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TITRE:

GIRLSCHOOL (21 OCTOBRE 2015)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

HARD ROCK



Music Waves a pris rendez-vous avec Kim McAuliffe pour évoquer le retour au premier plan de Girlschool, la splendide tournée européenne qui s'annonce en compagnie de Motörhead, Saxon et quelques anecdotes paranormales...
STRUCK - 20.11.2015 -
7 photo(s) - (0) commentaire(s)

C'est une Kim McAuliffe particulièrement détendue et visiblement ravie de répondre à nos questions qui s'est totalement livrée pour évoquer le retour sur le devant de la scène de Girlschool avec notamment la sortie de "Hit And Run Revisited", le présent avec la sortie de "Guilty as Sin" et le futur proche avec cette tournée en compagnie Motörhead et Saxon...  Une interview exhaustive avec son lot d'anecdotes "paranormales" croustillantes...


Quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée ?


Kim McAuliffe : Qu’est-ce que ça fait d’être un groupe de vieilles ? (Rires). Et franchement, je ne connais pas la réponse. Nous faisons partie d’un groupe dans lequel nous nous impliquons et voilà tout (Sourire)…


Votre précédent album était une revisite de “Hit And Run” 30 ans après sa sortie, je suppose que ça devait être assez sympathique de plonger dans ce passé glorieux ?

En fait, c’est notre maison de disques qui souhaitait un nouvel album studio. Et pour être honnête, j’ai un gros problème avec le temps et je ne vois pas les années passer : je n’avais pas réalisé que "'Legacy" avait été sorti il y a 8 ans. Je me disais que nous avions sorti un album il y a quelques années et quand on m’a annoncé que cela faisait 8 ans, j’étais abasourdie (Rires) !
Quoi qu’il en soit, rapidement après la sortie de "Legacy", notre label souhaitait que nous embrayions sur un nouvel album studio mais nous étions tellement fières de cet album que nous nous demandions comment nous pourrions faire mieux… Bref, l’occasion s’est présentée à l’occasion des 30 ans de "Hit and Run" et nous nous sommes dits que nous tenions là une superbe opportunité.
Mais une des raisons principales de cet album est que nous ne possédons aucun de nos back catalog, comme la plupart des groupes de notre époque. Si bien que nous étions les dernières au courant de la réédition de certains de nos albums passés (Rires). Cet album était l’opportunité de nous réapproprier nos propres chansons. Et puis, il y a une nouvelle blonde sur cet album, qui prend la place de Kelly.





Doit-on voir cet album comme une sorte d’hommage à Kelly Johnson ?

Définitivement ! Quand je chantais ces parties, j’implorais son aide (Rires) et on peut dire qu’elle était avec nous en quelque sorte…


Malgré tout, cet exercice de reprise n’était-il pas risqué ?


Oui, mais je ne m’en souciais pas trop avant de nous lancer concrètement dans l’exercice parce que je n’avais pas écouté « Hit and Run » depuis très longtemps. En revanche, quand nous avons décidé de le reprendre, nous l’avons de nouveau écouté et c’est à ce moment précis que j’ai réalisé à quel point les versions originales étaient bonnes.


Comment avez-vous fait pour retrouver les ingrédients de la recette à succès du moment ?


Nous avons travaillé à nouveau avec Tim Hamill qui était déjà le producteur original de "Hit and Run". Nous savions qu’il nous aiderait à faire du bon boulot.


Pensais-tu avoir besoin avec un regard extérieur ?

Oui, nous avions besoin de quelqu’un qui ait de l’empathie. Donc de ce côté-là, je n’avais pas de crainte car je respecte énormément son travail, en revanche, comme je te l’ai dit, quand j’ai réécouté la version originale, je me suis demandé comment faire mieux…





Avec le recul, comment perçois-tu cet album ?

Je ne pense pas qu’il soit meilleur, je dirais juste qu’il est différent : le son est différent et très heavy. Et finalement, je l’aime bien (Sourire) !


Et comme tu l’as dit, "Hit and Run Revisited" est sorti 8 ans après "Legacy", pensais-tu avoir besoin d’un tel album pour fermer un chapitre de la vie de Girlschool, et notamment le chapitre avec Kelly Johnson afin de passer à autre chose comme en témoigne ce nouvel album "Guilty as Sin" ?


