Bonjour Glenn, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de devoir te présenter à nos lecteurs…
Glenn Hugues : … (Rires)…
… En effet, tu es considéré comme une légende qui a joué dans des groupes légendaires. Donc première question, comment vit-on le fait d’être une légende ?
Je suis encore vivant ! Regarde, avec plein de mes paires qui ont joué dans les Stones, les Who et Pink Floyd… nous sommes une petite ligue de survivants ! Il y en a quelques-uns uns qui nous ont quittés comme John Bonham, Tommy Bolin… pleins de gens qui sont morts, il y a pas mal de temps… Je suis un survivant ! J’ai eu un énorme problème d’addiction à la drogue, il y a de ça beaucoup, beaucoup d’années,. Nous le savons tous. Heureusement, nous sommes revenus de ce style de vie de fou et je suis là, à planter le drapeau avec cet album, un album de gros rock… Et je suis très honoré de faire partie de ce mouvement !
Avec ce statut, tu dois recevoir un nombre considérable de propositions pour participer à des projets. Comment choisit-on celui de Black Country Communion qui est ton actualité ?
Effectivement, je suis un homme très chanceux parce que chaque semaine, j’ai des offres pour faire ci ou ça… Mais je ne fais plus trop de choses… J’ai eu beaucoup de chance de beaucoup travailler tout le long de ma carrière et maintenant, je ne veux faire que ceux qui me font vibrer. Donc, quand j’ai rencontré Joe Bonamassa, il y a quelques années de ça. Joe et moi-même sommes devenus très bons amis. Nous avons dîné pas mal de fois ensemble, et nous avons commencé à écrire de la musique pendant ces trois dernières années. Et il y a sept mois, nous sommes arrivés à un point où nous nous sommes dis : "Ok, nous sommes de très bons amis mais maintenant faisons un album !". Mais la question était de savoir si nous allions faire un album de Joe et Glenn ou de former un groupe, un groupe qui conquerrait le monde… Et j’ai dis : "Allons conquérir le monde !" (Sourire).
Nous avons donc formé un groupe avec Jason Bonham, le fils de John, et Derek Sherinian que tes lecteurs -vraisemblablement fans de Dream Theater- doivent connaître… Derek Sherinian qui est également un ami de vingt ans sachant que, quand j’ai vu ce qu’il avait fait avec Dream Theater, je me suis dis qu’il fallait que je joue avec ce mec parce qu’il est super.
Mais tu n’avais pas peur que jouer avec Derek Sherinian qui est connu pour être un…
… (Il coupe) un virtuose du rock progressif ?
Exactement !
Derek est un mec qui doit être focalisé dans un groupe. La première chanson que nous avons enregistrée est "Sista Jane" que j’ai écrite avec Joe. Nous étions en train de l’enregistrer et au moment du solo de Derek, je l’ai pointé du doigt d’une façon de dire : Solo ! (Rires) C’était le premier solo de Derek dans cet album et il a été fait dès la première prise ! J’aimerais que tous les gens qui lisent Music Waves sachent que c’est un album live, enregistré dans les conditions du live, sans overdub… sauf si la situation l’exigeait vraiment. Donc tous les soli, qu’ils soient de clavier ou de guitare, ont été faits live, dès la première prise. Cet album a été enregistré en quelques heures, en deux sessions pour la musique et deux sessions de chant !
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Ce procédé rend la musique un peu plus vraie en quelque sorte.
Exact ! Et la chose la plus folle dans tout ça, Jérôme, c’est que les quatre membres du groupe étaient réunis dans une pièce pour la première fois sans se connaître les uns, les autres… Bon, je connaissais Joe, Jason et Derek mais pas ensemble. Joe n’avait jamais rencontré Derek avant, tout comme Jason n’avait jamais rencontré Derek ! Donc, en fait, on était dans une pièce, certains se disaient bonjour sans se connaître (Rires) mais ça ne se ressent pas dans l’album : il sonne comme un groupe qui joue ensemble depuis des années !
Dans ces conditions, quel a été l’apport de Kevin Shirley dans la production ?
Enorme, énorme ! Même si Kevin voulait avoir les rênes, il voulait être sûr que l’album soit coercitif ! Personnellement, je suis rentré dans ce projet en mettant de côté tous mes trucs R’n’B, Joe est rentré dans ce projet en mettant de côté ses trucs blues… Et nous avons mis un album en boîte, pas un album de blues rock, funk rock ou je ne sais quoi. Non, un album de rock ! Le drapeau était planté !
