C'est sur le canapé des salons du Hard Rock Café que Dushan s'est livré à Music Waves, que ce soit sur l'arrivée de Christian Palin dont le talent n'a d'égal que les casseroles qu'il traîne en termes de relationnel, ou ses convictions musicales, la préférence d'être considéré comme un compositeur plutôt que comme un guitar hero... Rencontre avec un artiste sincère, passionné et passionnant !
Nous avons eu la chance de te rencontrer en décembre 2013 et un peu plus d’un an après, te voici pour la promo de "Savage Requiem" de Magic Kingdom. Hormis la composition et la finalisation de cet album, que s’est-il passé depuis pour toi ?
Dushan Petrossi : J’ai fait effectivement beaucoup de promotion pour le dernier Iron Mask, et après deux albums consécutifs avec ce groupe, je me suis dit qu’il était temps de m’y remettre avec Magic Kingdom, qui est finalement mon premier groupe.
Justement tu disais lors de cette interview "Fifth Son of Winterdoom" avoir déjà commencé à composer "Savage Requiem"…
C’est exact, j’étais en train de composer le premier morceau.
Tu disais à cette époque que tu n’arrêtais jamais. Cela signifie que tu as déjà avancé sur le prochain Iron Mask ?
Oui, j’ai déjà un morceau de prêt (Sourire).
Tu n’arrêtes vraiment jamais…
Quand ça vient, il faut que ça sorte : je vais directement dans mon studio et je l’enregistre.
Je n’avais pas le droit d’abandonner mon premier groupe.
Lors de notre précédente rencontre, tu avouais que tu "prenais plus de plaisir à jouer dans Iron Mask qui est moins speed et plus varié… Le speed metal symphonique pur de Magic Kingdom peut lasser au bout d’un moment, même si on a des morceaux progressifs avec des orchestrations". As-tu eu du mal à te remettre au travail pour ce groupe et as-tu déjà pensé à jeter l'éponge et ne te consacrer qu'à Iron Mask ?
Non, parce que j’ai toujours énormément de retours sur Internet de personnes me demandant des nouvelles de Magic Kingdom. Dans ces conditions, je n’avais pas le droit d’abandonner mon premier groupe. On avait quand même fait 3 albums avec ce groupe et comme j’avais déjà commencé un morceau, je me suis dit qu’il était temps de m’y remettre.
Ce morceau justement dont tu me parlais à l’époque, n’a-t-il pas été l’élément déclencheur pour concrétiser le retour de Magic Kingdom. En clair, si l’inspiration n’avait pas été présente, ça aurait signé la fin de Magic Kingdom ?
C’est vrai ! Malgré tout, je me connais : quand je commence quelque chose, je sais que je vais le terminer (Sourire) ! Quand j’ai eu terminé le morceau dont on parle - 'Guardian Angels' - il était évident pour moi qu’il ne figurerait pas dans un album d’Iron Mask. Par la force des choses, il fallait que je me replonge dans l’univers de Magic Kingdom. Et finalement, c’est comme le vélo, tu n’oublies jamais, les sensations sont revenues instantanément.
Le speed metal peut lasser avec l’utilisation de la double pédale
notamment mais on a essayé de diversifier le tout avec notamment des
éléments inspirés du classique. Je n’essaie pas de suivre une mode.
Malgré tout tu disais vouloir apporter de la fraîcheur à chaque nouvel album que tu sors. Selon toi, quelle est la part de fraîcheur de "Savage Requiem" ?
Comparé aux autres groupes, je dirais qu’on a des éléments un peu plus agressifs,
speed et
thrashy sur certains passages, tout en essayant de toujours avoir des refrains accrocheurs dès la première écoute. C‘est vrai que le speed metal peut lasser avec l’utilisation de la double pédale en particulier mais on a essayé de diversifier le tout avec notamment des éléments inspirés du classique. Je n’essaie pas de suivre une mode.
Faut-il plus de temps pour replonger dans cet univers heroic fantasy, cela demande-t-il un certain état d’esprit ? Je trouve qu'il faut un état d'esprit positif, disons aussi joyeux, à la Freedom Call, pour écrire ce genre d'aventures et de textes loin des réalités du quotidien, qu'en penses-tu ?
Je ne décide jamais d’écrire un titre joyeux. C’est vrai que 'Ship of Ghosts' est un titre
happy mais il n’y a pas de base, ce sont juste des morceaux qui sortent de ma guitare.
Après, quand j’écris les paroles, elles sont souvent métaphoriques si bien qu’il y a quasiment toujours un double sens qui ramène à notre quotidien.
