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TITRE:

KAMELOT (25 JANVIER 2018)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

METAL MELODIQUE



10 ans après, nous avions rendez-vous avec Thomas Youngblood, guitariste fondateur de Kamelot, à l'occasion du 12ème album de la formation américaine, "The Shadow Theory"
DARIALYS - 11.04.2018 -
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La famille Kamelot a connu plusieurs heureux événements dernièrement. Après avoir remplacé le chanteur emblématique de la formation en 2012 par le Suédois Tommy Karevik, les Américains ont franchi un cap, concrétisé par le succès retentissant de l'album "Haven". 10 ans après sa première interview sur Music Waves, le guitariste Thomas Youngblood revient avec nous sur ces derniers événements et sur le nouvel album à paraître au mois d'avril...





En 2015, nous avons rencontré Tommy Karevik (nouveau chanteur de la formation, ndr) à l’occasion de la sortie de l’album « Haven ». Il était très détendu et sympathique, et il semblerait qu’il ait été la personne parfaite pour remplacer Roy (Khan, ancien chanteur du groupe jusqu’en 2011, année où il mit fin à sa carrière pour des problèmes de santé, ndr). Le résultat est probant : avec les deux albums que vous avez sortis avec lui, vous avez toujours du succès et votre popularité grandit toujours. J’imagine que vous êtes très satisfaits de votre choix, mais aviez-vous des doutes à l’époque au moment de remplacer un frontman comme Roy ?

Je n’ai pas douté que l’on pourrait continuer sur la bonne voie. Beaucoup de groupes l’ont déjà fait comme Black Sabbath, AC/DC, Van Halen, Nightwish, et la liste des groupes qui ont remplacé leur chanteur principal continue. Ce n’est pas une anomalie, ce sont des choses qui arrivent. Mais je ne m’attendais pas à ce que le groupe grandisse jusqu’au niveau que nous avons atteint avec « Haven » où l’on n’avait jamais joué sur d’aussi grandes scènes.


C’était une surprise pour vous ?

Oui, c’était une surprise.


Et comment expliques-tu ceci ?

Je pense que l’on a introduit quelques éléments modernes et notamment un côté symphonique qui a toujours été populaire en Europe mais moins aux USA. Donc on s’est mis à se diriger du côté du metal symphonique.


Après ce concert, on a su […] que c'était lui qu'il nous fallait





En 2015, Tommy était très à l’aise quand on l’a rencontré, comme s’il avait toujours été le leader de Kamelot. Est-ce que tu as le même sentiment que nous ?

Je pense que c’est peut-être une confiance qui lui est renvoyée par le groupe. On lui dit de faire ce qu’il veut. C’est un facteur important pour un meneur, c’est important de se sentir soutenu par les autres. Le premier concert que l’on a fait avec lui était au festival Masters Of Rock en République-Tchèque avec 30 000 personnes. Après ce concert, on a su, en voyant comment il avait mené le show, comment il chantait bien et était à l’aise, que c'était lui qu'il nous fallait. On n’a pas cherché quelqu’un d’autre.


Votre époque « Haven » a été une période parfaite. L’album a bien été reçu par les fans et les médias, et la tournée qui a suivi a été un énorme succès aux Etats-Unis avec Dragon Force, Europe, Japan, et un concert avec Iron Maiden. Quel est ton sentiment vis-à-vis de cette période ? Penses-tu que vous avez atteint un sommet à ce moment-là ?

C’est sûr qu’il y a eu une ascension à ce moment-là. A chaque album, nous avons atteint un nouveau palier. « The Fourth Legacy » a été un premier tournant (en 2000, ndr), « The Black Halo » (en 2005, ndr) a été un nouveau tournant, « Haven » (en 2015, ndr) en était encore un autre. On est très chanceux car il n’y a jamais eu de baisse de régime. Je pense qu’on a toujours maintenu notre nombre de fans d’album en album. Tu es obligé de perdre des fans qui vont s’intéresser à quelque chose d’autre. Mais on a travaillé dur pour rassembler de nouveaux fans.


Comme tu me l’as dit, vous avez récemment incorporé de nouveaux éléments dans votre musique qui ont attiré de nouveaux fans et c’est pour ça que vous êtes de plus en plus connus.

