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JETHRO TULL "MADNESS IN SPRING" PAR ADRIAN MICHENET-DELYS- EDITIONS CAMION BLANC


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A l'occasion de la sortie du livre : Jethro Tull "Madness In The Spring" par Adrian Michenet-Delys (plus connu de nos lecteurs sous le pseudo Adrianstork), Music Waves a discuté avec son chroniqueur pour connaître le pourquoi du comment d'un tel projet.
CALGEPO - 30.10.2018 -
7 photo(s) - (3) commentaire(s)

Avec un léger décalage horaire avec l'Estonie, Music Waves a pris contact avec Adrianstork, auteur du premier livre français sur Jethro Tull, "Madness In The Spring", qui sort fin octobre aux Éditions Camion Blanc.


Qui interviewons-nous : le chroniqueur schizophrène ou l'auteur de livre ?


Un peu de des deux mon général, même si je ferai un peu plus de promotion aujourd'hui pour le livre.


Mais au moment d'écouter une nouvelle fois compulsivement la discographie complète, je me suis aperçu qu'il n'existait aucune source sur ce groupe.


Dans quelques jours sort ton livre sur Jethro Tull "Madness in The Spring" chez Camion Blanc, qu'est ce qui t'a poussé à écrire un livre sur ce groupe ?

Bien avant d'envisager l'écriture d'un livre sur ce groupe, je faisais déjà des recherches sur les paroles (que je traduisais de mon côté) sur les membres du groupe, sur les petites anecdotes. Mais au moment d'écouter une nouvelle fois compulsivement la discographie complète, je me suis aperçu qu'il n'existait aucune source sur ce groupe. Face à ce manque d'abondance, je me suis dit à la façon d'une chanson de Stella : ''Pourquoi pas moi?''





Mais pourquoi Jethro Tull ? Est-ce ton groupe favori ? ou tu en faisais de même pour d'autres ?


Je faisais la même chose pour la plupart des groupes de rock. Je dois avoir une pléthore de fichiers sur mes disques durs de line-ups de Gentle Giant, Genesis ou Yes. Sur tel album, on trouve Rick Wakeman, sur celui-ci, il n'y a plus Anthony Phillips etc... Quand j'écoute un groupe de musique, je veux tout savoir : le nom des membres, les thèmes des chansons, les anecdotes etc... C'est pareil pour le cinéma et la littérature, je suis curieux et jamais rassasié de naissance. Tout est presque parti d'une interview d'Aymeric Leroy publié sur Music Waves. L'auteur de Rock Progressif, que je salue bien bas pour avoir allumé la mèche, m'avait dit qu’il souhaitait que la lecture progressive se développât et que l'on pouvait envisager des livres sur Rush, Jethro Tull ou Gentle Giant avec un potentiel commercial peu évident.


C'était ma mission, de le réhabiliter et de lui donner le coup de projecteur qu'il mérite. Pour cela, j'ai écouté mon cœur et ma raison.


Alors pourquoi Jethro Tull et pas Gentle Giant qui aussi a très peu de sources en France ?

Gentle Giant a eu une durée de vie très éphémère, malgré des albums qui font partie de toutes les anthologies du rock progressif, ils n'ont pas traversé les âges. Jethro Tull est un groupe qui a touché les cieux. Il a été deux fois 1er aux USA avec ses deux albums de rock progressif les plus radicaux.

C'est un groupe particulier. Tout le monde connaît la figure de flûtiste satyre de Ian Anderson, "Aqualung" doit figurer dans de multiples anthologies des meilleurs albums du rock. Mais pour beaucoup, Jethro Tull reste injustement peu connu. C'était ma mission, de le réhabiliter et de lui donner le coup de projecteur qu'il mérite. Pour cela, j'ai écouté mon cœur et ma raison.

 

Malgré tout, Jethro Tull est assez méconnu en France. Une telle bio n'est pas vouée à être un échec en termes de vente ?

Pour un groupe qui va fêter les 50 années de la parution de son premier album, je pensais que je pouvais faire d'une pierre deux coups et montrer toute la richesse de ce groupe pas comme les autres qui a survécu à travers les âges. Le problème c'est que "Jette-rotule" comme on dit en France est principalement connu pour un titre 'Bourée' et un album "Aqualung", et je trouve que c'est dommage de passer à côté de sa discographie touffue. Ce serait comme résumer Pink Floyd à 'Money' et "The Wall".