Maintenant que tu le dis, c’est une très belle façon de voir la chose parce que ça s’est un peu passé comme ça. Je ne sais pas si tu es au courant mais sur "Legacy", Kelly nous avait laissé ses cendres … Je sais, ça peut paraître carrément délirant mais c’est la vérité (Rires) ! Nous avions donc ses cendres près de nous et sur une des chansons de "Legacy", nous secouons avec précaution son urne (Rires) ! C’est la chose la plus bizarre que nous ayons pu faire, mais le père de Kelly avait trouvé l’idée était brillante et je suis convaincu que Kelly l’aurait également adorée. En effet, Kelly souhaitait absolument faire partie de cet album mais malheureusement, elle n’a pas pu le faire, mais elle est dessus et créditée à tout jamais sous l’énigmatique "special ghost appareance by Kelly Johnson". La plupart des gens ne le savent pas et quand ils l’apprennent, ils nous trouvent carrément étranges (Sourire).


Aujourd’hui, nous sommes passés à autre chose avec ce nouvel album



Et avec le recul, vous êtes-vous demandé comme vous alliez faire pour faire mieux que ça ?

Heureusement, comme tu l’as dit, nous avons sorti cet album "Hit and Run Revisited", elle était également avec nous en quelque sorte. Et aujourd’hui, nous sommes passés à autre chose avec ce nouvel album.


Justement votre actualité est ce nouvel album "Guilty As Sin", où avez-vous trouvé l’inspiration et la motivation pour composer de nouveaux morceaux après 30 ans d’existence finalement ?

C’est très bonne question (Rires)


Cela est d’autant plus compliqué que l’industrie du disque va de plus en plus mal et que les fans vous demandent de jouer les tubes sur scène ?

C’est vrai que les fans adorent nos vieux morceaux. Et bien, c’était une autre de mes craintes lorsque la maison de disques nous a demandé un nouvel album original. Je n’arrêtais de me demander ce que nous pourrions bien sortir (Rires). Mais notre agent n’a jamais cessé de réfléchir à cela si bien que pendant toutes ces années où nous n’avons jamais arrêté d’écrire , il nous disait que telle choses ferait un bon solo, une autre ferait une bonne idée de riff de départ… En fait, pendant toutes ces années, nous avions chacune d’entre nous des idées. Et quand en novembre dernier, notre manager nous téléphone pour nous dire qu’en janvier, il avait réservé un studio pour enregistrer ce nouvel album, tu tombes des nues et pour le coup, il nous met devant le fait accompli afin que nous arrêtions de nous tourner les pouces. Et quand nous lui demandions comment nous allions faire, il nous répondait de ressortir toutes les idées que nous avions accumulé toutes ces années.


N’est-ce pas ainsi que le rock’n’roll a toujours fonctionné ?

Pour nous, ça a toujours bien marché ainsi. Même si on organise tout, si on nous donne du temps en amont, malgré tout, on trouve le moyen d’être en retard le jour J (Rires) !





N’est-ce aussi la raison pour laquelle cet album sonne si bien finalement, un album dans lequel on ressent cette urgence ?

Exactement, et je suis heureuse que tu l’aies entendu. En effet, nous voulions que cela se ressente dans cet album. Par exemple, la chanson 'Guilty as Sin' nous a pris 5 minutes : c’est une chanson simple partant d’un riff direct de Jackie (NdStruck : Jackie Chambers)


Et finalement les meilleurs titres sont également les plus simples, écrits en peu de temps car finalement ils viennent du cœur et des tripes…


Tout notre album peut sembler composer de titres très simples, mais faut quand même savoir que tous nos textes ont tous été écrits depuis un certain temps alors que nous sommes dans notre bus les unes sur les autres et ça, tu peux l’entendre…


Première constatation concernant cet album, c’est sa durée très courte. Un format comparable aux années 1980 quand les groupes sortaient un album par an. Etait-ce important pour vous d’aller à l’essentiel et de tenter de retrouver cet esprit des années 80 ?