Oui c’est le seul moyen de grandir. Et nos fans s’attendent également à ce qu’on fasse quelque chose de différent d’un album à l’autre. Ils aiment ça.


Penses-tu que ce nouvel album pourrait être encore un nouveau tournant pour vous ?

Ça pourrait oui ! Quand les gens de notre label ont entendu nos chansons, ils ont été impressionnés, donc on est très contents. Peut-être que « Haven » était une porte d’entrée vers ce nouvel album.


Maintenant, les portes sont ouvertes pour introduire ce nouvel album. On a d’ailleurs pu écouter quelques titres et on a beaucoup aimé ! Je suppose que cet album ouvrira un nouveau chapitre. Continuer de grandir après 20 ans de carrière et 10 albums studio est remarquable. J’imagine que vous en êtes fiers ?

C’est un sentiment positif, c’est vrai. C’est beaucoup de travail. Il faut s’entourer de personnes créatives et talentueuses.


Si quelqu’un dans le groupe voulait passer à autre chose, je ne le considèrerais pas comme un obstacle mais plus comme une opportunité





Le départ d’un musicien est toujours délicat car cela fait perdre un ami. Au-delà de ça, penses-tu qu’il est parfois important d’avoir de nouveaux membres pour apporter un peu de sang frais ?

Dans une certaine mesure, oui. Cela dépend du rôle de la personne dans le groupe. A part ça, je suis d’accord. Je pense que quand ça fait 15 ou 20 ans que tu joues ensemble, certaines personnes peuvent être un peu fatiguées. Ils peuvent avoir envie de faire quelque chose de différent, et ça se ressent sur la qualité des concerts. Donc je ne pense pas que le changement soit mauvais. Une opportunité peut effectivement apporter du sang frais. Si quelqu’un dans le groupe voulait passer à autre chose, je ne le considèrerais pas comme un obstacle mais plus comme une opportunité.


Votre nouvel album s’appelle « The Shadow Theory ». Tout d’abord, pourquoi faites-vous votre promo aussi tôt, alors que l’album est tout juste enregistré ?

C’est au label qu’il faut poser la question. Je sais qu’ils avaient des dates à respecter pour faire notre promo dans certains magazines.


Est-ce que vous avez eu de la pression de la part du label concernant la date de sortie de l’album ?

Oui. Des fois, on a besoin de cette pression car on a tendance à travailler sur un album jusqu’à la dernière minute. On a terminé le mastering hier, donc ce que tu as pu écouter jusque-là est différent de la version finale mais cela reste quand même assez proche.


Vous sortez un nouvel album concept. Pourquoi êtes-vous autant attachés à l’idée de proposer des albums concepts ?

Ce n’est pas un album concept comme « Silverthorn » l’était. Toutes les chansons sont liées et créent une histoire. Donc c’est une idée conceptuelle mais ce n’est pas vraiment un album concept à proprement parler. On voulait lier les chansons entre elles autour d’idées liées à la science-fiction et à la psychologie.


C’est un peu la marque de fabrique de Kamelot !

On avait déjà touché à ces domaines-là sur « Haven ». On voulait lier « Silverthorn », « Haven » et « The Shadow Theory » pour former une trilogie où « Silverthorn » représenterait le passé, « Haven » le présent et « The Shadow Theory » le futur.


Je suis obsédé par les détails





« The Shadow Therapy » met en lumière les travaux du psychiatre suisse Carl Jung. Sa théorie dit que l’ombre représente ce que l’on refuse par peur d’être rejeté par sa propre communauté. Vous avez cité Jung en disant que tout le monde avait sa propre ombre plus ou moins sombre. Selon toi, quel est l’impact de cette ombre sur notre vie et nos actions ?

Je pense que tout le monde a une vision différente de ce que représentent les ombres en question. J’ai réalisé en y réfléchissant que j’avais un trouble obsessionnel compulsif. Je suis ce que l’on appelle un « rethinker », c’est-à-dire que j’ai un problème avec la prise de décision. C’est comme si j’avais toujours deux possibilités et qu’il fallait à tout prix que je prenne la bonne décision. Mais c’est idiot parce que si je veux repeindre une pièce, je vais passer un temps fou à choisir entre 15 nuances de gris. C’est quelque chose que j’essaie de surmonter, mais c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles nos histoires sont si détaillées dans les chansons, car je suis obsédé par les détails.


