parle de peinture, d'art en général, c'est bien que ça évoque une interprétation propre à chacun. Je suis donc content que tu aies la tiennes, et elle me va tout à fait. Après, si j'avais la mienne, elle est de faire un petit clin d'œil avec ce que je viens de dire c'est à dire qu'on essaye de proposer un truc différent album après album, et cette fois-ci c'était le moyen vraiment d'assumer les propos, de dire vous avez compris maintenant, c'est bon (Rires)…
Et ce tableau, il est chez toi aujourd'hui ?
Il n'est pas encore chez moi parce que l’artiste Mathieu Questel n'a pas encore pu me le livrer mais bientôt il trônera effectivement dans mon studio.
Tu n’as donc pas dû jouer des coudes pour le récupérer contrairement à Neige d’Alcest dont le tableau dont est extrait le visuel de son dernier album avait l’objet d’offres ?
D’autres personnes et pas des moindres sont intéressées pour l'acquérir. Pour ne rien te cacher, quand le tableau a été fini dans son atelier, il y a quelqu'un du
board des Daft Punk qui est tombé sur le tableau et qui le voulait pour un projet les concernant... Mais bon, ils ne l’ont pas eu parce que c’est le mien : je l’avais commandé mesure donc ils n’allaient pas me le piquer comme ça (Rires)….
Le disque est court, 40 minutes et pas plus. Est-ce que c'était important pour vous d'aller à l'essentiel et effectivement aussi quelque part retrouver le format des albums vinyle ?
Je n’ai pas calculé comme ça. En fait, je calcule le temps des albums et les temps de
set sur scène de façon assez cocasse (Sourire), je me base sur mon écoute de mes artistes préférés. En général, je me fais chier au bout de 40 minutes quand j'écoute mes artistes préférés et je me fais assez chier en concert quand ça passe une heure de
set. Donc je me dis humblement que si même en écoutant des "génies" qui me touchent profondément, j'arrive à m'ennuyer au bout de 40 minutes, je ne vois pas pourquoi mes auditeurs ne s'ennuieraient pas au bout de au bout de 40 minutes à écouter nos chansons : c'est donc comme ça que je fixe les longueurs de
set (Rires)...
J'ai voulu retrouver sur chaque titre, chaque moment cette plénitude dans l'amusement.
Cet album est court mais à son écoute, on a le sentiment d'avoir écouté une sorte d'anthologie du son Dagoba, de ses différentes facettes. Est-ce que c'était l'idée ?
Bien vu, c'est exactement ça. Effectivement, j'ai changé de
process. D'habitude, sur les huit précédents albums, je me suis retourné avant chaque composition en me disant ce que j’avais déjà fait et ce que je pourrais faire de neuf, que ce soit de l'électro ou des morceaux plus longs, un truc différent au chant ou un tel instrument… Pour cet album, je me suis retourné en demandant à quel moment dans ma discographie je me suis vraiment amusé à fond, avec une banane de fou au moment d’appuyer sur "Ctrl + S" en studio… J'ai fait ce travail de
listing et j'ai voulu retrouver sur chaque titre, chaque moment cette plénitude dans l'amusement.
On retrouve toute la force métallique de Dagoba avec notamment un titre comme ‘Distant Cry’. On imagine bien ce titre court, percutant et sauvage cartonner sur scène. L’idée était-elle de proposer un titre purement sauvage, quasi death pour montrer que c’était une facette du groupe ?
Oui, après je le trouve plus punk que death finalement dans son tempo. En revanche, on n’a pas fait ce titre dans l’optique de montrer ce qu'on est capable de faire. Mais oui, c’est quelque chose qui nous plait : ces rythmes
thrashisants dans les couplets font partie de Dagoba et on avait envie d’en mettre pour réveiller un peu l'auditoire (Sourire)…
Cette alternance est un process naturel, c'est un peu notre touche...
