"Letchology" puisque c'est de cet album dont il s'agit est un véritable OMNI sonore totalement fou qui mélange influences aussi diverses que variées que Dream Theater, System of a Down (ou Viza, c'est selon), Kusturica (ou Bregovic, c'est selon) avec un zeste de la folie de Diablo Swing Orchestra... pour former une ratatouille métallique totalement déjantée et surtout addictif que nous ne pouvons que vous conseillez de goûter et de préférence sur scène : ça tombe bien le groupe tourne en France en ce mois de mars !
Quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée ?
Cela dépend du pays. Si c’est à l’étranger, on vous me demander l’histoire du groupe, forcément (Rires). Mais c’est logique parce qu’il faut présenter le groupe.
Et en Roumanie, ce que je n’aime pas, c’est la dernière question qui est de savoir quelle est question qu’on ne m’a pas posée (Sourire)… Ça m’oblige à réfléchir (Rires) !
Vous venez de Seini en Transylvanie, une ville à mi-chemin entre Baia Mare et Satu Mare, pas très éloignée de la frontière hongroise. C´est vivre près d´une frontière qui vous a donné l´envie de traverser toutes les frontières entre les musiques?
La Transylvanie est une région vraiment multiculturelle avec beaucoup de Roumains, de Hongrois en raison du fait que cette région faisait partie de l’empire Austro-Hongrois, des Allemands, des Gitans etc… Vers les frontières, il y a des Ukrainiens, des Serbes… ce qui fait que c’est un lieu vraiment très riche culturellement et je pense que cela a influencé l’histoire du groupe. Ajoute à cela que je suis venu vivre en France, Dirty Shirt est un groupe européen.
La France a eu un rôle important dans l’histoire du groupe
Après une pause en 2000, vous vous êtes reformés quatre ans plus tard. Alors que vous étiez tous dispersés aux confins de l´Europe, qu´est-ce qui vous a poussé à vous rabibocher et comment ces expériences chacun de votre côté ont pu alimenter votre musique?
La France a eu un rôle important dans l’histoire du groupe musicalement, si tu écoutes notre musique, elle est très influencée par les groupes français de la fin des années 1990-début 2000 comme Pleymo, Mass Hysteria… Par exemple, j’ai été très influencé par la façon de jouer du synthé de Mass Hysteria qui eux-mêmes sont influencés par Nine Inch Nails. Le gros son néo metal/ indus qu’on a gardé est très influencé par la France, que ce soit par les groupes que j’ai découvert mais également ceux avec lesquels on a tourné comme Tripod, Eths…
Le dernier concert que j’ai fait avec le groupe en 2000, j’ai pleuré parce que je pensais que c’était réellement fini mais on a repris parce que la musique nous manquait énormément, la musique est pire qu’une drogue…
Et tout cela a été rendu possible parce qu’on peut désormais faire de la musique chez soi, avec les ordinateurs. Après une pause totale de 3 ans, je me suis intéressé à la MAO (Musique Assistée par Ordinateur) et du coup, j’ai recommencé à faire de la musique et j’ai recontacté les copains en leur demandant si on recommençait… Mais à l’époque, c’était très difficile - pendant quelques années, on ne faisait que cinq ou six dates par an maximum parce que la Roumanie n’était pas dans l’Union Européenne, il n’y avait pas de compagnies
low-cost, Internet/ Skype n’étaient pas celui qu’on connait aujourd’hui pour répéter…
Comment s´est déroulé l´enregistrement de votre 5ème album "Letchcology"? Qui décide de quoi en studio? Etes-vous un groupe démocratique ou à la manière de vos amis de Transylvania Orchestra vous avez un chef d´orchestre qui distribue les partitions?
On va dire que je suis le chef d’orchestre (Rires) ! Le fait que j’habite en France et les autres en Roumanie aurait pu compliquer les choses mais comme je suis celui qui compose le plus dans le groupe… du coup, j’enregistre à la maison, j’enregistre des maquettes des guitares, basses, synthé et batteries sur ordinateur… je les envoie à mes collègues et je retrouve ensuite des choses qui ne sont pas vraiment celles que j’avais pensé à la base (Rires) avec des changements de rythmes, de structures… Mais c’est un des aspects très important de notre musique, je suis très ouvert aux idées des autres, du coup je prends des idées de tous les collaborateurs, producteurs, musiciens…
La composition et l’enregistrement de la musique sur Internet s’est démocratisée mais n’est-ce pas compliqué quand on fait la musique de Dirty Shirt qui part dans tous les sens ?
