Shaarghot
C’est armé de sa batte de baseball et de son nouvel album « The Advent of Shadow » que le phénomène metal indus français envahit la scène du Hellfest.
Comme prévu, Shaârghot débarque avec son univers visuel marquant tiré du steampunk, et fait danser la foule avec son metal industriel.
Certains diront que l’indus, ce sont toujours les mêmes gimmicks musicalement, mais force est de reconnaitre que ça marche à tous les coups. Bruno est également magistral dans son costume et complète parfaitement l'univers planté par le combo.
Et comme on pouvait s’en douter, emmené par un Étienne des grands jours, qui joue avec les accessoires visuels du plus bel effet, Shaârghot a mis le feu avec un set carrément dément et a assurément marqué des points pour l’avenir en imaginant ce que pourrait donner le groupe sur une Mainstage.
Illustration de WS
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Skindred
Cela fait désormais plus de 20 ans que Skindred arpente les scènes metal du monde entier (26 exactement si on tient compte que Skindred est né sur les cendres fumeuses de Dub War créé en 1993). Et le poids des années n’a visiblement pas de prise sur le groupe et plus particulièrement leur charismatique
frontman Benji Webbe tout de piques vêtu.
Et pendant toutes ces années, la recette du combo britannique n’a pas varié d’un iota à savoir un chant ragga sur des riffs heavy, qui fait sauter à tous les étages en l’occurrence sur le sol desséché de Clisson et c’est excellent !
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Cypecore
Surfant sur un univers futuriste post-apocalyptique assez en vogue, Cypecore arpente la scène death metal industrielle depuis 2007. Fort de quatre albums conceptuels, les Allemands jouent sur cet univers futuriste avec des costumes qui peuvent prêter à discuter mais force est de constater que musicalement, Cypecore envoie du bois !
Jouant une
setlist assez courte mais soutenue, mêlant à merveille death mélo et indus. L'univers scifi est omniprésent et apporte sa pierre à la construction visuelle soignée. Les fans semblent ravis et les nouvelles oreilles ralliées à leur cause.
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Setlist :
The Alliance
Identity
Reject the Stream
My Confession
The Hills Have Eyes
Saint Of Zion
Whitechapel
C’est loin du quartier londonien dont il tire son nom et où Jack l’Eventreur commettait ses meurtres et plus précisément sur la Mainstage que nous donne rendez-vous le quintet originaire du Tennessee.
Armé de leur dernier méfait en date «
The Valley » et désormais fort de 7 albums en 13 ans d’existence, Whitechapel a de la matière pour exploser les tympans d’un public qui est venu en nombre pour le voir. D'ailleurs, Phil Bozeman au chant n'en garde pas sous la pédale, sortant ses tripes à chaque vocalise, offrant le meilleur de ce qu'il a, avec un chant puissant et écorché.
La prestation des jeunes Américains confirmera leur statut de sensation deathcore du moment avec notamment son
line-up inédit composé de trois guitaristes… Grosse claque !
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Setlist :
Brimstone
Forgiveness Is Weakness
Black Bear
The Void
Mark of the Blade
Elitist Ones
End of Flesh
When a Demon Defiles a Witch
Trepalium
Issu du giron Klonosphère qui a connu son apogée pendant les dix premières années du XXIè siècle en sortant 4 albums de 2004 à 2012, le groupe a cependant connu une traversée du désert que ne laissait pas présager la sortie de l’EP «
Voodoo Moonshine » que nous envisagions comme la pierre angulaire d’un nouveau chapitre couronné de succès…
Entre menace de procédure judiciaire justifiant le changement de titre de l’EP en question « Damballa's Voodoo Doll », le succès du projet parallèle Step in Fluid de son surdoué de guitariste Harun Demiraslan et le départ récent de son chanteur Cédric « KK » Punda en 2017, nous n’attendions plus grand-chose de Trepalium.
Et nous en serons pour nos frais, pour son retour, Trepalium fait swinguer la foule à grands coup sde parpaing dans la gueule avec Renato Di Folco (connu pour ses travaux chez Flayed) au chant et il faut reconnaître que ça fonctionne parfaitement bien ! Gageons que cette prestation lumineuse sera la première page d’un nouveau chapitre que Trepalium compte ouvrir prochainement !
