DANKO JONES (29 AVRIL 2010)

Bonjour Danko, question traditionnelle : peux-tu te présenter, toi et ton groupe à nos lecteurs qui ne vous connaîtraient pas ?
Danko Jones : Bien sûr ! Je suis Danko Jones, j’ai fondé un trio qui porte mon nom mais nous sommes un groupe malgré tout. Nous venons de Toronto, Canada, nous tournons depuis quatorze ans et nous sortons juste notre sixième album studio qui s’appelle "Below The Belt" et qui sort en mai.
Nous sommes un groupe de hard rock, nous tournons beaucoup en jouant du rock et nous adorons ça… Et c’est pas mal comme présentation aux lecteurs de Music Waves, non (Rires) ?

C’est parfait. Comme tu l’as dis ton actualité est la sortie de l’album "Below The Belt". Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Et bien, je veux dire qu’il ne faut pas voir une fixation imagée derrière ce titre (Rires) ! "Below The Belt" est un titre qui marche pour le sexe mais c’est aussi un terme utilisé en boxe à savoir qu’on n’a pas le droit de frapper en dessous de la ceinture… Et c’est surtout la notion de punch, de coup que nous voulons faire ressortir. Nous voulions que cet album donne la sensation d’un coup en pleine face à l’auditeur… Et je pense que musicalement, nous avons réussi ce pari… Donc, je pense que c’est une sorte de métaphore pour définir notre musique.

Les tubes de Danko Jones traitent d’homme avec un cœur brisé…
(Il coupe) Pas nécessairement, il y a des chansons dans lesquelles je parle de ce que sont les femmes… mais ça n’a pas d’importance !
Parce que je suis un homme, je chante dans une perspective masculine, c’est d’abord et avant tout mon expérience : je suis un mâle et ce sont des expériences de mâle (Rires) ! Je ne peux pas vraiment parler pour les femmes…

… Est-ce que pour autant on peut conclure que ta musique soit faite pour les hommes ?
Non ! Elle est faite aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Quand nous jouons, c’est souvent du cinquante/cinquante dans la foule et c’est super. Il y a un groove dans ces salles que seuls les deux peuvent créer !

Pour cet album, il semblerait que tu aies changé ta façon de parler de l’amour notamment sous un angle plus mâture…
(Dubitatif) Ouais… Mais il y a aussi des chansons très immatures voire revanchardes d’une certaine façon dans leur approche. Mais il est évident que ce que tu dis a du sens dans le sens où dans cet album plus que les autres, je parle d’expérience…
Il y a un peu de ça, et c’est surtout que j’avais à raconter plein de nouvelles expériences… Oui, c’est un peu de ça mais ce n’est pas nécessairement le fait d’être plus mâture : c’est une perspective différente…

Selon toi, cette nouvelle perspective a influencé ta façon de composer ta musique ?
Ouais !

Et tu composes d’abord la musique ?
Ouais ! On fait du hard rock, tu vois ! On fait ça depuis quatorze ans : on sait comment on doit le faire. On sait ce qui sonne bien ou non, on sait comment on sonne et comment on veut sonner…
Donc, il y a plein de groupes que tu verras qui se demanderont quel genre de groupes ils sont, qu’est-ce qu’ils vont faire plus tard… Nous, nous savons ce que nous voulons faire : je peux d’ores et déjà te dire que l’album qui suivra celui-ci sera un putain d’album de hard rock !
Des groupes comme Motörhead, The Ramones, AC/DC, Slayer… tous savent comment ils sonnent, et ils savent déjà comment le prochain album sonnera, et tu veux déjà ce nouvel album car tu sais comment il sonnera !
Et j’espère pouvoir être -si ce n’est déjà le cas- inclus dans ce type de groupes… Je pense qu’il y a un petit club de groupes qui savent ce qu’ils veulent et que les gens savent comment ils sonnent : c’est très dur d’avoir une signature !

