Les Transalpins de Sleeping Romance se présentent à nous sous les traits de sa nouvelle chanteuse, la Française Lina Victoria... Nouvelle frontwoman doublée d'une nouvelle orientation musicale, metal alternatif... cependant, le succès sera-t-il au rendez-vous pour cette formation auparavant cataloguée metal symphonique ? Seuls l'avenir et l'accueil du public le diront... Quoi qu'il en soit, Music Waves valide la nouvelle orientation. Le début d'une longue romance ?
Quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée et à laquelle tu aurais marre de répondre ?
Lina Victoria : Oh ! Tu me prends de court ! C’est comment j’ai rejoint le groupe Sleeping Romance. Je ne dirais pas que j’en ai marre mais je dirais que la question a tellement été posée qu’effectivement la réponse est déjà sur Internet… Mais ça ne me pose pas de problème d’y répondre (Sourire)…
Et on ne te la posera pas… (NdStruck : Sleeping Romance venait de se séparer de sa précédente chanteuse, Fédérica Lanna et cherchait à la remplacer. Pendant le confinement, tout s’est fait sur Internet, Lina a vu l’annonce et a postulé en enregistrant ses chants sur les instrumentaux envoyés par le groupe)
(Rires)
L’actualité récente de Sleeping Romance a été marquée par la sortie de "We All Are Shadows" en 2022 qui fait suite à "Alba" sorti en 2017. Est-ce que le changement de line-up explique cette longue période entre deux sorties dans une industrie musicale qui demande des sorties plus rapprochées entre deux albums ?
Complétement ! Il y a plusieurs choses qui font qu’il y a eu cinq ans, ce qui est très trop long comme tu l’as justement noté, dans une industrie de la musique où on demande un album tous les ans et demi ou deux ans maximum.
En fait, il y a eu trois changements majeurs plus le Covid soit quatre facteurs en tout !
Covid effectivement qui a fait que finalement beaucoup de choses ont été annulées ou reportées parce que l’un de nous avait le Covid et qu’on ne pouvait pas se voir. Et pour mettre cinq personnes plus l’équipe de tournage si c’est un clip ou plus l’ingé son si c’est l’enregistrement, ça nous a fait peut-être reculer de neuf ou dix mois certains tournages.
Deuxièmement, il y a eu un changement de label : ce sont des contrats à signer, revoir, négocier… Ça a également beaucoup ralenti les choses sachant qu’on ne pouvait pas commencer certaines choses avant d’avoir signé.
Troisièmement, changement de chanteuse. Les compos avaient déjà été écrites depuis un petit moment -ça faisait deux ans qu’elles étaient prêtes…
Comme on partait de zéro, [...] on n’avait pas de consigne à respecter si ce
n’était d’être nous-mêmes…
… Finalement, vous repartez de zéro. C’est comme si on avait affaire à un nouveau groupe, tout ce qui avait fait par le passé était perdu… Tu parlais de compos déjà prêtes. Comment t’es-tu adaptée à ces titres qui initialement n’étaient pas faites pour toi ?
Il se trouve que par chance que Fédérica et moi avons une tessiture qui n’est pas si différente l’une de l’autre. Donc même si j’ai une voix un peu plus timbrée et que la sienne est beaucoup plus légère, je n’ai pas eu énormément de difficultés à reprendre les notes qui avaient été faites pour elle. Mes suggestions étaient de rajouter un peu de saturé par ci, par là et c’est en ça qu’on s’est adaptés et c’est ça qui fait la grosse différence.
Comme tu le dis, comme on partait de zéro, que de toutes façons, le style était différent, finalement, on n’avait pas de consigne à respecter si ce n’était d’être nous-mêmes…
Malgré tout, Sleeping Romance groupe italien fait sa promo française avec sa nouvelle chanteuse. Comment vous êtes-vous organisés dans cet exercice ?
Même si la petite dernière du groupe, assez naturellement, et comme dans tous mes projets, j’ai un peu tendance à prendre la main sur ce que je connais c’est-à-dire le marketing parce que je suis responsable marketing. Donc je vois les étapes par lesquelles il faut passer quand on est nouveaux sur le marché.