Cela me rappelle l’interview que j’avais faite d’Arjen Lucassen du groupe Ayreon. Il a fait la comparaison avec la série « Monk ». Je ne connaissais pas, tu connais ?


Oui oui ! (Rires)


Il m’a dit : « eh bien Monk, c’est moi ! », car il est très attaché à tous les détails, et il en souffre. Tu en souffres aussi ?


D’une certaine manière, oui. Même quand je veux réserver un vol c’est compliqué. Si je veux prendre un vol de Paris à Los Angeles, il y a littéralement cent options qui s’offrent à moi. Je vais regarder combien de temps dure l’escale à Francfort, etc. Donc ça va me prendre deux jours pour réserver un simple vol. Mais je m’améliore ! Je viens de réserver un vol pour la Serbie. Il y avait quelques options mais cette fois-ci, cela m’a pris moins de temps !


Carl Jung était un psychiatre très connu dont l’œuvre était liée à celle de Sigmund Freud. Est-ce que tu peux m’en dire plus concernant ton attrait pour son travail, car le sujet est dense et assez peu accessible. Es-tu conscient du fait que cela peut désorienter l’auditeur qui n’est probablement pas intéressé par ce sujet ?


Les gens n’ont pas besoin de savoir qui est Jung ou qui il était. Ils n’ont pas besoin de savoir quoi que ce soit. C’est la partie importante de notre concept. Mais s’ils veulent se plonger dedans, ils peuvent le faire. C’était déjà la même chose avec l’album « The Black Halo » qui était pourtant beaucoup plus compliqué. Tout dépend si tu veux vraiment te renseigner sur tout ça. Mais si tu aimes la musique et que tu aimes Kamelot, il ne faut pas hésiter à acheter l’album !


On savait déjà que Kamelot était intéressé par la vie, la mort, et le destin de l’homme en général. Est-ce que le faire de réaliser tout un album sur ce sujet-là est une sorte de psychanalyse pour vous ? Avec Kamelot, on dirait que vous construisez vos travaux comme des livres faits de chapitres. Qu’en penses-tu ?


On s’est juste dit que ce serait une bonne idée de faire un album sur ce sujet-là, on avait envie d’inclure l’intelligence artificielle dans le concept. Mais on n’essaye pas de faire des grandes déclarations sur l’empire mondial. On en parle, c’est un sujet intéressant, mais on n’est pas une armée de la résistance pour autant.


C’est important de mélanger de styles






Musicalement, d’après les extraits que l’on a écoutés, vous avez fait un gros travail sur les mélodies, et il y a quelques refrains très accrocheurs comme sur ‘Amnesiac’ ou ‘Vespertine’ qui sont des titres très directs. Est-ce important pour vous de faire des titres de la sorte, bâtis autour d’une structure classique couplets/refrains susceptibles de passer à la radio ?

C’est important de mélanger de styles. Il faut aussi des chansons comme ‘The Proud And The Broken’ que tu n’entendras jamais à la radio car elles ont trop de sections, elles sont trop élaborées. Sur « Haven », on avait la chanson ‘Insomnia’ qui a eu beaucoup de succès en concert avec une structure simple. Ce sera aussi le cas avec des chansons comme ‘Amnesia’ j’espère, qui devrait être l’une des chansons préférées des fans. On veut écrire les deux types de chansons, on veut combiner ces deux mondes.


C’est difficile pour vous de trouver l’équilibre entre les deux ?

Non, je pense qu’on a trouvé le bon moyen de le faire !


Vous avez trouvé la recette magique ? (Rires)

Je pense que nos fans sont ouverts d’esprit. Donc on peut tout à fait avoir des chansons comme ‘Amnesiac’, mais aussi des chansons comme ‘Vespertine (My Crimson Bride)’ ou comme ‘The Proud And The Broken’ avec ses mélodies russes. C’est ce que nos fans aiment.