Mais on n’a pas le temps de s’ennuyer avec des morceaux comme ‘Minotaur’, ‘Phoenix Noir’ et ‘Cerberus’ qui montrent la même brutalité, quasi death, mais justement avec du chant clair pour contrebalancer la violence pour un résultat convaincant. L’idée était-elle de créer des titres à ambiances ?
L'alternance
growl et chant clair a toujours été mise à l'honneur dans notre discographie. Et il en va de même pour ces riffs black/ death… Cette alternance est un
process naturel, c'est un peu notre touche...
Tu évoquais le côté thrash. Quand justement vous sonnez plus méchant, on trouve que justement l'idée death prend le dessus sur le côté thrash, mais on a le sentiment que vous en avez conscience en travaillant le titre considérant que du death pur jus pourrait être compliqué dans l'avenir ?
Je ne saurais pas te dire. Au départ, l'idée dans Dagoba est de faire la musique que j'ai envie d'entendre : je me fous du qu’en dira-t-on. Cette formule là ça me plaît, je ne me pose pas la question : "il y a un riff death, il faut forcément que je chante en voix grave ou il y a un riff black, il faudrait que je commence à envoyer des cris d'aigle ou je ne sais quoi…" (Sourire). Je fais juste ce que j'ai envie d'entendre et si ça donne à la fin cette recette et cette formule qui est un peu plus ambiante -comme tu l'as dit- c’est ce que représente Dagoba, finalement.
On parlait d'anthologie et que ce nouvel album "Different Breed" représente toutes les différentes facettes du groupe. ‘Arrival of the Dead’ et le titre éponyme donnent l'impression d'être proche du son de le précédent album, "By Night" mais avec une force en plus, comme si vous aviez voulu rester dans le ton de "By Night" mais rajouter un côté musclé…
Honnêtement, je suis content quand j'ai de telles analyses parce que j'ai vraiment la tête dans le guidon et je n'ai pas de plan de route en faisant des choses estimant que ça va plaire. Mais effectivement dans ‘Different Breed’, il y a sur le pont des sonorités électro qu'on peut retrouver sur "By Night" mais qu'on peut aussi retrouver sur notre tout premier album. Ça a toujours fait partie de la recette et je ne me dis pas que ça va ressembler à telle ou telle période : je compose juste un riff et après, je le fais tourner, tourner, tourner et au bout d'un moment je me demande quel arrangement intéressant je pourrais proposer et tantôt, c'est du violon et tantôt c'est du synthé…
Je n'ai pas une feuille de route
Toujours dans cette idée d'anthologie, on retrouve à ‘At the End of the Day’ et ‘Vega’ qui ont un côté metalcore, metal moderne américain que l'on retrouvait également sur "By Night". Ces titres dégagent un gros potentiel avec ce subtil équilibre entre force et mélodie. As-tu composé ces titres dans l’optique de plaire au public international ?
Avant toute chose, ce sont les titres qui me plaisent : je suis Marseillais avant d'être Américain (Sourire) ! Tant mieux si ça peut plaire aux Américains. Mais comme je te dis, je n'ai pas une feuille de route en me disant qu’il faut attaquer le marché américain, il faut attaquer le marché chinois. On n'a pas ce genre de démarche. On avance et advienne que pourra…
Et enfin, il y a ce concept ‘Genese15’ donne l'impression d'un cri de colère, d'une renaissance tandis que l'outro, justement ‘Alpha’, semble être comme une fin mélancolique, comme la fin de quelque chose ?
Ce n'est pas une renaissance mais c'est tout simplement l'histoire d'une naissance, parce que c'est un peu l'idée de ma naissance dans la scène metal et dans Dagoba ; c’est arrivé tellement tôt dans ma vie que je n'ai pas trop de souvenirs entre quand je suis né et quand je suis rentré dans ce groupe, finalement (Rires). C'est donc pour ça qu'il y a cette brutalité entre ces pleurs et soudainement Dagoba qui apparaît.