Tout à fait ! Je pense que cela fonctionne particulièrement bien parce que Chris (Nd Struck : Chris Tsangerides) travaille de la même façon que Tim : il ne soucie pas du tout de l’aspect technique de la chose mais plutôt comment ça sonne et comment il le ressent.
Ajoute à cela le fait que nous n’ayons pas eu beaucoup de temps -nous n’avions qu’une semaine de studio- tout cela fait cet album ! Et je t’avouerais que j’aime cette façon de faire -en effet, je ne devrais pas m’en vanter mais j’ai horreur être en studio alors que Jackie, Denise et Enid… adorent. De mon côté, je suis stressée par l’idée d’être en studio.


Et pourquoi ?

Parce que quoi que tu fasses, cela restera gravé. Je suis donc extrêmement stressée à cette idée.


Cet album est somme toute assez éclectique et c’est ce qui le rend plus intéressant d’ailleurs



A l’écoute de cet album, on retrouve cet esprit hard rock mélodique taillé dans ce que vous savez faire de mieux comme à la grande époque. Comment on arrive encore à capter cet esprit musical sans vous faire entraîner dans les modes musicales du moment ?

Franchement, nous ne nous soucions pas vraiment des autres styles (Sourire) ! Nous adorons la musique que nous jouons avec notre groupe et puis, nous ne savons rien faire d’autre  (Rires) ! Malgré tout, j’estime que cet album est somme toute assez éclectique et c’est ce qui le rend plus intéressant d’ailleurs.


D’ailleurs avec le single, 'Come The Revolution', vous signez un tube en puissance avec un refrain énorme, il y a une formule secrète pour écrire encore des tubes autant d’années après ?

Hum, tout le mérite en revient à Kim et Jackie qui l’ont écrit, je ne fais que chanter et jouer dessus. Mais encore une fois, nos meilleures chansons sont les plus simples et les plus catchy : ce sont des chansons que tout le monde peut chanter en chœur… Bref, nous ne réfléchissons pas à tout ça et c’est peut-être ça le secret (Sourire).





Enfin, il y a le titre 'Take It Like a Band'…

…J’adore cette chanson…


Ce titre renvoie au meilleur de Motörhead et plus précisément 'Love me like a Reptile' : était-ce voulu ou une pure coïncidence ?


Oh oui, c’est une pure coïncidence. Mais c’est vrai que c’est une chanson sur laquelle le chant est haut perché.


La formule de Girlscholl n’est-elle pas finalement un zeste de hard rock, un zeste de heavy métal et un gros zeste de sueur ?
Tout à fait, de la sueur et des larmes … Et notamment lors des sessions studios - comme je te le disais auparavant - qui sont particulièrement stressantes pour moi mais heureusement Chris a su canaliser tout cela…


Kim tu es épatante au chant, malgré le temps, tu gardes une voix abrasive intacte, tout les grands chanteurs des années 80, je pense à Dio jusqu’à la fin, Lemmy bien sûr, Bruce Dickinson ou encore Byff de Saxon ont traversé le temps sans rien perdre de leur puissance. C’est quoi le secret de cette forme vocale éblouissante ?


(En français) "Merci" ! En fait, je ne fais qu’ouvrir ma bouche en voyant ce qu’il en sort (Rires). J’essaie pas ne pas trop y penser.


T’exerces-tu au chant ?

Non ! Je chante et je ne préoccupe pas du reste. J’essaie de rester naturelle et n’essaie pas de trop en faire ce qui est logique finalement, j’ai horreur des chanteuses qui en font trop…


Justement tu aurais pu le faire sur la reprise de 'Staying Alive'. A ce titre, pourquoi une telle reprise d’un tube disco quand on sait que le disco était l’ennemi du rock ?

Mais nous ne sommes pas responsables de ce choix. Si vous avez des réclamations, il faut les faire à Tomas (NdStruck : Tomas Morriello) - notre manager - qui a eu cette idée. Ce n’est pas de notre faute (Rires) !


Mais c’est une super idée…

Je l’adore aussi !





Ca doit être réjouissant de hardrockiser un tel tube ?