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Setlist (incomplète) :
Moonshine Limbo
Everything's Supposed to Be OK
Vesania
Richie Kotzen
Et place désormais à Richie Kozen non pas pour sa performance au sein de Mr Big dans lequel il a évolué en remplacement Paul Gilbert de 1999 à 2004 et encore moins avec Poison pour lequel il a officié le temps d’un album (Native Tongue) et finalement pas plus au sein du super groupe The Winery Dogs au côté de Billy Sheehan et Mike Portnoy, même si pour le coup ledit projet existe toujours puisqu’aucune histoire de coucherie…
Non, pour l’occasion, Richie Kozen prend possession de la Mainstage pour nous proposer un set extrait de sa carrière solo. En revanche, ceux qui l’ont connu au travers de ses premiers albums -sortis à la fin des années 1980 et début 1990- au plus haut de la grande heure de gloire des
guitar heroes lorsqu’il était signé chez Shrapnel et son fondateur Mike Varney avec « Fever Dream » ou « Electric Joy »
en seront pour leur frais.
Point de ça, Richie envoûte la Mainstage avec son rock langoureux teinté de soul. Il y règne une atmosphère paisible, on se croirait au volant de son cabriolet sur la route 66.
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Setlist :
Verrückt
Phosphor
So oder so
Fehler machen Leute
Himmel, Arsch und Zwirn
This Is Deutsch
Was ist hier los?
Miststück
Eisbrecher
Cette année l’électro metal est à l’honneur au Hellfest avec Shaârghot, Punish Yourself et donc Eisbrecher, formation allemande constituée en partie du combo Megaherz en 2003, qui forte d'un album tous les 2 ans n'a eu que l'embarras du choix pour divertir son public venu en nombre devant la Mainstage.
Chapka vissée sur la tête, Alexx Wesselsky déboule tel un explorateur du grand froid, armé d'un pic à glace et de sa paire de jumelles avec laquelle il scrute longuement l'étendue du public. Placée sous une bonne humeur constante, l'ambiance ne tarde pas à décoller, mêlant headbang et électro.
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Punish Yourself
Après Eisbrecher, le techno punk de
Punish Yourself sonne comme une évidence et ce n’est pas un hasard si une horde de fans s’est entassée sous la Temple.
Si les vers luisants du metal n’ont que 8 albums au compteur depuis 1993, c’est que finalement leur musique est une expérience qui se vit sur scène. Et c’est sans surprise que les Toulousains proposent un set radical, fédérateur et totalement barré mais d’une sincérité et d’une générosité qui file la banane pour le reste de la journée !
Malgré la lumière du jour qui perce et atteint tout de même la scène, les effets voulus par l'imagerie propre au groupe restent impressionnants, ne gâchant en rien la prestation des Français qui associent à leur show musical des performeurs jouant littéralement avec le feu, étincelles et autres artifices collant au style.
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Mad Sin
Cette année la programmation du Hellfest est tellement riche sur les autres scènes que nous ne serons finalement passés qu’une seule fois en Warzone, pour y voir
Mad Sin, groupe de psychobilly qui mêle rockabilly et garage rock, sous influence du punk rock, puis du heavy metal.
Ce groupe allemand, devenu classique depuis sa création en 1987 emporte l’adhésion avec son lot de bonne humeur, de crêtes et de pantalons à carreaux. La contrebasse de St. Valle est un atout indéniable, alors qu'il la trimballe jusqu'au plus près du public.
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Setlist (incomplète) :
Speak no evil
I Shot the Sheriff
Carach Angren
Retour au metal extrême avec la venue de
Carach Angren que nous aimons également suivre sur Musicwaves. L’entrée cérémoniale des Néerlandais annonce la couleur, le black metal symphonique sera à l’honneur avec un côté martial donnant finalement une touche originale au groupe même si finalement la recette reste assez classique dans son ensemble.
Mais c'est sans rappeler la facétie du vocaliste, Seregor, qui interprète à merveille son personnage, chantant et hurlant comme il implore, supplie, dans une gestuelle lente et solennelle. Un mannequin posé en fond de scène subira sa soif de sang, alors qu'il plonge le visage dans le cou et la poitrine de la misérable poupée, et d'une démarche lente, il crachera sur le public le sang qu'il y a pompé.
Comme tout groupe de black symphonique qui se respecte, la musique est grandiloquente et c’est également le cas de la scénographie proposée pour les fans du genre.
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Setlist :
Charlie
General Nightmare
The Carriage Wheel Murder
Blood Queen
In de naam van de duivel
Pitch Black Box
Bitte Tötet Mich
Bloodstains on the Captain's Log
Within Temptation
Après une parenthèse solo salvatrice qui aura permis à Sharon Den Adel
de se retrouver, le groupe qui l’a rendue célèbre aux yeux du monde entier est revenu aux affaires avec un «
Resist » particulièrement apprécié.
Nul besoin de prouver qu’il existe, le groupe a clairement envie d’en découdre et Sharon a enfin laissé ses habits de princesse qu’elle arborait à ses débuts pour une prestation haute en couleurs et lors de laquelle elle bouge comme une furie pendant toute la durée du set, pour le plus grand plaisir du public qui avait commencé à prendre l'habitude de la voir entamer les concerts, perchée et immobile, loin de lui.
