... et pour l'occasion, Mattias Vanderschueren répond à toutes les questions que vous vous posiez sur ce festival à l'affiche alléchante...
Quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée ?
Trop souvent ? La question que les gens me posent tout le temps est “Quel groupe souhaites-tu vraiment, vraiment programmer ?”. Les gens veulent que je leur donne un nom…
Même si ça n’en a pas l’air, c’est vraiment très difficile de constituer une affiche !
C’est également cette question que vous vous posez entre vous ?
C’est vrai mais nous n’avons pas toujours le choix : il y a des certains éléments que nous devons prendre en considération.
Par exemple, pour tous les groupes qui vont jouer au Graspop, nous ne pouvons annoncer leur présence qu’après le Graspop.
Et ensuite, il y a plein de festivals plus ou moins à la même période. Par chance, le Wacken Open Air se tient une semaine avant notre festival et le week-end suivant du nôtre, il y a le Summer Breeze… Certains groupes vont de festival à festival mais par exemple, le Bloodstock Open Air qui se tient le même week-end que le nôtre (NdStruck : àWalton-upon-Trent en Angleterre,), il peut arriver qu’il programme des groupes que nous aurions voulu avoir sur notre affiche.
Même si ça n’en a pas l’air, c’est vraiment très difficile de constituer une affiche !
On se doute que c’est compliqué : on parle quand d’Amon Amarth, Saxon, Doro, Iced Earth, Morbid Angel…
… et il y a une heure, nous avons annoncé la tête d’affiche : Korn !
… Quand on voit le nom de ces groupes, on se doute que c’est compliqué car n’importe quel festival ne peut pas se permettre de réunir sur la même affiche de tels groupes. Malgré tout, avez-vous des groupes qui joueront en exclusivité à l’Alcatraz ?
Oui. Bien sûr, c’est une exclusivité pour une durée limitée de trois ou quatre. Par exemple, des groupes ont pu tourner en janvier et nous avons signé cette exclusivité en février pour la période de l’été.
Mais par exemple, dans un certain sens, on peut dire qu’on a une exclusivité avec Korn puisqu’ils ne feront que ce festival en Belgique.
Mais cette question d’exclusivité n’est pas importante pour nous…
C’est étonnant car la place d’un festival est chère et un public choisit son festival parmi les dizaines en fonction des noms présents sur l’affiche.
C’est vrai mais j’y viens. En Belgique, tu as le Graspop qui est le plus gros festival et au milieu de l’été, tu as l’Alcatraz qui est un petit festival…
Nous avons grandi mais notre but est de rester un festival de taille moyenne.
… petit, tu vas fort ! Nous connaissons bien ce festival puisque nos équipes le suivent depuis ses débuts et si au début, vous étiez un petit festival, ce n’est plus le cas !
C’est vrai, nous avons grandi mais notre but est de rester un festival de taille moyenne.
Vous avez lancé le festival en 2006, avez-vous atteint le but que vous vous étiez fixés au début ?
Nous n’avons pas encore atteint notre objectif mais nous en sommes très proches.
Pour ma part, je fais partie de l’aventure depuis cinq ans -le fondateur, Filip Nollet, va nous rejoindre pour nous dire bonjour.
Le festival a commencé il y a dix ans dans une petite scène en Belgique que ton équipe doit connaître -un festival qui réunissait 1.000 personnes sur une journée. Il y a cinq ans le passionné de musique que je suis a entendu dire qu’un festival connaissait des difficultés et comme mon but a toujours été d’organiser des spectacles de musique, j’ai contacté le festival et je lui ai dit que je voulais organiser les prochaines éditions avec lui.
Quelle a été ta contribution ? Tu dis que le festival avait des difficultés : l’as-tu aidé financièrement ?
Non, pas du tout ! En fait, la principale difficulté de l’Alcatraz est que c’était un petit festival joué dans une salle en plein été… Plein de groupes refusaient de venir car ils ne voulaient jouer qu’à l’extérieur !