Et bien, dans chacun dans nos albums, nous faisons une reprise d’une chanson que nous aimons. Nous avons grandi en écoutant du glam rock ou du heavy et nous faisions des reprises de ces titres.
Pour cet album, nous avons cherché un titre que nous souhaiterions reprendre sans que nous n’arrivions à nous mettre d’accord sur le titre. Et Tommy, notre manager, m’a envoyé un e-mail dans lequel il était écrit "Ne pense pas que je sois devenu fou mais pourquoi ne reprendriez-vous pas 'Staying Alive' ?".
Enid a adoré l’idée et vraiment insisté pour que nous la reprenions et puis, je dois me confesser : j’adore la version originale de 'Staying Alive'.
Et quand nous sommes entrés en studio de répétition, quand nous avons commencé à la jouer, très rapidement, je me suis rendu compte que ça pourrait marcher. Et Chris qui a également adoré l’idée a proposé de ne pas se torturer à essayer de faire les fameux "Ah ah ah" haut perchés mais qu’ils soient joués à la guitare. C’était une idée géniale !


Doit-on voir un message derrière cette reprise à savoir que vous êtes toujours vivantes ?


Et c’est aussi la raison pour laquelle nous trouvions que l’idée était très bonne. Cette reprise fonctionne à tous les niveaux qu’ils soient musicaux ou au niveau du message effectivement.
Mais pour être franche, quand j’étais en studio, je n’arrivais pas à croire que je faisais une reprise des Bee Gees : c’était délirant (Rires) !


Maintenant que vous avez repris un tel titre, quelle chanson pourriez-vous reprendre à l’avenir ?

Dieu seul sait mais je peux te dire que ce ne sera pas du Bee Gees (Rires) !


Du Jimmy Sommerville ?


Pourquoi pas (Rires) ?


Nous sommes assez surprises de constater que nous continuons encore à intéresser le public


Quelles sont vos attentes pour cet album ?

Et bien, pour dire la vérité, nous sommes assez surprises de constater que nous continuons encore à intéresser le public.


Et comment l’expliques-tu ?

Je n’en ai aucune idée : je dirais que par chance, les gens aiment nos albums.
Après une journée promo à Londres hier, je me retrouve aujourd’hui ici, à Paris, pour une nouvelle journée promotionnelle, c’est un signe qu’il y a un intérêt pour nous. Mais je pense que la tournée avec Mötorhead joue également pour beaucoup dans cet intérêt et puis, le fait que nous soyons encore là après toutes ces années à la grande surprise d’une majorité du public.


Tu as évoqué cette tournée avec Motörhead, pour faire suite à notre échange sur la reprise de 'Staying Alive'. Comptez-vous la jouer lors de cette tournée ?

Non !


Mais ça aurait été amusant ?

Oui mais ce titre serait difficile pour nous à jouer sur scène mais nous verrons bien.
Pour dire la vérité, lors de cette tournée avec Mötorhead, nous n’aurons que 30 minutes et c’est très compliqué de savoir quelles chansons jouer : nous jouerons vraisemblablement au moins 2 ou 3 titres du nouvel album et puis, 'Emergency' bien sûr, qu’il est impensable de ne pas jouer … Je sais que ça va être compliqué de faire ce choix car nous trouverons toutes de bonnes raisons de jouer tel titre et ne pas jouer un autre.


Questions traditionnelles du site, quel est ton meilleur souvenir d’artiste ?

Le meilleur ? C’est tellement dur, il y en a tellement…


Cette journée promo à Paris ?

Bien sûr et particulièrement cette interview avec vous : c’est vraisemblablement mon meilleur souvenir (Rires) !
Plus sérieusement, il y a tellement de bons souvenirs mais je dirais peut-être cette première tournée en première partie de Mötorhead, jouer en tête d’affiche du Reading Festival, jouer avec Deep Purple lors de leur tournée américaine, jouer avec Black Sabbath, la sortie de "Legacy"…


Deep Purple, Saxon, Motörhead, Black Sabbath… de petits groupes qui débutent et bénéficient du buzz autour de Girlschool finalement…


(Rires) D’ailleurs, j’ai le souvenir d’avoir été voir Deep Purple, Black Sabbath lorsque j’avais 15 ans avec une amie d’école. A l’époque, si on m’avait dit que quelques années après, je serais sur scène avec eux en train de jouer mes chansons, je n’y aurais jamais cru.


Pour en revenir à la question de la motivation qu’on a évoqué auparavant, on a l’impression que tu as réalisé tous les rêves imaginables d’un rocker, en reste-t-il encore ?