La rupture est du plus bel effet alors qu'elle brandit un immense drapeau qu'elle fait tournoyer tout au long de la bien nommée 'Raise Your Banner'. La
set-list apporte son lot de fraicheur, favorisant certains hymnes comme un 'Mother Earth' splendide, intense balade qui clôture le show à merveille.
Le metal symphonique de Within Temptation aura raison du public venu en nombre admirer le groupe et sa
frontwoman plus en forme que jamais.
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Setlist :
Raise Your Banner
The Reckoning
In the Middle of the Night
Stand My Ground
Mad World
Faster
Paradise (What About Us?)
Supernova
What Have You Done
Mother Earth
Def Leppard
Suivant sur la liste des groupes à s’inviter au Hellfest édition 2019, les Anglais de Def Leppard. Nul besoin de présenter non plus cette légende du rock britannique qui 42 ans après sa création rugit toujours.
Et c’est dans sa formation quasi-originelle que le léopard sourd se présente au public pour lui jouer tous ses classiques : un 'Rocket' indémodable en guise d'ouverture, peu après suivi d'un 'Let's Get Rocked' toujours aussi bon, 'de la somptueuse balade 'Two Steps Behind', le public a ce qu'il est venu chercher.
Joe Elliott apparait en forme, dans une énergie contenue, alors qu'aux guitares, le duo Phil Collen et Vivian Campbell exulte. Les hits continuent de pleuvoir à l'image de 'Bringin' on the Heartbreak', 'Pour Some Sugar on Me' et enfin 'Photograph' pour clôturer ce set qui n'a déçu personne ici. Superbe performance des Anglais que l'on aimerait voir jouer plus souvent, sortis d'un contexte festival trop court...
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Setlist :
Rocket
Animal
Let It Go
When Love and Hate Collide
Let's Get Rocked
Armageddon It
Two Steps Behind
Love Bites
Bringin' on the Heartbreak
Switch 625
Hysteria
Pour Some Sugar on Me
Rock of Ages
Photograph
ZZ Top
Quelques jours après avoir enthousiasmé le public parisien à La Seine Musicale, les barbus de ZZ Top s’invitaient également au Hellfest, venus proposer leur chorégraphie minimaliste de leur manche de guitares.
Tous les classiques seront au rendez-vous, que ce soient ceux de la première heure avec le blues rock texan ‘La Grange’ extrait du deuxième album « Tres Hombres » ou tous les tubes multidiffusés sur MTV extraits des albums qui les ont vu conquérir le monde (« Eliminator », « Afterbunner »). Billy Gibbons et Dusty Hill semblent passer un aussi bon moment que leur public, assurant leur part du marché au milieu de facéties a peine perceptibles...
Les vétérans texans font le boulot et leurs classiques sont suffisamment fédérateurs pour se mettre le public dans la poche en deux temps trois mouvement, même si au milieu des autres groupes mentionnés par ailleurs, le blues rock peut s’avérer un poil mollasson…
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Kiss
Après les vétérans texans, place à ceux iconiques de la scène glam rock. Un show que nous ne sommes pas seuls à attendre de pied ferme, à la fois impatients et anxieux de voir ces véritables symboles, maîtres en la matière.
Et bien que comptant également son lot d’années au compteur (46 exactement) qui se remarquent notamment sur un Gene Simmons de moins en moins mobile se contentant du minimum syndical scénique à savoir principalement de tirer la langue et d’ouvrir ses ailes ; à l’inverse Paul Stanley est magistral et démontre une aisance en toute situation.
Les New-Yorkais nous gratifient d’un concert tout simplement énormissime ! Imagerie, lumières, explosions et pyrotechnie : tout y est, à la juste démesure des Américains qui ne quittent jamais la posture pour le plus grand plaisir de leurs fans et le nôtre également ! Le seul regret étant que placés trop près de la scène, les fans n'aperçoivent même pas The Catman, Eric Singer officiant derrière les fûts.
Rien ne manque pour terminer cette journée qui se clôt en apothéose !
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Setlist :
Detroit Rock City
Shout It Out Loud
Deuce
Say Yeah
I Love It Loud
Heaven's on Fire
War Machine
Lick It Up
Calling Dr. Love
100,000 Years
Solo batterie
Cold Gin
God of Thunder
Psycho Circus
Let Me Go, Rock 'N' Roll
Love Gun
I Was Made for Lovin' You
Black Diamond
-
Beth
Crazy Crazy Nights
Rock and Roll All Nite