Mais vous avez aussi un aspect instrumental très important qui donne un côté épique et symphonique à votre musique, comme dans les chansons ‘Burns To Embrace’, ‘Phantom Divine’ et ‘Static’. Est-ce que c’est important pour vous de jouer aussi sur ce terrain-là ?

Ça fait partie du son de Kamelot, oui. On ne va pas abandonner ce côté-là.


On doit donner à nos fans des choses qu’ils attendent, et d’autres auxquelles ils ne s’attendent pas. Cela fait partie de l’héritage du son de Kamelot





C’est votre marque de fabrique. Tu as le sentiment que cela fait partie de ce que vous voulez donner à vos fans ?

Oui, c’est une obligation. On doit donner à nos fans des choses qu’ils attendent, et d’autres auxquelles ils ne s’attendent pas. Cela fait partie de l’héritage du son de Kamelot. Il faut qu’on continue de grandir, mais il faut aussi que l’on maintienne certaines bases tout en introduisant de nouvelles choses. Dans un album entier, il doit y avoir tous ces éléments à la fois, sinon on ne grandit plus.


On a été surpris car il y a aussi un côté heavy et un peu d’electro sur ‘Phantom Divine’, ‘Amnesiac’ et ‘Burns To Embrace’. J’imagine que cela fait partie des nouveaux éléments que vous voulez intégrer dans votre évolution. Pour vous, est-ce qu’un groupe qui n’évolue pas doit arrêter de jouer ?

Non ! Il y a plein de groupes qui ont sorti le même album toute leur carrière. Ça peut marcher, mais ça ne les fait pas progresser pour autant. Peut-être qu’ils sont heureux comme ça, mais ce n’est pas comme ça que nous travaillons, et ce n’est pas après 12 albums que l’on va changer !


‘The Proud And The Broken’ semble être la chanson la plus importante de l’album. Elle clôt l’album et elle est très longue. Elle recense toutes vos qualités : elle est heavy, mélodique, et il y a même du growl. C’était important pour vous de terminer l’album sur une telle chanson ?


Oui, je pense. Quand j’ai entendu la version finale, j’ai su que ça devait être la dernière chanson de l’album. Au final, c’est une vraie œuvre d’art. Je ne me suis pas beaucoup impliqué dans l’écriture de la chanson. Quand j’ai écouté la version de Sascha (Paeth, producteur, ndr) et Tommy (Karevik, chanteur, ndr), j’étais très heureux du sentiment qu’elle procurait. Je suis très content de cette chanson.


Tommy a fait du très bon travail sur cet album. Son chant est puissant, mélodique, accrocheur… Il n’a jamais chanté aussi bien et il incarne l’une des forces de cet album. Sur la ballade ‘In Twilight Hours’, son duo avec Jennifer Haben (du groupe de power metal symphonique allemand Beyond The Black, ndr) est très fort émotionnellement. Est-ce que vous vous êtes forcés à écrire une ballade comme celle-ci ?


Non, elle est venue assez naturellement je pense. Tout a commencé quand Tommy a joué la mélodie au piano. Ce sont des accords simples mais ils sont bons et j’ai trouvé ça parfait. J’avais envie que la chanson commence comme ça. La force de cette chanson grandit au fil des minutes jusqu’à la fin où la tension se relâche avec cet énorme refrain.


Je ne suis pas sûr de ce dont le futur sera fait



Cet album semble être un mélange parfait entre le Kamelot du début à l’époque de « The Fourth Legacy », et un Kamelot plus récent avec des chansons comme ‘Kevlar Sin’, ‘Verspertine (My Crimson Bride)’, ou ‘Stories Unheard’ qui sont plus heavy, plus directes. C’est une vraie synthèse de toutes vos époques, et cela donne même quelques indices de votre direction future avec l’ajout d’une dimension electro. Es-tu d’accord avec ça ?


Je ne suis pas sûr de ce dont le futur sera fait. Je ne pense pas trop à la manière dont le prochain album sonnera. Je ne nous vois pas trop creuser le côté electro encore plus que sur la chanson ‘Amnesiac’ par exemple. Ceci dit, j’apprécie le fait que tu remarques la diversité de l’album. Si tu prends la chanson ‘Kevlar Skin’, il y a quelques influences de Judas Priest, avec des refrains mélodiques, de nombreux solos, des choses comme ça. Au début, je ne savais pas trop où placer cette chanson dans l’album. Mais maintenant, j’ai vraiment hâte de la jouer sur scène.