Et prévois-tu de planter ce drapeau sur scène ?
Bien sûr ! J’ai mis ma carrière solo de côté ces trois derniers mois parce que j’ai fait le visuel de la pochette, j’ai fait la promo de cet album… J’ai décidé de mettre ma carrière solo de côté quelques temps et me concentrer sur cet album parce que quand cet album a été enregistré, ce n’était pas terminé pour moi pour autant : je dois faire le tour du monde pour parler à des gens comme toi, rencontrer la presse, faire le design du logo, faire en sorte que le livret soit beau… Justement j’aimerais connaître ton avis sur le logo ?
Il est pas mal du tout, je trouve !
Tu sais, Jérôme, quand j’ai fait le logo, on m’a demandé de le faire avec un designer mais j’ai refusé. En fait, je voulais faire un logo que les fans pourraient s’approprier comme celui d’AC/DC !
Et pour en revenir à la promo, Joe voulait que je sois la personne qui soit mise en avant. Joe se contente assez bien du fait de ne jouer que de la guitare, et moi, mon travail est d’être le chanteur principal, je suis le messager du groupe. De plus, je suis de la période des années 70 et la musique préférée de Joe vient de cette période. Joe, c’est d’abord le blues mais il est également très lié au rock ! Certains vont faire la fine bouche en disant que Joe est un guitariste blues comme Jimmy Page et Eric Clapton, mais ça ne les a pas empêchés de former Led Zeppelin et Cream ! C’est exactement la même chose : tu peux avoir un guitariste rock qui soit un bluesman !
Et après cette tournée, envisages-tu de continuer l’aventure avec un deuxième album ?
Bien sûr ! Mais avant, nous voulons jouer sur scène. Nous devons juste attendre que Joe finisse sa tournée. Ca devrait donc se faire l’an prochain.
Ce qui voudrait dire que tu as vraiment tout arrêté pour ce projet ?
J’ai tout arrêté ! La seule chose que tu dois probablement savoir, c’est que je vais jouer avec Heaven & Hell à Londres en Juillet pour Ronnie. Je vais jouer avec Tony, Geezer et Vinny (NdStruck : Tony Iommi, Geezer Butler, Vinny Appice) et Jorn Lande. Je vais faire ça parce que c’était un ami, Jérôme !
Mes principales préoccupations en ce moment c’est : faire mon hommage à Ronnie avec Heaven & Hell, et Black Country Communion qui est, en fait, ma carrière solo parce que je fais exactement ce que j’aurais fait dans ma carrière solo. Et le fait que je t’en parle à toi, j’en fasse la promo à travers le monde en est la preuve !
Et à propos de cet hommage à Ronnie avec Heaven & Hell, tu dois partager la scène avec Jorn Lande. Quel est ton avis sur lui ?
Jorn est un chanteur qui a grandi en écoutant David Coverdale. Tu peux entendre ça ! C’est un grand fan de Coverdale et un grand ami de Dio ! Je trouve que c’est super que Jorn chante avec nous à Londres, c’est merveilleux !
Toujours à propos de Ronnie et d’hommage, comment as-tu choisi les deux chansons que tu as chantées pendant son enterrement. Et comment as-tu réussi à contrôler tes émotions pour chanter dans ces conditions ?
Et bien, c’est encore une super question ! Ce que les gens ne savent probablement pas c’est que Ronnie Dio était un ami très proche. Et lorsqu’il nous a quittés, Wendy, la femme de Ronnie, m’a appelé pour que je chante et je lui ai répondu que je chanterais les chansons que Ronnie aimait à savoir "Coast To Coast", une de mes chansons que Ronnie adorait. Elle a accepté en me demandant si je pouvais également chanter "Catch The Rainbow"… Bien sûr que je pouvais ! J’aurais fait n’importe quoi pour elle !
Donc, j’ai chanté ces chansons en hommage à Ronnie. J’ai chanté pour les gens présents, mais j’ai surtout pour lui parce qu’il était la voix du Metal, mais aussi parce que c’était quelqu’un de doux, de bon, amusant et charitable, profondément humain !