C’est vrai que c’est un peu compliqué vu qu’il y a également beaucoup de musiciens, il faut écrire les partitions pour tous les musiciens. Imagine l’année dernière, j’ai dû faire 10 allers-retours en Roumanie pour des concerts, des sessions studios… Mais comme je disais, cela va dans les deux sens à savoir que je laisse une vraie liberté aux musiciens qui peuvent enregistrer ce dont ils ont envie… On enregistre des tonnes et des tonnes et c’est au moment des arrangements que c’est du boulot (Sourire) !
Mais au regard de toutes les récompenses que vous avez pu recevoir dans votre pays comme le meilleur ambassadeur rock de votre pays… ça doit vous conforter dans vos choix ?
Ces récompenses ne sont pas très importantes pour nous surtout qu’aujourd’hui, il n’y a même plus d’Awards en Roumanie à cause de petits scandales… Mais c’est vrai que même si certains groupes sont mieux cotés au niveau local, nous étions toujours dans le top 5.
Mais le plus important pour nous, c’est le public et si il grandit d’année en année aux concerts, cela prouve que ce que nous faisons est mieux !
On sait que le public français n’est malheureusement pas trop rock, est-ce le cas en Roumanie ?
Le metal se développe particulièrement bien en Roumanie actuellement. L’effet Collectiv à savoir la salle de concert qui a brûlé en 2015 a joué. Le milieu des rockeurs roumains s’est mobilisé pour montrer qu’ils étaient très soudés…
La scène metal roumaine bouge vraiment bien aujourd’hui !
… mais d’une certaine façon, on a eu le Bataclan en France…
Mais c’est différent, l’impact sur la scène metal a été beaucoup plus important. La différence avec le Bataclan est que le groupe qui jouait était un groupe roumain que nous connaissions bien et tous les membres sauf le chanteur sont décédés. Sur les 400 personnes présentes au concert ce soir-là, nous devions en connaître au moins 200. C’est triste à dire mais c’est vrai que cet évènement a eu un effet "booster" sur la scène metal.
Depuis la nouvelle génération de groupes roumains a une faim de découvrir, d’apprendre… Avec la démocratisation des outils de production, d’enregistrement, le fait que la Roumanie soit désormais dans l’Union Européenne, des groupes viennent jouer en Roumanie et des groupes roumains peuvent jouer en première partie et apprendre… La scène metal roumaine bouge vraiment bien aujourd’hui !
Et penses-tu qu’il y a un public pour Dirty Shirt en France ?
Ce que nous faisons en mélangeant les styles est un peu risqué que ce soit ici en France mais aussi en Roumanie. On a perdu des fans parce que notre musique n’est plus seulement metal mais d’un autre côté, cela nous a ouvert à un public qui n’est pas forcément fan de metal et notamment en live, quand on joue avec un orchestre sur les passages folkloriques, c’est plus mélodique… Par exemple, on a joué dans un festival de musique traditionnelle en Roumanie dans un parc et il y avait nos fans mais également des familles entières présentes - des grands-parents et leurs petits-enfants - il devait y avoir 2.000 personnes présentes ce jour-là (Sourire) !
Tu parles de musiques traditionnelles folkloriques, au jeu des comparaisons, comment vis-tu celle avec Emir Kusturica : ça fait plaisir ou ça vous ennuie profondément ?
Non, ça nous fait plaisir parce que Kusturica ou Bregovic sont des musiciens - surtout Bregovic (Rires) ! Mon avis personnel est que Kusturica est plus un cinéaste qu’un musicien alors que Bregovic est celui qui a tout composé dans les films… Mais c’est un vrai plaisir d’être comparé avec des musiciens qu’on adore et qui ont fait des musiques et des films de fou !
Mais par ailleurs, nous savons que nous ne sommes pas comme eux : nous faisons du rock, du metal avec de la musique traditionnelle !
Quand j’ai composé ‘Fake’, j’étais dans une période où j’écoutais beaucoup de Diablo Swing Orchestra.
De notre côté, si nous devions définir la musique de Dirty Shirt sur cet album, ce serait un mélange détonnant du metal teintés de folklore de nos amis de Viza et le côté jazz festif, déjanté Diablo Swing Orchestra sur le titre ‘Fake’…
Evidemment (Sourire) ! Diablo Swing Orchestra est un groupe que j’ai découvert il y a deux ans. A cette époque, j’ai écouté tous leurs albums en boucle. Et quand j’ai composé ‘Fake’, j’étais dans une période où j’écoutais beaucoup de Diablo Swing Orchestra.