Les paroles sont très
heroic fantasy de prime abord mais par exemple, 'Four Demon Kings Of Shadowlands' est très actuel puisqu’il traite du terrorisme même si ce message n’est pas évident à la première lecture. Il y a des messages codés (Sourire).
Et quel est le principal message que tu souhaites faire passer ?
"Savage Requiem" est un requiem métal qui préconise de vivre sa vie avec passion et sans regret, et de rester soi-même sachant qu’on ne sait jamais quand la mort va te frapper, toi ou les personnes de ton entourage. Bref, c’est un album plutôt positif même si ça reste un requiem.
Il y a un côté plus optimiste que les précédentes productions avec Iron Mask, relativement sombres et liées aux événements récents dans ta famille…
C’est vrai, mais cet album traite toujours d’une souffrance dont la cicatrice ne se refermera jamais. Malgré tout, il faut savoir tourner la page et commencer à revivre.
Le genre est aussi un peu passé de mode après un succès fulgurant et énorme, en Europe et au Japon, entre disons 1997 et 2007. Comment expliques-tu cette fulgurance mais aussi cette chute de popularité ?
Je ne le vois pas ainsi. On le vit de l’intérieur : j’ai toujours fait ce genre de musique, je ne me suis jamais intéressé aux modes. En revanche, pour répondre à ta question, peut-être y-a-t-il trop eu de groupes dans ce style qui ont fait n’importe quoi. Trop de groupes diluent la qualité et peut-être que les gens en ont eu assez ? Malgré tout, je pense que cette mode revient.
Penses-tu revenir au bon moment avec cet album qui montre qu’on peut toujours sortir des bons albums du genre en 2015 ?
J’essaie toujours de mettre la barre très haut. Je ne sortirais jamais un album dont je ne serais pas satisfait à 100%.
Je voulais faire un album de 8 ou 9 morceaux sans aucun de faible, qui
sonne comme dans les années 1980 -comme Iron Maiden ou Hellowen ont pu
en faire- et un album qui reste dans le temps et j’aimerais bien que "Savage Requiem" soit de ceux-là et je sens qu’il a ce potentiel.
Les Rhapsody, Edguy, ou autre Freedom Call n'ont plus cette fraîcheur ni le charme qui faisaient leur force. Au contraire, Magic Kingdom retrouve cette fraîcheur. As-tu une baguette magique pour sortir un 'Rivals Forever' qui nous replonge droit dans cette ancienne époque ?
(Rires) Non ! J’ai juste des mélodies dans la tête que je retranscris avec ma guitare ou mon clavier, et j’essaie de faire en sorte de lui donner vie de la meilleure des façons qui soit afin que cela plaise aux gens.
Il n’y a pas de formule magique. Tu peux parfois passer 4 ans sur l’écriture d’un album sans qu’aucune magie n’en sorte, à l’inverse, sur certains, tu peux passer 3 mois et la magie opère de suite.
Je voulais faire un album de 8 ou 9 morceaux sans aucun de faible, qui sonne comme dans les années 1980 -comme Iron Maiden ou Hellowen ont pu en faire- et un album qui reste dans le temps et j’aimerais bien que "Savage Requiem" soit de ceux-là, et je sens qu’il a ce potentiel.
C’est le cas, preuve en est la chronique de Music Waves ! En revanche, ne crains-tu pas qu’on ne laisse pas la chance que mériterait "Savage Requiem" au regard du nombre de groupes et de l’époque ? En d’autres mots, penses-tu que "Savage Requiem" aura le succès qu’il aurait eu s’il était sorti en 1980 ?
C’est clair qu’à l’époque, un album comme celui-là aurait pu décoller. Aujourd’hui, on a peut-être moins d’exposition, mais un bon album reste toujours un bon album. On a fait cet album pour nous, mais également pour les fans qui nous suivent depuis le début. J’espère de tout cœur que cet album nous permette de décoller.
Et selon toi, quel est le déclic qui pourrait permettre à cet album de décoller ?
Ca peut être tout et n’importe quoi : une seule chanson peut faire décoller un album...
Il est vrai que le support des médias est totalement différent : à l’époque, tu avais MTV. Bon, en France, ça ne change rien, il n’y a jamais eu quoi que ce soit … Il reste Internet mais son impact n'est quand même pas aussi fort que celui de la télé, sachant que cette dernière te permettait d’atteindre un nouveau public.

Prends-tu du plaisir de temps en temps, quand ton emploi du temps te le permet, à ressortir les albums de ce genre pour te replonger dans cet univers heroic fantasy ? Cela peut permettre de se mettre en condition pour écrire des chansons ou jouer des titres avant les concerts ?