Et comment expliques-tu qu'il soit aussi sous-estimé, qu'il y ait peu de sources.... ?
 
Jethro Tull a d'emblée misé sur une attitude anti-commerciale. A ses débuts le groupe jouait du blues parce que tout le monde en pinçait pour les Beatles et le rock 'n' roll. Par la suite, le groupe a ajouté de nouvelles cordes à son arc et n'a cessé d'évoluer tout en conservant sa marque de fabrique : la guitare bluesy et lourde de Martin Barre et les soli de flûte de Ian Anderson. Après chaque lavage, de nouvelles étiquettes !


J'ai préféré donner une idée claire du thème de la chanson sans trop me risquer à quelques interprétations personnelles


C'est en partie ce qui t'a conduit à aborder l'écriture par une explication de texte sur chacun des disques voire des chansons, n'a tu pas peur d'imposer ta propre vision au lecteur ?

Il est évident que ce livre ne s'adressera pas aux jeunes de 15 ans mais à tous ceux qui sont intéressés par la musique rock et qui ont envie de découvrir l'envers du décor. Il faut bien que quelqu'un pose la première pierre à tout édifice. Mais j'ai préféré donner une idée claire du thème de la chanson sans trop me risquer à quelques interprétations personnelles (à l'exception de "Thick as a Brick" et "A Passion Play" où je me suis quelque peu lâché).

 

Je suppose que tu as rencontré des problèmes de droits, notamment pour la reproduction de certains textes. Comment t’en es-tu sorti ?

Aucun texte n'est reproduit, il n'y aura pas de citation des textes, mais j'ai préféré donner une explication plus générale de la chanson.

Tu as rencontré Ian Anderson et les autres membres du groupe ? Comment se sont passés vos échanges, ont ils étaient ouverts et flattés par la démarche ?

J'ai rencontré à trois occasions Ian Anderson et ai communiqué avec Dave Pegg au téléphone. Ils se sont montrés intrigués par mon intérêt pour le groupe, comme si j'avouais un plaisir coupable. Mais dans tous les cas, ils ont gentiment pris le temps de répondre à mes étranges questions.


 

Tu parlais de "Thick As A Brick" et "A Passion Play". Pourquoi d’après toi Ian Anderson s’est-il éloigné du rock progressif après "A Passion Play" ? Par opportunisme ou par lassitude ?

Et bien comme tu pourras le lire dans le livre, "A Passion Play" est tombé à un moment où le rock progressif battait de l'aile. Le célèbre journaliste Chris Welch, qui était le fan numéro 1 du groupe s'est soudainement retourné contre eux. Il faut dire que le groupe se produisait en scène jouant l'intégralité d'un album - une quarantaine de minutes de musique continu avec un interlude entre Alice au Pays des Merveilles et Winnie l'ourson - qui n'était pas encore sorti. Alors si l'album a été numéro 1 aux USA, la presse a sonné l'hallali. Et il y a eu ensuite des problèmes internes, mais vous en saurez plus sur les raisons qui ont poussé Ian Anderson à arrêter les frais.


On se rend compte combien le microcosme Jethro Tull est en harmonie avec le macrocosme musical

Tu as beaucoup de détails, d'anecdotes très précises, quelles ont été tes sources, ton travail de recherche, as tu pris la Doloréan pour aller dans le passé pour avoir tant de détails ? et as tu changé quelque chose du présent pendant ce voyage ?

Je pense que j'ai dû vieillir après ce voyage dans le temps. Comme quoi Einstein (pas le chien) n'avait pas tout à fait tort. Ma méthode de travail c'était de compulser toutes les sources possibles : journaux, livres, magazines... afin d'avoir une bonne vue d'ensemble sur les éléments. Par ailleurs, j'ai à nouveau écouté tous les albums de Jethro Tull, ceux de Ian Anderson et également ceux de Martin Barre. Pour le reste, ce sont principalement les sources en langue anglaise, patrie de Jethro Tull. Pour être honnête, j'avoue ne pas avoir consulté une source tchèque ou hongroise. Avec ce livre, on traverse des lieux et des époques, on croise parfois des visages familiers et on se rend compte combien le microcosme Jethro Tull est en harmonie avec le macrocosme musical

 

Mais le travail en amont a dû prendre énormément de temps en terme de recherches... Internet a dû être une source importante ?