C’est une influence évidente mais c’est aussi la raison pour laquelle nous n’avons pas choisi ‘Fake’ comme single car ce titre est tellement différent des autres et tellement marqué Diablo Swing Orchestra que le public aurait pu croire que Dirty Shirt n’allait faire que du Diablo Swing Orchestra, or ce n’est pas ça : c’est juste ce morceau qui a ce côté swing déjanté même si il y a autre morceau en le réécoutant qui n’est pas très éloigné au niveau du groove (Rires) !
Ce n’est effectivement pas que ça, ce qui explique que la chronique à paraître a une très bonne note…
Nous avons déjà eu de très bonnes notes par le passé dans votre webzine, je connais bien évidemment Music Waves…
Comment expliques-tu le titre de cet album ? Faut-il voir un lien avec la traduction anglaise de letch qui signifie pervers/ obsédé ?
Oh non, je ne le savais même pas ! Non, non, ça n’a rien à voir (Rires) ! En fait, Letcho est un repas de la Transylvanie qui est une sorte de ratatouille…
… qu’on voit sur la pochette ?
Oui !
Quand on nous demandait ce que nous faisions comme musique, nous répondions que c’était une sorte de letcho !
Tu admettras que ça ne donne pas envie au contraire de votre musique…
(Rires) Le letcho est un plat traditionnel qui est un mélange de légumes -un peu comme la ratatouille donc- qu’on adore… Et quand on nous demandait ce que nous faisions comme musique, nous répondions que c’était une sorte de letcho (Rires) !
Comme tu disais, ça ne donne pas trop envie et donner un nom de titre d’album "Ratatouille", ça ne donne pas trop envie…
"Letchology" [...] est l’art ou la science de mélanger les choses !
… même si ça a été un énorme succès au cinéma…
C’est vrai (Rires) ! Du coup, c’est un collègue qui a eu l’idée de "Letchology" qui est l’art ou la science de mélanger les choses !
On sent une critique politique dans cet album, au début de la chanson ´Hora Lenta´, on peut entendre la voix familière d´un Donald Trump qui veut rendre sa grandeur à l´Amérique. Votre pays a souffert de la dictature de Ceausescu, les manigances occultes d´Iliescu et la répression économique de Basescu, est-ce que cet extrait sonore marque une critique politique et la peur des fantômes de votre passé?
‘Hora Lenta’ signifie ‘Danse Lente’ et cette chanson dit que nous sommes pris dans une spirale qui ne s’arrête pas. L’intro a été rajoutée au dernier moment, il n’y avait qu’une basse et une guitare et je sentais qu’il manquait d’ambiance et j’aime ajouter des ambiances dans la musique… Et comme le titre parle de ce tourbillon qu’est le monde actuel, j’ai pensé à mettre des passages avec des news des différents pays pour montrer quel était le tourbillon politique actuel : j’ai donc mis Trump et son "Make America Great Again" et après derrière, j’ai mis Poutine qui parle en russe et rigole, j’ai également mis un extrait de Roumanie pour montrer quelle était la situation dans notre pays… Mais je ne me souviens pas par cœur des extraits que j’ai mis parce qu’en live, je vais faire de nouveaux montages pour cette intro…
Nous sommes partis dans plein de choses différentes et au fur et à mesure, l’idée était de construire notre propre son
Votre musique c´est une caravane de l´étrange, qui convie tout et son contraire. Sur ‘Hora Lenta’ encore, la guitare est volcanique mais l´accordéon apporte un peu de quiétude. C´est votre but à chaque fois de remplir l´espace sonore avec ce qui d´ordinaire ne devrait pas être assemblé?
Il faut savoir qu’on a beaucoup expérimenté, on a tout essayé ou presque… Nous sommes partis dans plein de choses différentes et au fur et à mesure, l’idée était de construire notre propre son. Le squelette du son Dirty Shirt trouve ses racines dans le son néo metal/ indus/ électro et plus particulièrement l’école française qu’on sent bien parfois.
Nous ne sommes jamais auto-censurés mais au fur et à mesure, tu arrives à homogénéiser tes influences.
Le squelette du son Dirty Shirt trouve ses racines dans le son néo
metal/ indus/ électro et plus particulièrement l’école française
En parlant d’homogénéisation, comment arrivez-vous à faire en sorte que les deux chants très différents soient synchronisés ?