Tu sais, j’écoute toujours les mêmes albums (Rires). Les albums d’Iron Maiden des années 1980, Gary Moore, même s'il ne m’influence pas pour Magic Kingdom…
Mais cette fois-ci, je me suis plongé dans la musique classique. Notamment des morceaux de Bach que j’ai remanié à ma sauce. Le passage de Beethoven que j’ai repris note par note et qui est un clin d’œil sachant que j’ai toujours voulu incorporer ce passage dans un de mes morceaux. Cela faisait des années que j’essayais en vain et cette fois-ci, ça fonctionnait parfaitement, je l’ai donc gardé.
Le choix du chanteur a beaucoup joué, je trouve, dans la réussite du disque. L'arrivée de Christian Palin et son timbre de voix épique bien sûr, mais aussi un peu grave et profond, magnifie les titres. Le connaissais-tu avant par son travail avec Adagio où son timbre avait déjà fait merveille ?
Effectivement, j’avais entendu certains titres qu’il avait faits avec Adagio et c’est clair que c’est un très bon chanteur.
Déjà lorsque je cherchais un nouveau chanteur pour Iron Mask, il a passé une audition. Mais finalement, on s’est retrouvé pour Magic Kingdom et non Iron Mask : c’est un choix commun. Vu que je commençais déjà à travailler sur un nouveau disque de Magic Kingdom, je me suis dit que ce n’était pas plus mal.
Comparé à l’ancien chanteur, sa voix est plus puissante et il amène beaucoup plus de passion. C’est peut-être dû au fait qu’on a enregistré à l’ancienne : face à face en studio.
Penses-tu que cette façon de travailler à l’ancienne est une des clés de la réussite de cet album ?
Je pense que la magie que tu évoquais tout à l’heure s’est créée à ce moment-là. Le nouveau batteur est anglais, les batteries ont donc été enregistrées à Birminghan. Une fois qu’on les a eues, on est allé dans le Sud de l’Italie et on a enregistré les voix en studio face à face. Je pense que ça s’entend : c’est vraiment un cran au-dessus !
As-tu écrit certaines paroles et certains passages musicaux en fonction de sa voix ?
Non ! Quand sa présence a été confirmée, l’album était presque terminé. Malgré tout, tu as raison, quand tu composes et que tu as un chanteur en tête, ça peut t’influencer. Peut-être que les derniers morceaux l’ont été : je ne sais pas…
Les gens pensent que je change de line-up par plaisir
Enfin va-t-il rester la voix de Magic Kingdom, ce qui permettrait de stabiliser le line-up de la formation ?
Les gens pensent que je change de
line-up par plaisir mais quand un musicien te dit qu’il va figurer sur l’album mais qu’il ne suit pas sur les dates de concert : que faut-il faire ?
Cette fois-ci, j’ai posé les conditions de la présence obligatoire sur les concerts sinon il n’enregistrera pas l’album. Il a accepté.
Lors de cette interview, tu disais avoir peut-être trouvé avec Mark Boals ton chanteur sur Iron Mask. Penses-tu qu’il en soit de même pour Magic Kingdom avec la réputation que traîne Christian Palin ?
J’ai eu une longue discussion avant d’officialiser Chris et il m’a promis qu’il serait présent sur les dates de concerts. Il est vraiment enthousiaste : il adore le disque, il adore les chansons…
Je ne sais pas la réputation qu’il a avec les autres mais je dois t’avouer qu’avec moi, il a les pieds sur terre, il n’est pas extravagant… même si il a ce côté sud-américain qu’il faut parfois calmer (Rires).
Que ce soit lui ou Michael (NdStruck : Brush) le batteur : pour l’instant, ça va ! On est tous prêts à défendre l’album sur scène : on veut jouer cet album dont on est fiers !
A ce propos, des dates sont déjà calées et notamment en France ?
Pas pour l’instant, mais AFM est en train d’essayer de monter une tournée cet automne avec deux autres groupes dont ils n’ont pas voulu me donner les noms : je ne peux pas t’en dire plus…
Normalement, il y aura donc une tournée cet automne et j’espère qu’elle passera par la France.
L’été sera donc au soleil ?
(Rires) Je ne sais pas, on ne sait jamais, si un festival se manifeste : on répondra présent ! On veut jouer, que ce soit dans les grandes salles, des petits clubs, des cafés… même sur la plage (Rires) !
Je n’ai aucun problème d’être taxé de Blackmore ou Malmsteen, mais je
pense que ma vision de la musique est différente et cela m’éloigne de
ces influences.
Dans Iron Mask, tu places ta guitare plus en avant, ce qui est logique au vu du style joué. Ici, tu l’intègres plus avec le clavier et le chant notamment. De fait ton image de guitar-héro s’éloigne. C’était une volonté, apparaître moins dans l'image qu'ont les gens de toi d’héritier de Blackmore ou Malmsteen et d’apparaître surtout comme un compositeur plus qu'un guitariste de talent ?