Nous avons donc demandé à jouer à l’extérieur à Deinze mais le maire n’était pas d’accord. Heureusement, j’ai de très bons contacts personnels avec le maire de Courtrai qui par chance, est également un fan de notre style de musique.
J’ai donc réussi à organiser le déménagement de notre festival qui se déroulerait à l’extérieur à Courtrai. A ce moment précis, nous avons pu échanger avec de plus gros groupes : nous avons pu par exemple programmer Nightwish… et c’est parti ainsi.
Attention, je ne dis pas qu’avant mon arrivée, le festival n’avait pas d’intérêt. Au contraire, bien qu’il se tenait à l’intérieur, mes amis avaient réussi à programmer des groupes comme Doro, Saxon… mais pour ma part, je suis un entrepreneur et la combinaison entre nos "forces" a permis de passer un cap.
Quelque part, tu leur as donné les outils…
Exactement ! Nous travaillons tous ensemble et en ce qui me concerne, je suis en charge de la partie marketing et des partenariats et eux s’occupent plus de la partie musique à proprement parler.
Et avec le temps, nous sommes devenus amis.
Comme tu l’as dit, le festival se tient à Courtrai. Est-ce que la proximité avec la France -15 minutes de Lille- est un atout pour le festival ?
Pas encore mais c’est une des raisons de notre présence au Hard Rock Café de Paris. Comme tu l’as dit, Lille et ses 300.000 habitants sont à 15 minutes de voiture de Courtrai… tous les Français sont les bienvenus !
En effet, hormis le Hellfest et le Graspop, il n’y a plus de festival de taille moyenne. Nous estimons que nous pouvons réduire l’écart entre nous et ces gros festivals !
En voulant réduire l’écart, tu caches ton ambition cachée qui est de faire partie du cercle des gros festivals…
(Rires) Non, non, non…
Pourtant tous les gros festivals ont bien commencé petits…
C’est vrai mais ce n’est pas notre ambition parce que nous croyons que dans notre style de musique, les gens aiment et aimeront toujours les festivals de taille moyenne. Nous pensons qu’une journée
sold out d’un festival de taille moyenne -qui est notre rêve- est quelque chose de différent d’un gros festival !
C’est vrai que notre équipe qui couvre l’Alcatraz est bluffée par votre travail qui consiste à grandir chaque année tout en gardant un côté familial, humain qui a totalement disparu dans les gros festivals que tu cites.
C’est vrai !
Ce qui ne nous empêche pas d’adorer le Hellfest qui est devenu une industrie mais à laquelle on revient chaque année avec plaisir.
Personnellement, j’aime beaucoup le Graspop mais quand je vois les gens qui s’y rendent et notre public, je me dis qu’il y a la place pour un festival de taille moyenne comme le nôtre.
Cette année, l’Alcatraz, ce serait 25.000 personnes en deux jours !
Mais en se limitant à un festival de taille moyenne, vous limitez votre chiffre d’affaires et d’éventuels groupes stars que vous ne programmerez jamais ?
Alors revenons à ce qu’est un festival de taille moyenne selon moi : cette année, l’Alcatraz, ce serait 25.000 personnes en deux jours !
Nous visons quand même une augmentation de fréquentation de 50% par rapport à l’an dernier
Tu parles de deux jours mais vous avez une nuit du heavy metal qui ouvre le vendredi soir. Selon nous, c’est un test pour voir si vous pouvez aller plus loin en faisant un festival à trois jours.
Oui, mais nous avons quand même le voisinage et les problèmes qui vont avec qu’il faut prendre en considération. Nous avions déjà fait l’expérience l’an dernier mais cette année, nous aurons un chapiteau d’une capacité de 4 ou 5.000 personnes : nous voulons ouvrir la nuit sous ce chapiteau ce qui permet à la pelouse de rester propre et nette. Cette nuit sera dédiée au heavy metal
old-school et d’un autre côté, nous voulons également faire quelque chose pour les voisins : nous voyons cette soirée comme un échauffement !