Et tu penses que Danko Jones a sa propre signature ?
J’aimerais penser que oui ! J’aimerais penser que toutes ces années de travail en tournée ont porté leurs fruits… Pas mal de gens nous disent que nous faisons toujours le même album, mais ce n’est pas le cas. Ce n’est pas que ce soit toujours le même album, mais nous voulons faire notre album parce que je pense que c’est très stimulant d’être dans des limites, de travailler dans des limites : c’est plus stimulant que de faire tout et n’importe quoi… C’est un challenge très compliqué que de renouveler son propre style !
C’est comme les paroles. Je ne vais pas écrire une chanson qui parle de sauver le monde ou les forêts. Je vais parler de sexe et des relations que les mecs et les filles ont ou n’ont pas… parce que notre musique est très sexuelle et je vais te demander quels sont les autres sujets que tu voudrais que je traite ? C’est comme le funk ou le R’n’B, ils parlent également des relations et personne ne demande pourquoi : parce que ce sont des musiques très sexuelles !

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Si on excepte "B-Sides", le précédent album, "Never Too Loud", a montré une évolution mélodique dans la discographie de Danko Jones…
Ouais…

… avec deux ans de recul, es-tu satisfait du résultat final ?
Oh ouais, mec ! Nous avons fait une putain de tournée avec Motörhead, Guns N’Roses… Et notamment durant ces tournées, "Never Too Loud" était le préféré des fans de Guns N’Roses.
Certes, cet album fait chier pas mal de personnes ! Ils n’aiment pas ce genre de chansons mid-tempo, mais dans le même temps, il nous a ouvert tant de portes que nous n’aurions jamais ouvertes autrement… Donc, nous sommes fiers de ça, nous sommes toujours fiers de ça… En tant que groupe, cet album m’a permis de chanter plus… Quand nous avons rencontré Nick Raskulinecz (NdStruck : producteur de "Never Too Loud" également connu pour ses travaux avec Foo Fighters, Stone Sour, Velvet Revolver, etc…), la première chose qu’il m’a dit, c’est qu’il mettrait des mélodies ! Et c’est une chose en termes de chant que je n’avais vraiment complètement embrassé… et que j’intègre dorénavant dans mon chant comme dans ce dernier album, sur certaines chansons…
Donc, pour cet album, c’est ce qu’il restera de "Never Too Loud" : l’aspect mélodique du chant. Mais dans le même temps, je voulais revenir aux hurlements. Donc, les deux cohabitent, ce n’est pas comme si nous nous étions dis que nous en avions assez de la façon de chanter de "Never Too Loud" et que nous voulions faire uniquement des hurlements… Non, j’ai chanté de façon mélodique. Je suis confortable maintenant avec ça. Donc gardons-le dans nos albums, mais je voulais entendre des grognements donc, nous les avons mélangés…

Pour en revenir à "Below The Belt", peut-on résumer l’album à la pochette, à savoir que Danko Jones se situe au milieu de la force rageuse du lion et la beauté mélodique de la femme ?
Ah, ah ! C’est une bonne façon de voir la pochette, mec ! C’est super : j’aime beaucoup !

Mais ce n’est pas ça ?
Non, ce n’est pas ça (Rires) ! Mais j’aime comment tu l’as interprété…
Hum, nous l’avons fait parce que nous trouvions ça cool (Rires) ! Mais il y a aussi ce côté Black Panthers dans cette photo… Tu sais, le lion a une image très forte, quelque chose que nous avons déjà utilisé dans notre précédent album, "Born A Lion". Je suis lion en thème astrologique : ça donne du sens pour ça !
Quant à la femme prise sur la photo, c’est une actrice de film porno. C’est une de mes actrices préférées: Ryley Steely. C’est une jolie fille des playground. Elle a dansé pour Kid Rock… Elle ne fera jamais quelque chose qu’elle ne voudra pas faire. C’est une image très forte de la femme, et le fait qu’elle soit derrière la chaise, on dirait que c’est mon garde du corps ! C’est quelque chose dont nous étions conscients. Nous ne voulions pas juste une fille en bikini sur laquelle je poserais mes pieds, nous voulions une image forte !
Le fait est qu’elle ait fait ce qu’elle a fait : c’est cool, je suis fan d’elle. Nous l’avons demandé personnellement, et nous l’avons eu et elle était également flattée qu’on pense à elle également : c’était cool !