C’était très, très triste à l’intérieur de l’église… Je ne pouvais pas regarder qui que ce soit parce que j’avais déjà chanté dans une église auparavant et j’avais pleuré en chantant… Donc, j’avais Wendy en face de moi, je savais qu’elle était très triste et je ne pouvais la regarder avant la fin parce que ce n’était pas une question de Glenn Hugues qui chante mais c’était d’être au service de lui, Ronnie, et de sa famille !
J’ai toujours été reconnaissant d’avoir eu une deuxième chance dans ma vie parce que j’ai vraiment été très mal à un moment donné. Et pouvoir honorer mes amis quand ils meurent, c’est la plus grande partie de ma vie : être au service de quelqu’un et spécialement quelqu’un comme Dio, quelqu’un d’aussi bon que Ronnie Dio !
L’une des premières réponses que tu as pu me faire aujourd’hui et de dire que tu étais toujours vivant… Penses-tu que des évènements comme le décès de Dio et d’autres amis ont changé ta façon de concevoir la musique ?
Tu sais, j’ai perdu beaucoup de gens ces dix dernières années et tous ces évènements entrent dans ma musique. C’est une partie du message pour moi… Tu sais, comme je te l’ai dis, la personne que tu as en face de toi pourrait être morte plusieurs fois. J’aurais pu perdre la vie à cause de cette folle addiction que j’avais il y a des années. Donc, Jérôme, chaque jour vraiment, je me lève soulagé en me disant : "Oh mon Dieu, je suis vivant !". Et je profite de la journée, non pas chaque minute en humant le parfum d’une fleur ou à regarder le ciel bleu en me disant : " Oh mon Dieu, je n’y crois pas !", mais plutôt en ayant la possibilité de chanter et avoir la possibilité d’écrire de la musique.
Et quelque part, penses-tu que ce soit une deuxième chance qu’on t’ait accordé pour délivrer un message ?
Je suis ici en tant que représentant des gens qui ont quitté : Ronnie, Phil (NdStruck : Lynott), Tommy Bolin, John Bonham, Bon Scott… Je suis encore sur cette Terre avec mes amis au Paradis qui me poussent à porter leur message ! J’accomplis leur travail, je suis leur messager ! Je suis un messager du rock, je suis un guide et je continuerais à faire cela jusqu’à ce que je les rejoigne au Paradis !
Je suis très bien dans mon corps aujourd’hui. Ce n’était pas le cas il y a quelques années : j’étais un peu différent… Aujourd’hui, j’ai ce drapeau qui s’appelle Black Country Communion, que nous avons planté dans le sol et il n’est pas prêt d’en être retiré !
Tu sembles vraiment fier de cet album…
… Plus fier que n’importe lequel autre que j’ai pu faire !
Est-ce que ça signifie que tu mets également de côté tout l’aspect R’n’B, funk, soul… de ta carrière ?
Ce que je peux te dire, Jérôme, c’est que l’an dernier j’ai écris un album, un album solo de Glenn Hugues, ça m’a pris six mois pour l’écrire ! Et en octobre dernier, j’ai fait un rêve et dans ce rêve, je me voyais jouer dans un groupe devant des milliers de personnes. Ca n’entrait pas dans le cadre des chansons que je venais d’écrire… Ces chansons étaient plus pour une audience funky, cool… Le rêve disait que je devais être sur scène à jouer de la musique hard rock… Les gens m’appellent "la voix du rock" et je dois être ce que les gens attendent de moi. Tu vois qui je suis ! Je suis exactement ce que je suis ! Tu as écouté l’album: je suis un chanteur de rock ! Je suis une star du rock de la période où les rock stars étaient des rocks stars ! Je suis une des derniers guides comme Robert Plant, Pete Townsend, Jimmy Page, Steven Tyler et Paul Rodgers !
Et justement en tant que "voix du rock", quel est ton avis sur l’actuelle scène hard rock ?
Et bien, tu sais, dans la communauté Metal, il y a deux types de métalleux. Il y a les fans des vieux classiques : Sabbath, Priest, Maiden et Metallica qui est de la vieille école maintenant, et il y a un nouvelle vague de Metal…
… Et dans cette vague, quels groupes te plaisent ?