Non, mes sources principales étaient principalement écrites. Donc du temps et de l'argent. Mais ce n'est pas un problème, j'aime collectionner les livres.

 

D'ailleurs tu décris les lieux de façon précise, cela va presque au-delà de Jethro Tull ? Tu fais presque une photographie de la société de l'époque ?

J'ai essayé en tout cas de me transporter dans toutes les époques que je décris. Il m'arrive de parler de la situation politique d'un pays si je le juge utile. A ce titre, je consacre une page à Panama où la dictature du tristement célèbre Général Noriega a croisé le chemin de Jethro Tull. Parfois, j'ai eu l'impression d'assister le groupe dans ses premières aventures. A ce titre, le chapitre numéro 2 constitue les déboires des Pieds Nickelés.
Ce chapitre, c'est un peu le vadémécum du groupe amateur qui veut à tout prix tourner. Pourquoi tourne-t-il ? Pourquoi dépenser toute cette énergie à faire de la musique avec des chevelus alors qu'il vaut mieux avoir la sagesse de faire ses études, d'avoir un métier, des enfants et une femme qui nous embrasse à notre retour du boulot en lâchant la phrase fatidique : ''Chérie, je t'ai préparé des cordons bleus.''
Et le meilleur conseil d'un groupe amateur qui se fait virer d'une salle : y retourner et jouer sous un nouveau nom, à tous les coups ça marche, lorsque le programmateur s'en apercevra, ce sera trop tard!


Je montre dans mon livre qu'il [Ian Anderson] n'est pas le despote que l'on peut croire

 
Le groupe a connu de multiples changement de line-up, est ce que ça peut s'expliquer par le caractère de Ian ?

A ce sujet, j'ai souhaité prendre un peu de hauteur, ne pas juger le personnage mais apporter en contrepoint le témoignage des personnes incriminés. Qui suis-je pour juger Ian Anderson ? Un membre du groupe a dit "Jethro Tull c'est Ian Anderson et n'importe quel musicien". Je suis en désaccord avec cette phrase, je montre dans mon livre qu'il  n'est pas le despote que l'on peut croire. Mais pensez que Ian Anderson a bien failli se faire virer du groupe au moment de "This Was".

 

C'est un peu l'image qu'on en a (un peu comme Roger Waters). C'était donc le lot de tout groupe progressif de l'époque de connaître ce genre d'évènement, de doute ? je te vire, je quitte ? Un mélodrame familial, presque ?

C'est bien l'angle d'attaque de mon livre : montrer que les stars ne sont pas des objets célestes mais des êtres comme vous et moi. Dans chaque groupe, il y a des coups de foudre et des désamours, Jethro Tull n'échappe pas à la règle.

Pour toi, Ian Anderson est donc une star ?

Aux yeux du grand public, un musicien qui vend des albums et parcourt le monde entier est une star, mais comme le penserait Nietzsche, je balance plutôt pour une version humaine trop humaine.

Un des plus gros succès de JT est le titre ‘Living In The Past’ basé sur une rythmique impaire en 5/4. N’est-ce pas là tout le symbole de Jethro Tull, un groupe totalement anti-commercial devenu un monument du rock ?

Ian Anderson comme Frank Zappa (n'ayons pas peur des comparaisons) a évolué assez loin du star-system. Comme il le dit lui-même, il serait incapable d'écrire des chansons pour parler de ses petits problèmes de cœur. Si Jethro Tull a su traverser les âges, c'est grâce à sa sincérité et son authenticité. TerryEllis et Chris Wright, les deux gardiens de Chrysalis, n'avaient pas leur mot à dire dans l'enregistrement, le choix des thèmes, les pochette. Jethro Tull a pris un retour de bâton en 1985 avec "Under Wraps" que le producteur a détesté et a menacé de ne pas sortir. D'autant qu'il y a une erreur dans le rythme de Living In The Past! Et les paroles contre la philosophie hippie ont réussi à séduire l'Amérique. Donc en se décommercialisant, en sortant à chaque fois un album inattendu, Jethro Tull réussissait pourtant à fédérer autour de lui.