Bien sûr que nous pourrions faire un festival de trois jours mais pour moi, un gros festival, c’est trois scènes et 25.000 personnes par jour ! Graspop et le Hellfest sont encore plus gros que ça !
Bref, pour en revenir à l’Alcatraz si j’estime que cette année, nous pouvons viser les 25.000 personnes sur deux jours, soit 12.000 par jour, il faut savoir que l’an dernier, nous étions à 8.000 quand notamment Twisted Sister faisait son dernier concert européen. Dans ces conditions, nous visons quand même une augmentation de fréquentation de 50% par rapport à l’an dernier ce qui est toujours réalisable selon nous.
Dans le futur, quels sont vos objectifs en termes de fréquentation ?
Notre but est d’avoir deux scènes que nous avons cette année.
Cela signifie que vous avez atteint votre objectif en termes de scène ?
Oui mais il reste encore une chose, peut-être qu’une année, nous aimerions ajouter une petite troisième scène…
Oui la fameuse troisième scène qui vous passez dans le cercle des gros festivals…
(Rires) Non, non, non ! Ce serait une troisième scène qui nous permettrait de promouvoir des talents locaux et pas seulement nos amis de Channel Zero parce que finalement, sorti de Evil Invaders, Carnation, nous avons peu de groupes de heavy metal en Belgique.
Mais aujourd’hui, avec la scène principale, une nouvelle deuxième scène et le chapiteau : nous avons la possibilité de programmer pas mal de beaux groupes comme ceux issus de la scène extrême comme Morbid Angel, Obituary, Abbath… que nous voulions vraiment faire jouer de nuit !
2013 a été marquée par le décès du batteur de Channel Zero, la veille de jouer à l’Alcatraz. Avez-vous prévu d’annuler la date ?
Nous connaissons personnellement le groupe qui devait jouer pour la première fois à l’Alcatraz. Et ce n’est que le matin que nous avons appris qu’ils ne pourraient pas jouer. Ce fut très dur mais nous avons continué en sa mémoire et le groupe a joué un set acoustique. Nous les avons fait revenir l’année suivante. Et depuis nous essayons de les reprogrammer à nouveau mais ils sont déjà à l’affiche d’autres festivals : nous ne désespérons pas de les faire jouer à nouveau à l’Alcatraz.
La troisième étape a été en 2014 quand vous êtes passés à deux jours. Avez-vous hésité en voyant l’exemple du PPM Fest qui a dû arrêter ?
Non, parce que c’étaient des risques calculés.
Mais je veux dire que dans le cas d’un festival d’une journée, tu montes la scène, tu ouvres les portes du festival et à peine les portes fermées, tu démontes la scène le lendemain.
Nous avons procédé en programmant deux journées un peu différentes : la première réunissait par exemple Marylin Manson et Life of Agony qui n’était jamais venu en Europe à ce moment-là et la deuxième journée était plus
old school avec Channel Zero, Sacred Reich et bien sûr Twisted Sister.
Nous avions donc un programme large mais le premier jour est celui où nous avons perdu de l’argent probablement parce que c’était trop tôt pour faire ça. Heureusement, nous avons fait des profits le deuxième jour.
Mais de façon générale, c’est dangereux pour les festivals de passer à deux jours.
Nous avons dû apprendre par nous-mêmes.
Passer de 7 ou 8 groupes à environ 20 groupes est un vrai défi. Avez-vous demandé conseils à votre homologue du Graspop qui ont réussi cette transition ?
Non, mais les fondateurs du festival connaissent parfaitement le Graspop, certains des collaborateurs de l’Alcatraz collaborent en indépendant au Graspop… Mais les organisations entre les deux n’a rien à voir nous avons dû apprendre par nous-mêmes.
Tout festival doit apprendre pour grandir !