La musique de Danko Jones trouve ses origines dans celle de groupes légendaires comme AC/DC, Motörhead ou Rose Tattoo. As-tu d’autres influences ?
Ouais, il y a en plein, mecs ! Comme Thin Lizzy, ZZ Top, une énorme influence pour moi, Kiss une grosse influence également, Black Flag, Bad Brains, Mind Threat, Birthday Party, Slayer, Metallica…

Et qu’est-ce que ça t’a fait d’ouvrir pour un de ces groupes notamment Motörhead pendant sa tournée européenne ?
C’est un honneur ! On a fait plein de tournées avec plein de groupes et c’est cool ! 99% ou 98% des groupes avec lesquels nous avons tourné étaient cools, pas d’inquiétudes, on se tapait sur les épaules à la fin des tournées… Et tourner avec des groupes que tu adores, c’est super !
En terme d’icône, c’est super de tourner avec Motörhead ! Les crews étaient presque aussi célèbres que le groupe (Rires) : ils étaient tous supers !
J’ai joué "Kill By Death" avec Lemmy plus de cinquante fois sur les trois/quatre dernières années. Je suis allé sur scène avec Motörhead plus de cinquante fois et ça, c’est un honneur, mec ! Et pour nous, ce fut une explosion : nous avons adoré cette tournée !

A propos de Motörhead : est-ce que comme Lemmy, tu penses que le trio est la meilleure formule pour ce type de musique rock directe et catchy que vous jouez ?
Je ne pense pas nécessairement que ce soit la formule la plus efficace mais l’instrumentation est la même, l’instrumentation de Motörhead, notre instrumentation est la même que Led Zeppelin et Black Sabbath : ça ne sonne pas différemment !
Mais le power trio est une structure. Pas nécessairement la bonne structure ou la meilleure : ça marche mieux pour certaines personnes…

Et c’est la meilleure pour Danko Jones…
Oui car je suis un joueur claquant et je pense que si nous avions un autre guitariste, ça sonnerait comme une vraie masse : ça pourrait être génial !
Ce que font les deux autres mecs, ils tiennent la baraque quand je me calme. La façon dont je joue et chante est très claquante quelques fois, et n'avoir rien que ces deux musiciens me permet de me reposer… Donc, nous n’avons pas nécessairement besoin d’un deuxième guitariste !

Vous avez également joué en première partie des Rolling Stones en 2002 à Toronto. Qu’est-ce que ça fait de rencontrer de telles légendes ?
Encore une fois, c’est comme pour Motörhead. Ce groupe est une icône encore plus importante : ce sont les Rolling Stones ! Le seul groupe plus grand que les Stones, c’était les Beatles…

… qui n’existent plus…
Exact, ils ne tournent plus (Rires) ! Et les Rolling Stones sont mon groupe préféré de tous les temps ! Et quand tu joues avec des groupes comme les Stones, c’est fou !
Nous avons ouvert pour eux, j’ai fait les balances, j’étais surpris, nous étions à la fin d’une longue tournée et c’était le dernier spectacle d’une longue tournée qui n’était pas forcément la meilleure… mais finir comme ça !
J’étais tellement fatigué, je n’avais pas dormi, nous avions dormi sur la banquette en attendant que le club ouvre. Et quand ça a ouvert, j’avais à peine dormi et donc tout semblait comme un rêve mais tu te dis que tu l’as fait !
Ensuite, j’étais assis sur un ampli en plein milieu du club en train de regarder Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts, Ron Wood jouaient "Hot Stuff" ou "Wild Horses". J’étais tellement fatigué au milieu de cette salle, la tournée était terminée, nous rentrions à la maison avec classe… Mais j’étais tellement fatigué que toutes les émotions rejaillissent et tu ne peux pas croire que ce moment ait pu arriver…

Et ce n’est pas intimidant de rencontrer de telles légendes ?
Je ne les ai pas rencontrés ce soir et je n’allais pas forcer la main, j’étais déjà content d’être là…
Si nous les avions rencontrés, ça aurait été super mais je n’allais pas forcer la main…
Mais une des personnes qui semblait cool, je ne l’ai pas rencontrée mais elle nous a regardé jouer : c’est la fille de Mick Jagger… car en fait dans le club, tout le monde voulait que l’on parte ! Tu te rends compte, tu rentres sur scène dans un club où vont jouer les Rolling Stones. Tout le monde dans ce club -qui devait contenir cinquante/cent personnes- voulait que l’on parte… mais c’était cool car je peux dire que je l’ai fait (Sourire) !