En parlant de live, vous allez faire une grosse tournée, probablement votre plus grosse tournée, avec des dates aux Etats-Unis et en Europe. Faire une telle tournée en tant que tête d’affiche, c’est une reconnaissance pour vous ?


Oui, bien sûr ! Si on arrive à faire venir du monde on sera content, ce sera un véritable accomplissement ! L’avantage des USA et du Canada est qu’on a pris de l’ampleur là-bas depuis l’album « Haven ». Je ne peux pas vraiment dire pourquoi, peut-être que c’est parce qu’on a introduit des éléments modernes dans notre musique. On va enregistrer un DVD/Blu-ray car le dernier date d’il y a 10 ans, et faire un gros concert.


Concernant votre public, est-ce que vous avez perçu une évolution ? Car il nous semble que « Haven » vous a rapporté plus de fans. Quel est votre sentiment quant au fait que vous êtes un groupe multi-générationnel ?

C’est super !


Pour moi, c’est la meilleure chose qui puisse arriver à un groupe ! Vous ne trahissez pas votre base de fans, vous gardez votre marque de fabrique qui a fait ce que vous êtes devenus. Vous avez réussi à inclure de nouveaux aspects qui ont plu à de nouvelles personnes. Que demander de mieux ?


Oui c’est super ! J’ai une fille de 14 ans qui ne parle pas trop de ce que je fais autour d’elle. Mais quand les gens le découvrent, ils lui disent : « Oh ! Ton père est le guitariste de Kamelot ! J’adore ce groupe ! ». Ça fait bizarre !


Mais j’imagine que tu es fier de ça ?

Bien sûr ! Ma fille ne répond pas grand-chose en général ! (Rires). Mais effectivement, c’est un sentiment agréable.


Quelles sont tes attentes pour cet album ?

Je suis content de l’album. J’espère que ça va nous permettre de viser encore plus haut, mais je suis déjà très content de ce que nous sommes actuellement. J’essaye de ne pas avoir vraiment d’attentes au niveau économique. Je me concentre davantage sur la tournée, sur le fait d’ouvrir de nouvelles portes…


Quelle serait l’étape suivante pour Kamelot ? Car il semblerait que vous ayez déjà atteint un point culminant.

Jouer dans des plus grandes salles, avoir des meilleures productions. Ce serait cool, ce serait un bel objectif.


Nous avons commencé cette interview en te demandant quelle était la question que l’on t’avait posée trop souvent. Au contraire, quelle serait celle que tu aimerais que je te pose, ou celle à laquelle tu aurais aimé répondre ?


Il y a une chanson sur l’album qui est particulière. Elle s’appelle « Burns To Embrace ». Les paroles traitent de la Terre et le monde que l’on laisse à nos enfants. A la fin de la chanson, il y a une chorale d’enfants. Et dans cette chorale, il y a mon fils de 7 ans qui chante, ce qui rend cette chanson spéciale pour moi.





Tu as mentionné la planète Terre. As-tu peur de la planète que l’on va laisser à nos enfants ?


Je n’ai pas peur, c’est un fait. Si l’on ne change pas la manière dont nous traitons l’environnement, cela va se produire.


N’est-ce pas trop tard ?

Ce n’est pas trop tard, mais quand tu as un gouvernement qui dénie la science, ce n’est pas très bon signe.


Mais la science veut aussi créer l’intelligence artificielle avec des robots qui vont remplacer les hommes au travail et c’est assez effrayant.

Oui, c’est vrai. Je pense que la population va décroître de toute façon. Mais on sera morts avant de savoir dans tous les cas. Nos enfants en revanche devraient voir ce qui va se produire.


Merci en espèrant que cette interview te laissera un meilleur souvenir que la précédente...

Oh oui, je m'en souviens parfaitement ! Je me souviens avoir demandé si c'était une interview sérieuse (Rires) ! Non, nous avons fait un large tour d'horizon : c'était très complet ! Merci !


Merci à Noise pour sa contribution...


Plus d'informations sur http://www.kamelot.com
 
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