Et concernant l'outro, l'idée principale était de changer un peu la structure de l'album. Précédemment, on proposait toujours -au milieu de l'album- un interlude calme, orchestral ou du moins instrumental pour reposer l'oreille de l'auditeur. Pour cet album, on voulait un peu changer, faire un petit
twist et mettre ce côté instrumental à la fin de l'album. Et ça aurait été un peu spécial de proposer un petit interlude d'une minute donc autant proposer une vraie pièce en guise d’outro.
Mais nous sommes bien d’accord que cet album et sa construction évoque le concept d’une vie…
C’est ça. C'est clairement ça. Comme je te disais, tu as interprété "Different Breed" comme l'espèce humaine mais je l'interprète comme ma propre espèce : le concept pourrait être un début et une fin… mais en tout cas que de l'album (Rires) !
Et enfin pour le Marseillais que tu es, on ne pouvait pas évoquer les Jeux Olympiques et l'arrivée de la flamme à Marseille. Qu’as-tu pensé de la ferveur populaire autour de cette flamme qui a montré justement la chaleur de la ville et sa capacité à faire la fête sans abus est loin de ce qu'on peut avoir comme a priori justement sur Marseille ?
J'ai toujours su en étant habitant de Marseille qu’il avait un certain
bashing de la part des médias -qui sont pour la plupart parisiens- et je ne sais pas si c'était pour des raisons politiques ou pour l'idée de garder le tourisme au maximum sur Paris et un peu moins dans notre belle ville marseillaise, mais en tout cas, il y a clairement eu un avant et un après Bataclan. Ca a été un tournant majeur. Avant le Bataclan, tu allumais la télé -il y avait Zone Interdite, Enquête Exclusive, Enquête d'Action…- et c'était tout le temps les quartiers Nord, les fusillades, les Kalachnikov… et d'un coup, le Bataclan. Et là, le monde a constaté que la violence était ailleurs aussi : la violence n’est pas qu’à Marseille !
Ensuite, il y a eu aussi le télétravail aussi qui fait qu'il y a beaucoup de Parisiens qui ont investi Marseille et on le voit parce que ça fait monter les prix des loyers et de la consommation…
Mais pour revenir à ta question, cette flamme a mis un
focus positif sur ce qu'est devenu Marseille et qui représente une certaine réalité, c'est à dire une ferveur, une chaleur... On a un peu rebattu les cartes : la misère elle est un peu partout, le soleil il est un peu partout…
Non, non, pas le soleil qu’on ne voit plus du tout ici….
(Rires) Je parle de soleil d'intérieur. C'est bien que ces cartes aient été rebattues, c'est un juste retour des choses.
Et pour revenir sur cet album, quelles sont tes attentes ?
Qu’il puisse nous permettre de retourner dans certains endroits du monde, refouler les planches de certains gros festivals ou de certaines salles que certains membres du groupe n'ont pas encore eu l'occasion de découvrir.
Et tu penses à quel pays en particulier ?
Particulièrement, le Japon et l'Asie parce que je sais que Kawa (NdStruck : Kawa Koshigero, basse) est un grand fan de culture japonaise et il n'a jamais eu l'occasion d'y aller. Je lui ai promis qu'on ferait tout pour l'amener avec le groupe. Après, il y a certains membres qui voulaient absolument retourner en Chine, d’autres qui ne sont jamais allés aux Etats-Unis en tant que musiciens… Ce sont donc des petits jalons qu'on a envie d'avoir avec cet album… Et ensuite, comme pour tous les autres albums, se régaler à faire notre si beau métier en tournée (Sourire)…
Et avant de se quitter, on a commencé par la question qu'on a trop souvent posé, au contraire quelle est celle que tu souhaiterais que je te pose ou à laquelle tu rêverais de répondre ?
(Silence) Honnêtement, aucune en particulier…
Ce que je te propose, si tu le souhaites, c'est que lors de notre prochaine rencontre, on commence par cette question à laquelle tu auras réfléchi au préalable et ta réponse…
Ok ! Ca me va bien…
Merci
Merci à toi
Merci à Noise pour sa contribution...