A ce propos, quel est ton meilleur souvenir en tant que musicien ?
Le meilleur souvenir est à venir !

Et à contrario, quel est le pire ?
Le plus mauvais c’est quand ton ampli meurt… C’est arrivé mais plus particulièrement quand tu ouvres pour des groupes, c’est difficile d’ouvrir parce que tout le monde vient pour les têtes d’affiche !

Sans transition, plein de groupes canadiens semblent avoir un complexe par rapport aux groupes américains. Est-ce le cas pour Danko Jones ?
Un complexe ? Non ! Nous n’avons pas de complexe !

Il y a une époque où tu as joué avec un bandeau sur l’œil…
Oh oui, c’était il y a quelques années…

C’était pour raison médicale ?
Ouais, c’était pour raison médicale. J’avais un problème à l’œil, j’ai dû subir une intervention chirurgicale… J’avais perdu la vue avant l’opération. Ca va mieux maintenant mais quand je suis vraiment fatigué, je ne peux pas conduire sans lunettes.
Et donc, j’avais mis un bandeau sur mon œil parce que nous avions une tournée prévue et nous ne pouvions pas l’annuler. Donc, j’ai fait l’opération et juste après, nous sommes venus tourner en France alors que je pouvais à peine marcher…
Ce n’était pas un gimmick ou un costume, c’était vraiment un bandeau postopératoire… Je portais ce bandeau parce que c’était une protection. Je sais que ça pouvait paraître stupide voire malsain de porter ça sur scène, mais ce bandeau protégeait et couvrait mon œil au cas où quelqu’un jetterait quelque chose !

Considères-tu Danko Jones comme faisant partie de la nouvelle vague des groupes de hard rock dont font partie Airbourne ou Koritni ?
Exact… J’aimerais te dire que ce n’est pas à moi de décider. Nous sommes souvent associés à de tels groupes ou vagues mais j’aimerais dire que nous faisons ce que nous faisons depuis quatorze ans : je ne sais pas depuis combien de temps Airbourne le fait…


Depuis moins longtemps…
Exact ! Nous, nous le faisons depuis très longtemps (Rires) ! Donc que nous fassions partie d’une nouvelle vague ou pas : nos quatorze ans de carrière parlent pour nous !

Quels groupes écoutes-tu actuellement ?
Plein de groupes, mec ! J’adore Broken Teeth d’Austin (Texas), j’adore Supagroup de Nouvelle Orléans, Louisiane, j’aime beaucoup Drunk Horse, ils sont supers…

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Questions Canada. Quels groupes ou musiciens canadiens respectes-tu le plus parmi les plus connus : Jeff Healey, Brian Adams, Nickelback… ?
J’adore Jeff… Mais puis-je répondre Rush ? Tu sais, j’ai grandi à Toronto. Rush est de Toronto. Tu ne peux pas ne pas aimer Rush, si tu es dans le rock. Tu ne peux pas dire que tu n’aimes pas Rush… Rush est très proche de moi… Tout comme Triumph ou Voivoid… J’adore Voivoid, c’est un des mes groupes préférés de tous les temps…

Imaginons que dans ton prochain album, tu puisses inviter une grande star canadienne : laquelle choisis-tu entre Melissa Auf Der Maur ou Céline Dion ?
Melissa Auf Der Maur ! Toute personne qui n’est pas aveugle choisira Melissa et en plus, elle est super cool !

Même question mais au masculin, qui choisis-tu entre James Labrie et Devin Townsend ?
Oh, c’est une bonne question ! Je n’ai jamais rencontré James mais j’ai rencontré Devin une fois et c’est un mec super sympa… Je ne sais pas ? Je dirais Devin, il est tellement talentueux !