Une autre étape a été en 2025 avec une nouvelle scène et l’Alcatraz a atteint le niveau des plus grands festivals européens comme en témoigne le fait de réunir sur la même affiche Nightwish, Sabaton et Trivium. Penses-tu que ces années d’expérience ont été nécessaires pour atteindre une certaine crédibilité ?
Tu as 100% raison, c’est une très bonne question parce que tout festival doit apprendre pour grandir !
Mais c’est compliqué aujourd’hui puisque notre société ne nous donne pas le temps…
C’est vrai mais c’est nécessaire. C’était nécessaire que les fondateurs organisent l’Alcatraz pendant cinq ans dans une petite salle en Belgique en recevant 1.200 personnes. C’était nécessaire d’avoir une scène avant de passer à deux. C’était nécessaire de faire un festival d’une journée avant de passer à deux jours…
Je suis convaincu que si tu grandis trop vite, cela te tue !
Nous avons programmé Marylin Manson sur le terrain d’un collège catholique !
Au contraire de la France qui a coupé les vivres du Hellfest sous la pression de certaines entités religieuses avez-vous rencontré de tels problèmes ? Je présume que tu dois te féliciter d’avoir le soutien des autorités belges ?
Non, c’est vrai que nous n’avons jamais eu de problèmes comme ceux du Hellfest et heureusement, nous avons une très bonne relation avec les gouvernements locaux parce que notre organisation est très professionnelle. Et comme je te le disais, nous avons la chance que le maire de Courtrai est un fan de notre style de musique.
Mais d’un autre côté, si nous devions travailler avec un autre maire, je suis convaincu que nous gérerions tout aussi bien les choses parce que nous avons également un excellent contact avec les policiers, les pompiers…
Notre organisation fait en sorte de montrer à nos interlocuteurs que nous ne représentons pas de danger. Notre style de musique transporte une symbolique et notamment celle du diable… Mais finalement qui est le diable ?
Mais c’est vrai qu’en Belgique, nous sommes toujours passés au travers de ce type de problème. Il faut savoir que nous avons programmé Marylin Manson sur le terrain d’un collège catholique !
Les Belges seraient-ils plus tolérants que nous autres Français ?
Je le pense. Les Français restent sur la symbolique mais qui sait si Marylin Manson ne lit pas la Bible tous les soirs (Rires) !
2016 a été l’année de la confirmation avec le dernier concert européen de Twisted Sister et d’autres groupes qui auraient pu figurer comme tête d’affiche de plein d’autres festivals. Et enfin 2017 et une nouvelle étape : 3 jours, 2 scènes… Etes-vous stressés à quelques semaines du jour J ?
Nous ressentirons le stress la veille du festival !
Seulement ?
Nous avons deux pics de stress : quand nous commençons à monter l’affiche qui est une des choses les plus difficiles parce que nous devons prendre en compte les festivals existants comme le Graspop, le Lokerse Feesten qui programme également des concerts metal.
Donc aujourd’hui, la première source de stress est passée ?
Oui, il nous reste encore trois groupes à programmer avec qui nous sommes encore en négociation.
Qui pourraient prendre la tête d’affiche à Korn ?
Non, non, Korn sera la tête d’affiche.
Nous sommes encore en négociation avec trois groupes mais le plus gros de notre première source de stress est passée.
Ensuite, la deuxième source de stress est le temps. Ce n’est pas tant sur l’impact que ça pourrait avoir sur la vente de billets mais plus sur l’ambiance car le temps influence énormément l’atmosphère.
Les trois dernières années, nous avons eu un temps magnifique…
On croise les doigts pour cette édition mais si on se réfère au coup de soleil sur ton front, c’est un bon présage…
(Rires) Non, non, c’est le week-end dernier que j’ai passé en Italie…
Pour en revenir à ce que tu disais tout à l’heure en disant que tu disais vouloir rester un festival de taille moyenne, cela signifie-t-il que l’Alcatraz est voué à programmer une tête d’affiche du niveau plus qu’honorable d’un Korn mais ne pourra jamais espérer des légendes comme Iron Maiden, Metallica ?