Nous avons la chance d’être à l’international, le groupe est en Itale, Federico (NdStruck : Federico Truzzi) le compositeur est en Allemagne, je suis en France : donc je m’occupe de la promo en France pour pénétrer le marché français !
Federico va donc faire le même travail de promo que toi aujourd’hui en Allemagne ?
Je suis complétement d’accord ! Mais c’est plus naturel chez moi de me dire que je vais travailler avec une agence pour faire la promotion. Comme tu le dis, on repart de zéro, ce sont nos premiers concerts en France… autant faire du bruit !
La pochette du nouvel album change également au niveau du graphisme. Les précédentes mettaient en avant une femme là où le nouvel album nous laisse dans le flou ? Que symbolise cette évolution et ce flou ?
A tort ou non, le groupe était pas mal affilié à ce qu’on appelle les
female fronted metal…
Mais c’est effectivement le cas, si on traduit textuellement le terme…
(Rires) C’est vrai, je suis une femme dans un groupe. Je ne dis pas que c’est faux, je dis juste que selon moi, ce ne devrait pas être la définition du groupe…
Et quelle serait cette définition selon toi ?
Aujourd’hui, nous faisons du metal alternatif… il se trouve juste qu’il y a une femme au chant !
On ne veut pas avoir de limite
En gros, vous passez d’une étiquette super restrictive à celle la plus vague possible…
C’est vrai ! En fait, on ne veut pas avoir de limite mais qu’il y ait quand même cette patte identifiable, une espèce de fil rouge autour duquel on peut faire ce qu’on veut et ne pas être bloqués !
En effet, avant que je le rejoigne, le groupe avait remarqué qu’ils étaient beaucoup définis par leur chanteuse. Cette volonté de ne pas mettre une femme au centre était de faire en sorte de s’identifier à autre chose et d’enlever cette étiquette restrictive.
Aujourd’hui, metal alternatif me va très bien parce que mes influences ne sont pas
female fronted metal qui est une définition typiquement européenne parce qu’aux Etats-Unis, les groupes à chanteuse ne sont pas qualifiés de
female fronted à commencer par Evanescence et tous ceux qui ont suivi qui sont mes influences principales et celles du groupe…
Et ça s’entend…
Merci, c’est un compliment (Sourire) !
Donc voilà, un peu d’où vient cette volonté de s’éloigner un petit peu de cette vision très féminine et cette représentation très féminisée dans nos visuels.
Tu l’as un peu évoqué, vous aviez sorti votre précédent album "Alba" en étant signé chez Napalm et vous voilà désormais avec NoCut mais tu ne nous as pas expliqué les raisons exactes de ce changement : une pression trop importante lorsque le groupe était signé chez le mastodonte Napalm ?
Très sincèrement, je n’étais pas là lorsque ça s’est passé mais j’ai eu des explications quant au changement de label. Ce qui m’a été rapporté, c’est qu’il n’y avait justement pas assez de pression… Il était peut-être trop tôt pour signer chez un mastodonte comme Napalm et de les rejoindre après seulement un album : ils ne les ont pas travaillés !
Désormais signés chez NoCut, il y a une vraie volonté de promouvoir Sleeping Romance et cet album en commençant par cette promo ici à Paris…
Pour le coup, je suis à l’initiative de cette journée promo parce que le label reste un label à taille humaine avec forcément moins de moyens. Napalm a l’époque aurait pu faire des choses comme celles-ci qu’ils n’ont pas faites ce qui fait que le groupe a voulu signer chez un label qui s’occupe du projet de façon un peu plus proche, de façon plus humaine…
La volonté du groupe était d’aller plus loin !
Sleeping Romance aurait pu se reposer sur ses acquis mais on sent une volonté chez vous de proposer des choses différentes : vous êtes parti du metal symphonique, épique et pour cet album on sent une pointe de death et de gothique qui donne à "We All Are Shadows" un aspect plus sombre… Comment perçois-tu ce ressenti à l’écoute de l’album ?
Complétement ! On voulait donner cet aspect plus sombre, plus gothique, plus alternatif sur certains titres, plus prog même dans ‘Stuck in your Head’… La volonté du groupe était d’aller plus loin !