Rini (NdStruck : Dan "Rini" Crăciun) est le chanteur principal et initial du groupe. A une certaine époque, nous avons fait plein de démos et nous avions senti que nous allions nous diriger vers du metal plus énervé et qu’il nous fallait une voix plus grave et qui gueule aussi (Rires) !
Roby (NdStruck : Robert Rusz) était un ami et il travaillait dans une radio où il avait une émission rock. On a fait un test qui s’est avéré tout de suite concluant.
Sur le premier album, on sentait que sa voix était rajoutée mais au fur et à mesure, leurs voix sont devenues complémentaires.
Malgré tout, je fais très attention au niveau des arrangements, des compositions pour ne pas me répéter même si parfois je le fais exprès pour faire des clins d’œil… si bien que j’alterne soit en mélangeant leurs voix, soit en les mettant ensemble, soit en les faisant se répondre, soit en étant chacun séparément…
Ton explication est très sensée sauf que quand on écoute un titre comme 'Starea Niatei' qui commence façon pop puis devient lourd, incorpore des éléments de jazz et s'achève par une chorale d'enfants : on se dit qu’on a affaire à un groupe de fous…
Ce morceau a été compliqué au niveau des arrangements et des structures. De façon générale, je compose dans ma tête, si bien que beaucoup d’idées se perdent en route mais les bonnes idées restent. Et parfois, il m’arrive de me rappeler un passage que j’ai composé 10 ans auparavant qui colle parfaitement avec le titre que j’écris. Pour ce morceau-là, j’avais 5 ou 6 minutes de maquette qui étaient trop longues, j’ai donc dû couper. Sur ce point, je me base sur les retours de mes collègues, amis, d’autres musiciens ou journalistes qui me donnent leurs opinions. Par exemple, sur le passage au piano plus jazzy, je l’ai coupé parce qu’il était trop long…
… pour peut-être le redévelopper sur scène ?
Ou pas (Rires) ? Je trouve que le morceau est déjà assez long avec une longue intro, une longue outro -mais notre batteur a dit : "Pourquoi pas ajouter des chœurs d’enfants ?"- on a donc une double outro, un intermède folklorique obligatoire parce que j’ai composé le morceau sur un thème folklorique, il fallait donc le laisser… et du coup, on se retrouvait avec un autre intermède jazzy, je l’ai donc sorti mais mes collègues m’ont demandé pourquoi… J’ai donc cédé à la pression en remettait cet intermède mais mon opinion est qu’il est peut-être de trop (Rires) !
Sur 'Killing Spree', on a l'impression d'entendre une parenthèse progressive et atmosphérique avec le crescendo de guitare et de claviers mais pourquoi ne pas avoir été plus loin?
C’est le dernier passage composé sur l’album.
Dans les années 1990, nous faisions du progressif alternatif influencé
par Dream Theater. Et encore aujourd’hui, nous avons une façon très
progressive de voir les choses
C’est peut-être une idée de ce que sera le son du prochain Dirty Shirt ?
Je ne sais pas. Mais à la base, nous avons commencé en faisant du progressif. Dans les années 1990, nous faisions du progressif alternatif influencé par Dream Theater. Et encore aujourd’hui, nous avons une façon très progressive de voir les choses : les morceaux progressent mais sont plus "commerciaux" !
Sur ce morceau, nous avions un souci avec l’intermezzo. Le thème comme l’album à 80% était composé depuis 3 ans mais nous n’avons pas pu le sortir avant en raison du projet avec l’orchestre qui nous a pris un an et demi entre le mixage, la production, la tournée… On a donc dû décaler de quasiment deux ans cet album. Sur ce passage intermezzo, on ne trouvait rien de bien. La première version qui datait d’il y a deux ans, je l’ai totalement virée. Du coup, j’ai gardé le riff en boucle…
… typiquement Dream Theater époque "Awake" pour le coup…
C’est exactement ça (Rires) ! Du coup, j’ai gardé ce riff à la base qui collait bien avec le passage nu metal/ indus. Malgré tout, je trouvais cela trop classique, trop
old-school, mais il fallait envoyer le morceau au mixage la semaine suivante, je me suis penché dessus en faisant quatre ou cinq versions mais c’était moche à chaque fois : j’étais vraiment mécontent ! Et finalement, en passant ce riff en boucle, j’ai posé cette ligne de synthé très typé années 1980 qu’on n’attend pas et ça marchait (Sourire) !