Je ne sais pas trop de quoi il retourne mais c’est jeune, c’est une culture différente ! Tout ce que je sais, c’est que chaque fan a son idée de ce qu’est le Metal. Ma vision du Metal est d’avoir une musique qui claque, mais je veux entendre quelqu’un chanter, je veux entendre des mélodies : Halford, Dickinson, Dio… ces voix du Metal !
Tu sais ce que je n’aime pas ? C’est quand ça growle (Il imite)… Ce n’est pas pour moi et si tu en parles à Tommy Iommi, il te dira la même chose ! Mais je respecte tous ces jeunes fans de Metal, mais je n’irais pas aux même concerts qu’eux (Rires) !
Revenons à l’album si tu le veux bien. Si tu devais choisir un titre de ce nouvel album pour faire découvrir Black Country Communion à quelqu’un qui ne le connaîtrait pas, quel titre choisirais-tu de lui faire écouter ?
(Catégorique) Le premier morceau: "Black Country" !
Et pourquoi ?
Parce que je dis que je suis un messager et voici ma prophétie ! Tout est dit dès la première chanson qui te prend par les couilles (Sourire), et si ce n’est pas le cas, je te rembourse (Rires) !
Et le contenu des paroles dans tout ça ? Est-ce qu’il est spirituel comme dans tes albums solo ?
Tu sais ? Cet album est un album pour les gagnants ! Ce n’est pas un album pour les perdants ! C’est un album pour les gagnants. C’est un album que tu peux écouter tout le temps. C’est aussi un super album pour conduire, c’est un super album pour chanter… C’est un album pour les gagnants !
Mais concrètement que peut-il apporter aux personnes qui l’écoutent ?
C’est un album très inspirant pour moi ! En fait, c’est un album dans lequel je dis aux gens que je suis ici ! Tu sais, je n’ai jamais écris un album qui prône autant la vie. J’ai écris à propos de la tristesse, ce genre de trucs… mais dans cet album, je dis que je suis toujours vivant, je peux encore botter quelques culs (Rires) !
Sur cet album, il y a un titre, "Down Again" dont le final a des intonations très The Who…
…(Rires) Tu sais, c’est quelque chose… C’est une super question, Jérôme, parce qu’en fait, je t’explique pourquoi c’est une super question. Quand nous avons enregistré ce passage, nous jouions la chanson et soudain tout part dans ce sentiment : pendant que je jouais, je me demandais si les gens allaient reconnaître ce que c’était, mais c’est évident… A la base, c’est un remerciement parce que nous aimons les années 70. C’est une sorte de remerciement, d’hommage aux classiques rock !
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Sans transition, quel est ton meilleur souvenir d’artiste ?
Mon meilleur souvenir d’artiste (Il réfléchit)… serait d’avoir joué et écrit "Burn" avec Deep Purple dans les années 70. Parce que, tu sais, j’ai écris avec Blackmore, Coverdale, Lord et Paice dans un château en Angleterre. C’était fou d’avoir écris ces chansons et que l’album soit numéro un en Amérique ! Ca, c’est mon meilleur souvenir et j’avais vingt ans !
Tu as évoqué ton meilleur souvenir. Au contraire, quel serait le pire ?
Oh le pire ? Je pense le fait d’avoir été accroc à la drogue dans les années 80. Je n’étais plus capable de jouer, aussi bien sur scène qu’en studio : c’est comme si quelqu’un emmenait loin de toi toutes les choses de la vie que tu aimes faire…
La drogue avait pris une part si importante dans ma vie qu’elle m’empêchait d’être Glenn Hugues et c’est la chose que j’ai le plus détesté : quand ma musique, mon amour de l’art m’a été retiré parce que j’étais accroc à la drogue… Ce n’était pas joli ! Les drogues ne sont pas attirantes et je suis très reconnaissant d’être encore vivant !
Tu as cité Deep Purple, tout à l’heure. Tu n’es pas fatigué de voir ta carrière souvent résumée à ton passage dans ce groupe ?
Non ! Nous devons tous bénir ce moment ! Je veux dire par-là que tout artiste doit venir de quelque part… J’ai fait partie de Deep Purple il y a trente-cinq ans ! C’était il y a très longtemps ! Ma carrière est passée par plusieurs autres chemins depuis. Donc, je suis très fier des trois albums que j’ai faits avec Deep Purple : ce sont trois gros albums pour moi !
Deep Purple continue de tourner actuellement. Selon toi, est-ce possible de faire un concert réunissant tous les membres ayant joué dans ce groupe ?