Je dis "on" mais en fait, c’était surtout Federico qui est constamment dans la recherche de nouveaux sons. C’est quelque chose que j’aime vraiment chez lui : il ne reste jamais sur ce qu’il a fait, il essaie toujours de trouver quelque chose de nouveau, quelque chose d’inspiré, qui ne serait pas superficiel. Le but n’est pas faire quelque chose qui marche mais plutôt de faire quelque chose avec un sens derrière ! Ça force l’admiration quand je vois comme il travaille… Comme il est compositeur en dehors du metal, il puise ses influences ici et là et ça permet d’avoir cette richesse qu’on entend dans "We All Are Shadows" qui varie d’un morceau à l’autre.
Si je ne chante qu’en clean, c’est un peu comme si je marchais à cloche-pied
D’ailleurs vous incorporez quelques éléments indus notamment à l’écoute de ‘My Own Foe’ ? Cette fusion metal symphonique, indus et death est quelque chose que vous souhaitiez explorer sur cet album et que peut-être NoCut vous a permis, à l’inverse d’un Napalm ?
C’est vrai que nous sommes au carrefour de plusieurs styles et que les gens aiment les étiquettes tout simplement parce que c’est plus facilement vendable en termes de référencement, de marketing… On a beaucoup plus de facilité à vendre un groupe qui se met bien dans une case et qui l’assume complétement qu’un groupe qui va naviguer entre plusieurs influences… Je pense que ça a fait partie des choses qui n’ont pas forcément collé à l’époque.
Tu parlais de death, j’ai l’impression quand je chante que si je ne chante qu’en
clean, c’est un peu comme si je marchais à cloche-pied, j’ai l’impression qu’on m’empêche de déployer tout ce que je peux faire…
Il y a des paroles en arabe dans ‘Smoke & Mirrors’. Est-ce que vous envisager de pousser la fusion un peu plus loin en intégrant des éléments world dans la musique cette fois à l’image de Myrath ou Arkan ?
On n’est pas contre, on en parle mais il faut que ça ait du sens… Je suis marocaine mais c’est un élément parmi d’autres dans mon identité et on ne veut pas forcément que ce soit un outil marketing et forcé... mais on n’est pas du tout contre le fait de l’intégrer si ça a du sens et que ça sert la chanson…
Pour ‘Smoke & Mirrors’, ce n’était pas prévu. Pour la petite histoire, on était en studio et on n’avait pas prévu de passage pour cette partie instrumentale mais on trouvait qu’il manquait un truc mais on s’était dit qu’on verrait à la fin de l’enregistrement du refrain, couplet… On finit et je dis qu’il manque le
bridge et Federico me demande de chanter quelque chose en arabe, juste pour voir et histoire d’essayer quelque chose…
Et pourquoi pas en italien ?
Parce que je ne parle pas italien (Rires) !
Ou alors en français…
C'est vrai mais ça faisait écho à la conversation qu’on avait eue un an plus tôt lorsqu’il m’avait recruté qu’il adorait les chansons et les tonalités arabes.
Pour le coup, j’ai improvisé un passage et ça a donné la seule et unique prise qu’on a faite et qu’on entend… On a ensuite décidé de la doubler en chant saturé et ça donne l’espèce de grandiloquence que ça a aujourd’hui !
Ça s’est fait aussi simplement que ça et ça donne cette surprise pour tout le monde (Sourire) !
On voulait vraiment éviter dans tomber dans le cliché Amaranthe parce que ce n’était pas le but !
Est-ce que vous souhaitiez aussi apporter une touche de modernité notamment dans les claviers -à l’image ‘Ressemblance Of Light’- à un genre qui a un peu tendance à être peu évolutif ?
On voulait vraiment éviter dans tomber dans le cliché Amaranthe parce que ce n’était pas le but ! Mais on ne peut pas dire que ce que fait Amaranthe, ils le font mal parce que ça marche super bien : on aime ou on n’aime pas ! Mais nous, c’est juste que ce n’est pas dans cette direction qu’on allait. Federico habite à Berlin, il adore l’électro, ça fait partie de ses influences. Donc pour lui, ça allait de soi qu’il allait en mettre parce que ça fait partie des choses qu’il voulait explorer dans les sons.
Cet album est une transition
On l’a dit "We All Are Shadows” est un cocktail d’influences. N’avez-vous pas craint de déstabiliser voire pire ne pas décevoir votre public avec une musique trop diversifiée ?