Je l’ai fait écouter aux collègues qui avaient un avis très partagé : certains disaient que ça n’avait rien à voir et d’autres trouvaient ça génial mais qu’il fallait encore le développer ce que j’ai fait puis j’ai fait la ligne mélodique en enregistrant la flûte vite fait en Suède, les violons en Roumanie… ça a été fait au dernier moment !
Depuis le début de cette interview, tu nous parles de l’influence de la France sur Dirty Shirt mais nous ce qu’on constate, c’est que sur cet album on a des chansons dans trois langues : anglais, hongrois et roumain mais pas de français… En fait, tu nous mens depuis le début de cette interview ?
(Rires) Non mais le problème, c’est que les chanteurs ne parlent pas le français. Mais nous avons une chanson sur l’album de 2010, "Same Shirt Different Way", ‘East West’ avec quatre chanteurs français dont Candice de Eths, K-Lee et Daniel de Tripod, Mat de Babylon Pression et Kallaghan, notre producteur…. Mais ok, on va refaire un morceau en français, allez (Rires) !
‘Pàlinca’ est-ce un titre consacrée au brandy hongrois?
La pálinka existe en Transylvanie et c’est sujet à discussion parce qu’on estime que la pálinka est de chez nous (Sourire) même si dans notre région, nous l’appelons horincă mais nous avons gardé le nom pálinka parce que ça sonne bien mieux !
Pour l’anecdote, il faut savoir que le thème du morceau m’a été donné par un… français ! Les paroles anglaises sont écrites par un ami français.
Nous faisons de la musique pour le plaisir, nous adorons ce que nous
faisons… et si nous existons en tant que musiciens, c’est pour les
concerts !
Et finalement qu’attendez-vous de cet album notamment ici en France puisque tu fais une promo parisienne aujourd’hui ?
Etre La Nouvelle Star (Rires) ! Non, je plaisante…
Nous faisons de la musique pour le plaisir, nous adorons ce que nous faisons… et si nous existons en tant que musiciens, c’est pour les concerts !
Et comme chaque année, c’est de mieux en mieux, on ne peut pas s’arrêter !
Personnellement, je trouve que cet album est meilleur que les autres notamment du point de vue du son, de la conception, il est plus original. "Dirtylicious" était très bon aussi mais il était très orienté folklore. Nous sommes un peu revenus de l’esprit de "Freak Show" où nous étions partis dans tous les sens. "Dirtylicious" était plus orienté traditionnel qui n’était pas prévu à la base mais nous avions composé 5 morceaux et tous avaient des passages traditionnels, nous nous sommes dit qu’il fallait faire un album folklorique qui a nécessité beaucoup de recherches pour trouver des vieilles chansons roumaines. Et sur ‘Pàlinca’, les couplets ont été trouvés dans un livre de notre région de 500 pages…
On arrive à ta question préférée, on a commencé par la question qu’on vous a trop souvent posée, au contraire quelle est celle que tu souhaiterais que je te pose ?
Pas celle-là (Rires) !
Mais notre interview était orientée en fonction de notre écoute mais toi avais-tu quelque chose à dire que tu n’aurais pas dit, à ajouter ?
Je ne sais pas. Je veux juste dire qu’il faut venir aux concerts et pas seulement les nôtres.
Et venons-y, as-tu des dates françaises à nous annoncer ?
Oui, 5 ! 4 avec orchestre et 1 sans orchestre.
Ces dates se dérouleront du 24 au 29 mars. On commence le mardi 26 mars à Lyon au Ninkasi / Kao avec les Ramoneurs de Menhirs : ça sera une belle date ! Le mercredi 27 mars, on joue au Snowfest qui est un festival roumain qui se déroule aux 2 Alpes, c’est un festival d’une semaine où 3.000 Roumains qui viennent, c’est la folie ! Jeudi 28 mars, on joue à la Bifurk de Grenoble, ce sera une soirée France/ Roumanie avec un autre groupe roumain qui jouera avant nous, un DJ… le vendredi 29 mars, on jouera au Petit Bain pour une soirée metal traditionnel avec Acyl que vous connaissez et que j’adore. Et le samedi 30 mars, on finit à Lille au Midland mais ce sera sans orchestre.
On sera présent ! Merci beaucoup
Merci beaucoup, c’était cool !
Merci à Adrianstork pour sa contribution...