Si tu devais choisir un titre de la discographie de Danko Jones pour faire découvrir le groupe à quelqu’un qui ne le connaîtrait pas : quel titre choisirais-tu et pourquoi ?
"Woogie Boogie" ! C’est une chanson que je voulais vraiment faire sur "We Sweat Blood", mais les autres membres du groupe m’en ont empêché comme le producteur : ça faisait trois contre un !
Mais quand on a eu l’occasion de jouer ce titre sur scène l’année d’après, il a été intégré dans l’album : c’est une de mes chansons préférées que j’ai jamais écrite. J’adore cette chanson !
Je choisirais donc "Woogie Boogie"» pour que les gens nous découvrent, mais je pourrais dire aussi "Invisible" et "Full Of Regret" qui est le premier single de ce dernier album : je suis très fier de ces chansons…
Mais en terme général, je suis très fier de pas mal de chansons de ce nouvel album, comme je suis très fier de "Invisible" ou "Woogie Boogie" !

Connais-tu des groupes français ?
Hum, Voivoid, Kataklysm qui sont des groupes canadiens francophones…

Oui, mais des groupes français ?
Français ? Gojira, bien sûr !

Connais-tu des mots français ?
Oui, j’ai fait du français jusqu’au grade 9 (NdStruck : l’équivalent de notre 3e) mais si je ne peux pas le parler, je peux le comprendre !

Que voulais-tu faire quand tu étais gamin ?
Je voulais une batterie ! Mais ma mère me disait : « Tu n’auras pas de batterie ! ». Je lui ai donc répondu : « Ok ! Alors je veux une guitare électrique ! » et elle me répondait : « Tu n’auras pas de guitare électrique ! ». Mais elle m’a quand même acheté une guitare acoustique car elle ne pouvait plus mettre la main sur sa raquette (Rires) !
Donc, j’ai pris des cours de guitare acoustique pendant six mois et j’ai abandonné… Et à Noël, j’ai eu ma guitare électrique pour débutant avec son ampli… J’ai toujours l’ampli mais j’ai vendu la guitare, il y a dix ans…
Donc, je voulais une batterie au début mais bon… ah non, je voulais un chien (Rires) !

Et es-tu fier de ce que tu es devenu ?
Je suis très fier ; je me suis sorti les tripes pour que ce jour avec toi, ici à Paris, se réalise ! Je me suis sorti les tripes donc oui, je suis très fier de ce que je suis devenu…

… et ta mère qui ne voulait pas t’acheter ta batterie/guitare ?
Oh, j’espère ! C’est très compliqué avec mes parents (Rires) ! J’ai quitté la maison il y a quelques années mais il y a quelques années quand j’y suis retourné, il y avait des invités aussi et mon père s’est tourné vers eux et a dit : « Vous voyez : on l’a soutenu et maintenant, voyez ce qu’il fait… ». Je n’ai jamais voulu croire qu’il ait pu dire ça…
Mais tu sais, je pense qu’ils sont fiers. Le principal pour eux est que j’aille bien et je pense que c’est le plus important pour eux !

Quelle est la question qu’on t’a le plus souvent posée ?
Hum… « Qu’est-ce qui est le mieux : jouer dans des festivals ou dans des clubs ? ». S’il te plait, ne me demande pas ça (Rires) !

Non, non, je te rassure. Et à l’inverse, quelle est la question que tu voudrais que je te pose ?
Tu m’en as posé de supers… Rien de plus ! J’ai adoré la question que tu m’as posée concernant le choix entre Céline Dion et Melissa Auf Der Maur (Rires) !

Avant de se quitter, souhaiterais-tu dire une dernière chose aux lecteurs de Music Waves ?
(En français dans le texte) « Bonjour, je m’appelle Danko Jones » et keep on fucking rock !
Et n’hésitez pas à visiter mon site www.DankoJones.com
Merci à toi, ça a été cool de discuter avec toi !


Et à notre tour de remercier Roger de Replica Records ainsi que Loloceltic pourvoyeur en chef de questions donnant lieu à des interviews aussi intéressantes…