Je pense que la période orientale de Jethro Tull qui déborde sur la carrière de Ian Anderson et inversement mérite le détour


Aimes-tu toutes les périodes de Jethro Tull ?

J'ai remarqué que certains livres après le grand balayage de troupes de 1980 considéraient Jethro Tull comme mort. Je m'insurge contre cet état de fait et je l'espère mon livre permettra de découvrir la suite de la discographie qui vous réservera des surprises. Mais à partir du moment où un groupe ne fait plus du "Aqualung", on devrait dire que le groupe est mort? Le seul album que je n'aime pas de Jethro Tull c'est l'ultime "The Christmas Album" qui n'est pas un véritable album studio. Jethro Tull se faisait attendre, pris dans des tournées mondiales fatigantes qui laissaient les membres sur le carreau. Les fans attendaient une offrande avec impatience. Et pour une fois, Ian Anderson accepte une idée extérieure, et surtout les membres ne sont pas physiquement ensemble dans le studio. Au final on a certes un très bon album de Noël, mais mis à part que les chansons de Noël me donnent de l'urticaire, le fan n'a pas du tout été ménagé. Et le plus triste dans l'histoire c'est que c'est le dernier Jethro Tull, qui n'aura pas pu partir sous les projecteurs. Sinon je pense que la période orientale de Jethro Tull qui déborde sur la carrière de Ian Anderson et inversement mérite le détour

 

Tu es chroniqueur musical, est-ce que ça t'a conduit à changer ton style d'écriture et penses-tu avoir réussi à prendre du recul par rapport à cette activité et l'écriture du livre ?

Eh bien contrairement à ce qu'on aurait pu penser j'ai essayé de ne pas tomber dans l’écueil "wow trop cool je vais faire des phrases avec des mots compliqués qui n'existent pas et je vais faire des blagues et des jeux de mots incompréhensibles qui ne font rire que moi comme dans 83% de mes chroniques" ! Je raconte une histoire, j'ai essayé de m'effacer au maximum derrière mon sujet car le sujet ce n'est pas moi qui me regarde écrire mon premier livre mais Jethro Tull..


 

D'ailleurs est ce le premier d'une longue série ?

Je suis en forme en ce moment , il n'y a pas de raison de flancher!

 

Ton livre fait 800 pages, à une époque où tout va vite, où on ne prend plus le temps, n'est ce pas un flagrant délit d'audace culturelle ?

Comme mon livre sera le premier livre à paraître sur Jethro Tull, ça compensera l'abondante absence de Ian Anderson. Je n'étais pas parti pour écrire 800 pages mais je ne voulais surtout pas passer sous silence les périodes discographiques du groupe, voire jouer au pseudo-esthète et considérer que tout ce qu'il y a après "Songs From The Wood" c'est le désenchantement. Jethro Tull a battu Metallica rappelez-vous en! Si vous ne vous en rappelez pas, des détails dans le livre!

 

Le prochain sera sur Gentle Giant donc ?

Je ne suis pas intéressé par écrire un livre sur Gentle Giant. Curieusement, je suis entré à Music Waves parce que les chroniques de Gentle Giant étaient absentes et que je voulais bien me proposer pour les écrire. Je suis l'un des rares à être entré sans avoir postulé. peut-être que je suis un imposteur au final. La plupart des groupes de rock progressif ont déjà leurs livres, je ne voudrais pas écrire un nouveau livre sur Pink Floyd, Genesis ou Yes, d'autres l'ont fait comme Philippe Gonin, Aymeric Leroy, Jerome Alberola et Frédéric Delâge, bien mieux que moi.

 

Dans le même esprit teaser et justifié du caractère incontournable du livre, il a été préfacé... peux-tu nous en dire plus?

Le livre a une double préface au dos du livre, un illustre flûtiste a gentiment écrit un petit mot avant d'ouvrir "Madness In The Spring", le lecteur pourra découvrir le témoignage d'un grand guitariste qui a atterri dans l'univers de Jethro Tull à sa plus grande surprise... pas de spoiler, mais disons que j'aime bien Chrysalis.

 

Jethro Tull est un groupe à part dans l’histoire du rock. Son influence est difficilement quantifiable car le groupe s’est frotté à de nombreux styles. Pour toi, y a-t-il ou y a-t-il eu des groupes ou des artistes directement influencés par Jethro Tull ?