On est d’accord que cet album est une transition. On sait que c’est un moment où on va perdre un peu les gens, où les gens vont se demander vers quoi on se dirige… On le savait et puis, on sait aussi que cet album lui-même nécessite plusieurs écoutes pour vraiment rentrer dedans.
Mais penses-tu que le public actuel vous accordera le temps d’une voire plusieurs écoutes de cet album dans son intégralité sachant que ce n’est clairement plus depuis des années les habitudes de consommation ?
On est d’accord ! Très sincèrement, on ne sait pas ! Je pense qu’on a fait quelque chose de qualité. On croit en ce qu’on a fait. En
live, ça marche super bien : les morceaux prennent tout leur sens. Quand tu dis que c’est cocktail de plein de choses, en
live, ça créé une masse auditive qui selon moi est très homogène.
On sait clairement que cet album est une prise de risque dans le sens où on débute. Et c’est la raison pour laquelle ça va prendre du temps : on ne va pas forcément exploser après cet album mais on pose les bases !
Les thèmes que vous évoquez semblent être également plus sombres, plus cathartiques… est ce que les paroles ont suivi l’évolution musicale en touchant à des thèmes plus personnels ? D’ailleurs, tu disais que les compos avaient été faites avant toi, est-ce également le cas des textes ?
Non…
J’adore enlever le côté naïf qu’on peut entendre parfois dans les paroles metal symphonique
Donc tu as pu mettre ton empreinte…
Oui, clairement ! Nous sommes deux à écrire les textes : Mattia (NdStruck : Mattia Todescato) l’autre guitariste et moi.
Ce qui se passe, c’est qu’on a la composition avec la ligne vocale et le thème qui vient de Federico. On peut discuter du thème en ajoutant une dimension etc… et Mattia et moi, on échange tous les deux sur Skype pour discuter des paroles.
J’ai l’habitude d’écrire les textes dans mes autres groupes notamment Abhcan, c’est un autre sujet mais j’écris également pour mon roman… J’aime bien écrire !
J’adore enlever le côté naïf qu’on peut entendre parfois dans les paroles metal symphonique genre "la belle nature" : c’est quelque chose que je veux à tout prix éviter.
Je pense que ça s’est ressenti dans les textes : j’ai vraiment essayé de faire des choses plus matures que ce qu’on peut entendre, en général très premier degré en mode : "tu me verras grandir sous tes yeux", "je me vengerai"… ce sont les thèmes qu’on voit souvent revenir. Ça s’est ressenti dans des thèmes un peu plus introspectifs sans pour autant tomber dans le
doom ou le metal gothique un peu trop larmoyant. On a formé une super équipe avec Mattia qui est super doué pour trouver des tournures poétiques : quand l’un ne trouvait pas les mots alors qu’il avait l’idée, parfois c’est l’autre qui l’aidait à trouver le bon mot… On avait une super dynamique de travail à ce niveau !
Les morceaux sont relativement concis, dépassant rarement les cinq minutes. Ce choix s’explique-t-il par une recherche d’efficacité ou est qu’il y a une autre explication à cette concision ?
C’est clairement une recherche d’efficacité ! Le travail de Federico est d’être compositeur, il travaille aussi pour des campagnes de pub, pour des marques… il sait ce que c’est d’être impactant tout en sachant faire passer un message fort. Tu sens clairement son métier par rapport à un musicien amateur qui aime bien faire ses compos mais qui ne comprend pas trop l’aspect marketing ou commercial. Toute la force de Federico est de savoir écrire des morceaux impactants tout en gardant une structure claire, nette qui ne perd pas l’auditeur !
Avec cette évolution musicale, comptez-vous réarranger vos précédentes compositions très metal symphonique et ainsi coller avec votre nouvelle orientation plus sombre, gothique ?
En fait, on les garde telles quelles. On les a déjà jouées en
live et ça marche très bien. Au contraire, on essaie de jouer sur plusieurs ambiances. On sait que les anciens fans connaissent les paroles par cœur de ces chansons, ils sautent quand ces
singles sont joués : on sait qu’ils sont super contents ! On joue aussi dessus !