(Catégorique) Ils ne me laisseront jamais jouer avec eux ! Plein de promoteurs autour du monde sont allés à leur agence pour demander que Glenn Hugues partage la scène avec Deep Purple, et ils ne m’ont jamais laissé jouer avec eux… Je pense qu’ils ont peur (Rires) !
Alors te verrais-tu travailler à nouveau avec d’anciens membres comme David Coverdale ?
David et moi-même allons faire quelque chose ! Jon et moi-même étions supposés faire quelque chose l’an dernier mais il n’est jamais venu : il m’a proposé de tourner avec lui mais j’ai refusé l’offre, j’étais trop occupé. Mais David et moi-même sommes de très bons amis et nous parlons tout le temps de faire un truc Hugues/Coverdale, mais toujours est-il que ça n’arrive pas !
Et sinon que voulais-tu faire quand tu étais gamin ?
Jouer au foot !
Et tu as vu les matchs de la Coupe du Monde ?
J’ai tout vu des retours de l’équipe de France (Rires) mais aussi celui de l’équipe d’Angleterre…
Et quelles sont tes favoris ?
Le Brésil ! J’aimerais que le Brésil gagne et tu sais pourquoi ? En raison de ses fans !
Sinon tu es fier de ce que tu es devenu ?
Très fier ! Je suis également fier du fait que mes parents soient fiers ! Je pense que si je n’étais pas redevenu clean, ma mère serait morte aujourd’hui. Je suis également un messager pour les gens qui ont été accrocs à la drogue et qui ne le sont plus !
Tu viens de citer tes parents. Comment un mec appelé Glenn par des parents fans de Glenn Miller, fan de Stevie Wonder et Marvin Gay… vient à jouer du hard rock ?
(Rires) Comme je te l’ai dis tout à l’heure, si tu viens à interviewer Robert Plant ou Paul Rodgers, ils te parleront de Robert Johnson. Quant à moi, je parle de mes influences qui sont les Beatles, puis j’ai écouté Stevie Wonder, puis Eric Clapton… Mes influences ont toujours été les noirs américains, les chanteurs de soul. Mais concernant mon chant, je suis vraiment un chanteur de rock anglais, un chanteur de hard rock anglais pur et dur !
Quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée ?
Et bien, je pense que c’est de savoir quel est le nom de mon chanteur préféré (Rires) !
Au contraire, quelle est la question que tu aimerais que je te pose ?
Comment j’ai survécu (Rires) ? J’ai réussi parce que je ne voulais pas mourir en échouant ! Je ne parle pas d’échec musical parce que je serais mort en ayant déjà sorti mes meilleurs albums mais je voulais survivre à l’addiction ! Pleins de mes amis n’ont pas survécu ! Je pense que l’addiction à la drogue -en ce qui me concerne la cocaïne- est démoniaque, c’est comme le diable : elle veut vous tuer !
Et tu veux faire passer ce message !
Je veux dire aux jeunes Français que les drogues n’ont rien d’attirant ! (Il martèle) Les drogues vous tueront !
Saurais-tu dire quelques mots français à ces jeunes ?
Non… En fait, je ne veux pas être ridicule. La culture et la langue française sont si incroyables que je ne veux pas être ridicule !
Avant de terminer, souhaiterais-tu passer un messager aux lecteurs français de Music Waves ?
Je pense que les jeunes de Paris et les fans de rock doivent se tenir prêt pour un grand galop avec Black Country Communion. Je pense que si tu dois acheter un album de rock cette année, c’est celui-ci !
Et prévois-tu de venir voir ce public français ?
Je viens jouer en Octobre simplement avec mon groupe solo parce que Joe continue de tourner jusqu’en Décembre. Mais j’ai décidé de garder le drapeau de Black Country Communion planté et je jouerais des spectacles solo. Et je serais donc en France en Octobre et je suis impatient de voir plein, plein de mes fans !
Merci pour cette interview !
Merci à toi, Jérôme. Tu es vraiment un mec cool et c’était un plaisir de discuter avec toi !
Un grand merci à Olivier et Roger de Replica, ainsi que Loloceltic, Mr. Blue, Nuno777, Nicofred, et Childeric Thor pour leur contribution à cette interview.
Plus d'informations sur http://www.bccommunion.com