Oui, nous devons vivre avec ça et nous pouvons vivre avec ça !
C’est un rêve qui ne sera jamais réalisé ?
Oui, c’est un fait !
Nous voulons être un festival de taille moyenne qui serait complet !
Mais n’est-ce pas dommage quand on voit l’évolution de ce festival ?
Non parce que nous savons qui nous sommes, ce que nous sommes et nous connaissons nos ambitions : nous voulons être un festival de taille moyenne qui serait complet !
Il n’y aura jamais d’Iron Maiden à l’Alcatraz et ceux qui veulent les voir iront au Graspop ou Hellfest !
Il n’y aura jamais d’Iron Maiden à l’Alcatraz et ceux qui veulent les voir iront au Graspop ou Hellfest !
Et pour toutes ces raisons, nous sommes fiers que vous ayez choisi Music Waves comme partenaire de l’Alcatraz…
C’est une chose logique pour un site comme le vôtre qui nous suit depuis nos débuts…
Qu’attendez-vous de cette édition 2017 ?
J’attends une belle journée ensoleillée (Rires) !
J’attends, je sais que ce sera un super festival : nous allons devoir vendre 50% de billets de plus mais je sais que ce sera un festival agréable.
Tu nous l’as dit mais comment avez-vous établi ces prévisions ?
Nous avons des statistiques et nous savons déjà ce que nous pouvons faire de plus par rapport à l’an dernier. Nous avons ces statistiques établies sur les dix dernières années et qui constatent une courbe. Bien sûr ce ne sont que des mathématiques, ce n’est une vérité établie à ce jour mais les tendances sont fortes et nous sommes assez confiants, pas totalement mais si rien de tragique ne se passe, avec cette affiche, cette deuxième scène, cette soirée spéciale « échauffement »… nous devrions atteindre ces 50% de ventes supplémentaires.
Et encore une fois, nous espérons atteindre ce niveau de 25.000 personnes sur deux jours pour que notre public continue de ressentir cette sensation de confort. Nous ne voulons pas qu’ils reviennent chez eux en se disant que l’Alcatraz est devenu une trop grosse machine pour eux. Un de nos défis est que notre public rentre chez lui en se disant que l’Alcatraz a encore grandi cette année mais il reste confortable : c’est vraiment ce que nous voulons !
Questions traditionnelles de Music Waves avant de se quitter, quel est ton meilleur souvenir ?
C’est une belle question. Mon meilleur souvenir, c’était l’an dernier quand mes deux enfants étaient présents au festival pour voir tous ensemble, Avatar parce que les membres d’Avatar sont devenus des amis avec le temps et les concerts. C’était vraiment quelque chose de spécial de partager ce moment avec mon fils de 10 ans qui joue de la batterie et que je n’ai permis de regarder que le concert d’Avatar pour cette fois-ci.
Voilà pour le souvenir personnel et de façon générale, je dirais toutes les fois que nous ouvrons les portes et nous voyons tous ces visages radieux et encore frais car en fin de festival, ils sont vraiment fatigués.
Tu as évoqué ton meilleur souvenir, au contraire, quel serait le pire ?
Nous n’en avons jamais eu mais le pire serait un orage qui nous obligerait d’évacuer mais nous n’en avons jamais eu.
On a commencé cette interview par la question qu’on t’a trop souvent posée, au contraire, quelle est celle que tu souhaiterais que je te pose ?
C’est une question très intéressante aussi. Je dirais : "Quelle est ma relation avec les autres festivals ?".
Et je répondrais que nos relations sont supers. Nous sommes heureux de pouvoir communiquer d’une façon très amicale avec nos homologues des autres festivals.
Merci beaucoup
Merci beaucoup pour votre soutien et rendez-vous les 11, 12 et 13 août à Courtrai.
Merci à Noise pour sa contribution…