Et puis, ça nous permet d’avoir plusieurs ambiances : des moments un peu plus sombres, d’autres plus joyeux… On assume totalement ces précédents morceaux et on les met à profit pour créer d’autres ambiances.
Et après tout ce que nous nous sommes dit, qu’attendez-vous concrètement de cet album ?
On attend une nouvelle affiliation à un nouveau genre. On attend de sortir de ce cliché
female fronted metal, s
ymphonic metal… pour aller vers un marché plus ouvert, moins metal à l’européenne, plus à l’américaine…
Evanescence pour dire ce qu’il y est…
En autres (Rires) ! Tout à fait !
Mais même Bring Me the Horizon par exemple qui a complétement changé et les fans n’ont pas du tout aimé au début. Le groupe a persévéré et aujourd’hui, on dira ce qu’on veut ce groupe est un géant dans l’industrie… Ils ont réussi leur mue ! C’est ce qu’on essaie un peu de faire mais on sait que ça va prendre beaucoup de temps : c’est du long terme !
On a pu comprendre tout au long de cette interview que vous "souffriez" de cette étiquette dont vous vouliez vous détacher mais quelles sont vos autres attentes ?
On aimerait bien pénétrer plus de marchés. On a une grosse
fanbase en Allemagne et aux Pays-Bas. On aimerait bien justement nous étendre à l’Espagne, au Portugal, la France aussi… pourquoi l’Europe de l’Est également mais surtout… les Etats-Unis dans les prochaines années !
Ça tombe bien, votre musique est clairement adaptée au public américain…
Exactement, mais ça va prendre du temps : on en est conscients ! Il faut être patient quand tu fais ce genre de choses : il faut à la fois avoir un bon marketing donc être agressif dans ce que tu fais visuellement mais en même temps, savoir que ça ne se fait pas d’un seul coup. On sait qu’on part de zéro et quand tu cibles un nouveau marché, il faut y aller progressivement.
Et concrètement si ça marche, comment vas-tu t’organiser avec Abhcan, ton autre groupe ?
J’ai mes activités : la musique, mon roman et mes illustrations… J’ai ces trois éléments que j’organise sur toute l’année. Ça ne m’a jamais posé de problème parce que j’ai toujours travaillé par tranches : pendant trois mois, je serai totalement consacrée à Sleeping Romance ou à la musique en général, puis, je serai à fond sur mon roman etc…
Si ça devait marcher et c’est tout ce que nous souhaite, je pense que ça ne changera pas grand-chose, tout simplement parce que je tourne entre tous les projets : avec Abhcan, on va sortir un EP dans pas longtemps -le premier
single sort le 12 février-, c’est le genre de chose que je peux juste lancer et laisser faire pendant que je m’occupe d’autres choses… Donc concrètement, c’est juste une organisation qu’il va falloir que je "polisse" un peu plus mais en fait, c’est tout !
On a commencé cette interview par la question qu’on t’a trop souvent posée au contraire quelle est celle que tu souhaiterais que je te pose ou à laquelle tu rêverais de répondre ?
Oh ! "Tes cheveux sont des extensions ?" (Rires) Non, je déconne (Rires) !
Non, la question que j’aimerais qu’on me pose, ce n’est pas tant que j’aimerais y répondre mais surtout que la bonne personne la lise et cette question est : "Avec quel groupe tu rêverais de tourner ?". Et j’adorerais qu’Amy Lee lise ma réponse qui est Evanescence et qu’elle nous contacte pour jouer avec elle pour leur prochaine tournée (Sourire)… Le pire, c’est que j’ai de très bons amis qui sont les membres du groupe Halestorm qui a tourné avec Evanescence mais je n’ai pas osé lui demander de parler de moi, considérant que ça faisait trop groupie... mais nous n’avions pas encore sorti l’album à ce moment-là, donc concrètement, elle n’avait aucune raison d’écouter ce que je faisais vu qu’il n’y avait rien à écouter… Mais c’est juste que je rêve qu’un jour, Amy Lee tombe sur ce qu’on fait et que ça la convainque de nous contacter pour être les prochains à jouer avec elle (Sourire)…
On suivra ça pour la promo du prochain album si Amy Lee a lu notre interview et ta requête…
Tout à fait (Sourire) !
Merci
Merci à toi !
Merci à Calgepo pour sa contribution...