Pour dire la vérité, si cet album est bien accueilli, ce serait super !


Quelle est la prochaine étape ?

Je ne sais vraiment pas ! Je suis déjà bien heureuse ainsi…





Comme tu l’as dit, vous allez tourner avec Motörhead et Saxon. Comment vas-tu aborder cette tournée avec ce sentiment bizarre entre fierté d’accompagner de tels groupes et la nostalgie vu que cette tournée sera peut-être la dernière au regard de la santé de Lemmy ?

Il y a définitivement un sentiment de nostalgie. Le fait d’être au côté de Saxon et Mötorhead est une chance. A l’époque, nous répétions ensemble mais depuis quelques temps, même si nous vivons tous à Londres, nous ne voyons plus trop et c’est un vrai regret. Bref, je suis impatiente d’entamer cette tournée pour pouvoir m’asseoir avec lui et reprendre la conversation là où nous l’avions laissé la fois dernière avec une tasse de thé et quelques cookies faits maison : non, je plaisante (Rires) ! Plus sérieusement, ça sera vraiment cool de pouvoir reformer cette famille heureuse (Sourire).


Tu as évoqué ton meilleur souvenir, au contraire, quel serait le pire ?

Mon pire souvenir ? C’est quand j’ai été électrocutée à Copenhague au début des années 1980. J’ai été transportée à l’hôpital le plus proche et même si j’allais bien, ils tenaient absolument à me garder la nuit.


Après ça, on peut dire que tu es restée vivante…


(Rires) Pour l’anecdote, mon docteur m’a dit qu’il y a au moins une bonne chose liée à cet accident, c’est que je ne souffrirais jamais de rhumatisme (Rires) !


On a commencé cette interview qu’on t’a trop souvent posée, au contraire, quelle est celle que tu souhaiterais que je te pose ou celle à laquelle tu rêverais de répondre ?

Mince, c’est une autre bonne question… On ne m’a jamais posé cette question et pour le coup, je reste sans voix… Je n’ai pensé à cela et pour le coup, je suis eue mais il est probable qu’en fin de journée, j’ai un flash et me reparle de toi et cette question (Rires)…
Mais tiens si, en voilà une "Y-a-t-il d’autres choses qui te maintiennent en forme en dehors de jouer de la musique ?".


Et ?

Bien sûr ! Si plein de musiciens ne vivent leur vie qu’au travers de leur musique, ce n’est pas mon cas, j’aime à être « normale ». C’est le côté ennuyeux et normal de ma personnalité que j’aime entretenir et qui est le contrepoids parfait de la musicienne que je suis parce qu’il faut être un peu dingue pour faire ce qu’on fait quand même (Sourire) !


Mais peut-on être encore "normale" après tout ce que tu as vécu ?

Je suppose que les gens ne pensent pas que nous sommes normales mais je pense que nous le sommes. C’est vraiment étrange parce que j’ai déménagé pour vivre à la campagne depuis quelques temps pour y passer mes vieux jours. J’ai un grand jardin, je m’occupe de "Rescue Rabbit" je ne sais pas si tu en as entendu parler (NdStruck : centre d’aides aux lapins)… J’ai trouvé un confort là-bas et quand on m’a annoncé qu’il fallait assurer ces deux journées promo, j’étais un peu blasée et à la veille de ces journées, j’étais totalement hystérique parce que c’est finalement génial de rencontrer des gens comme vous.
Bref, je pense qu’aujourd’hui, je suis trop dans mon confort quotidien et j’ai parfois du mal à en sortir. Mais c’est une bonne chose, je bouscule mon quotidien en particulier avec cette tournée avec Mötorhead : je suis vraiment impatiente d’y être et plus particulièrement voir à nouveau Lemmy car comme tu l’as dit on ne sait pas si ce n’est pas les dernières fois que nous le voyons sur scène.





Et nous avons également hâte de te voir sur scène à Paris…

Passez-moi un coup de fil ce jour-là afin qu’on se voit un peu plus tôt dans la journée (Sourire).


Rendez-vous est pris. Merci.

(En français) "Merci beaucoup !"


Et merci à Noise pour sa contribution...


Plus d'informations sur http://www.girlschool.co.uk
 
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