Lors du concert des 50 années de Jethro Tull (je simplifie) que vous pourrez aller voir en novembre à Paris, il y a des artistes qui viennent témoigner de leur dette envers Jethro Tull. Je ne prendrai qu'un seul exemple. Un célèbre guitariste anglais avait ordonné au membre de son groupe d'aller assister aux concerts de Jethro Tull et c'était OBLIGATOIRE.






Quel guitariste ?

Un ancien de Deep Purple
 

Qu'attends-tu de ce livre ?

Je veux conter une histoire au lecteur, une histoire pleine de musique, de situations absurdes, de décisions inéluctables, de poésie, d'éclairs de génie, de viande de cheval de chansons en forêt, de catastrophes climatiques, de religions, de Paradis perdu, en un mot Jethro Tull

 

J'ai eu la chance de lire ce livre en primeur, j'ai trouvé la première partie du livre prenante car bourrée de détails, d'anecdotes... dont tout fan de JT mais de rock en général raffolent.. En revanche, au regard de la deuxième partie de carrière de Jethro Tull moins glorieuse dira-t-on n'as-tu pas craint que le livre s'essouffle sur sa seconde partie ?

Ce n'est pas le livre qui s’essouffle mais le groupe qui mise sur une tournée mondiale au lieu de se ressourcer. Une flambée de lives sort mais rien à grignoter sur les fans, par honnêteté je ne souhaitais pas passer cela sous silence

 

Au final, ce livre plaira autant aux experts du rock progressif qu'au néophyte curieux, la conclusion, on peut considérer ce livre comme un essai pour replacer à sa juste place JT dans la hiérarchie du rock (progressif mais pas que), raconter une histoire de la musique qui pourrait aussi être un beau plaidoyer pour que la flute soit de nouveau enseigner au collège ?

Non c'est un plaidoyer pour qu'on écoute les œuvres de Jethro Tull au collège comme vous le verrez le rapport entre Ian Anderson et l'école est aussi harmonieux que celui entre Bob Morane et l'Ombre jaune.




A aucun moment la crainte de la page blanche ? Du vide intersidéral ?

Non, j'ai plutôt craint d'en avoir trop, au contraire, il y a certaines anecdotes que j'ai du mettre de coté.

Si tu devrais retenir une seule anecdote qui représente bien le groupe, ce serait laquelle ?

Je vais prendre une anecdote que j´ai écarté du livre : un des membres rencontre une groupie. Alors qu'ils s'apprêtent à explorer une couchette d’hôtel, la femme s’aperçoit que sa star a un sexe minuscule Je tairais le nom du musicien. Déçue elle lui lance en colère : "Mais vous espérez satisfaire qui avec ce truc là ?". Et Martin Barre de répondre: ''Mais moi-même''

 

Qu'est ce que ça représente pour toi d'être publié chez Camion Blanc ?

Camion blanc est encore un jeune éditeur... 

 

Sauf qu’en termes de livres musicaux c’est désormais un incontournable en France !

Après m'être escrimé contre le gang des Lorrains, je ne me suis pas révélé aussi incorruptible que ça en signant chez un éditeur lorrain. Camion Blanc possède un excellent catalogue consacré à des groupes célèbres et d'autres à réhabiliter. Mon livre ne doit pas être un intrus. Il y a de belles plumes, Jerome Alberola, Sebastien Michaud, Louis de Ny, Daniel Lesueur ...


Merci beaucoup

Merci à vous c'était plus simple d'écrire le livre que de répondre. Merci à vous en tout cas, il y avait d'excellentes questions.


Merci à Newf et Struck pour leur contribution



Plus d'informations sur http://www.musicwaves.fr/
 
(3) COMMENTAIRE(S)  
 
 
ADRIANSTORK
31/10/2018
  0
Je ne prévois pas puisque je suis déjà en train. Je ne peux pas en dire plus, à part que ce sera très (dé)coloré.
NUNO777
30/10/2018
  0
Tu parles de ton premier livre. Est-ce à dire que tu entrevois d'en écrire un autre ? Si oui, quel univers souhaiterais-tu explorer ?
ADRIANSTORK
30/10/2018
  0
Si vous avez des questions supplémentaires ou des remarques n'hésitez pas!
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