Exactement ! Faire un album de guitare n’a jamais été mon intention. Ce n’est pas mon truc, comme je n’ai jamais voulu faire de
clinics dans des magasins d’instruments. Je respecte totalement ceux qui le font, mais mon plaisir est de faire des chansons avant tout et ensuite seulement, si je peux m’exprimer dans des soli, c’est un plus.
Je ne compose pas des morceaux pour la guitare : ça me prend plus de temps à écrire des thèmes pour la guitare que des thèmes pour le chant.
Je n’ai aucun problème d’être taxé de Blackmore ou Malmsteen, mais je pense que ma vision de la musique est différente et cela m’éloigne de ces influences.
Effectivement, cela se voit aussi bien au travers de ce nouvel album de Magic Kingdom que sur les dernières sorties d’Iron Mask. Ton talent est clairement celui de la composition plus même que le jeu de guitare en soi…
J’espère que les gens pensent tous comme toi (Sourire)… C’est également vrai que j’essaie de limiter les soli pour ne pas être catalogué d’album de guitar hero, mais ça ne m’a pas empêché de me lâcher en faisant un solo d’une minute sur 'Dragon Princess', ce que je n’avais pas fait depuis des années, tout en ne tenant pas compte des critiques qui en découleront. Je voulais montrer que je savais encore jouer (Rires) !
Et pourquoi s’en priver si ce solo s’intègre parfaitement au titre ?
Exactement ! 'Dragon Princess' est un morceau super
catchy. Ce sera notre premier single qui fera d’ailleurs l’objet d’un clip qui sortira dans deux semaines.
A propos de clip, lors de cette même dernière interview, tu disais rêver d'un clip aux allures de production de film aux aspects médiévaux : "J’ai également un autre rêve : jouer avec un orchestre et aussi faire un clip avec des costumes, un clip plus fourni encore que ce que nous avons pu faire sur 'God Punishes, I Kill'... Un truc médiéval, un petit film de 10-15 minutes de bonne qualité comme Mylène Farmer a pu le faire à l’époque.". Finalement, cet album était l’occasion rêvée de le faire ?
On n’a malheureusement pas les millions pour faire des clips à la Michael Jackson ou Mylène Farmer, mais on a été faire un clip avec nos moyens.
On a fait le choix de l’enregistrer dans une tour du XIIIe siècle - cela donne une sensation de renfermé -, mais on voit bien qu’on est dans un château avec un lac à côté.
On n’a pas voulu faire comme les autres groupes, à savoir enregistrer sur un fond vert, on a vraiment voulu faire quelque chose de vrai ! Comme on a tourné en décembre, la contrepartie est que nous nous sommes gelés pendant 20 heures dans cette tour ! C’était horrible mais c’était un choix, et finalement ça rend bien : tu retrouves parfaitement l’esprit même si ce n’est pas aussi poussé au niveau costumes, tu retrouves le groupe en train de jouer avec Bianca qui tient le rôle de 'Dragon Princess' justement…
On n’avait pas énormément de moyens mais on fait cela entre passionnés.
Aujourd’hui, nous voulons jouer le plus possible et montrer que nous ne sommes pas un projet de studio.
N’est-ce pas finalement un bon résumé de Magic Kingdom : des passionnés qui font les choses en vrai, que ce soit pour l’enregistrement face à face en studio et ce clip ?
Exactement ! Pour ce clip, certes on a souffert une journée, on a voulu être réunis et jouer dans un vrai décor et non pas un fond vert. Et aujourd’hui, nous voulons jouer le plus possible et montrer que nous ne sommes pas un projet de studio.
Ce sont tes principales attentes pour cet album ?
J’espère que les fans de la première heure vont aimer et ne pas trop regretter ‘Land of the Fire’.
Mais tu sais que ce ne sera pas le cas…
J’espère ! Il y a déjà eu beaucoup de retours et ils sont plutôt pas mal…
Ça doit te conforter dans tes choix ?
Bien sûr ! Je suis super fier et content. Derrière chaque album, il y a beaucoup de boulot, de souffrance, de choses que les gens ne savent pas… comme notamment le fait de finir aux Urgences de l’hôpital avec de l’hypertension parce que j’avais bossé 24 heures non-stop (Sourire)…
L’accouchement de cet album s’est fait dans la douleur ?
Une bonne douleur (Rires) ! Je me donne à fond pour faire quelque chose de bien ! Et quand tu vois que les gens aiment, tu lis les bonnes chroniques… tu es heureux et ça me calme (Rires) !
Maintenant que le bébé est sorti, tu peux donc le laisser vivre sa vie sans crainte ?
On a énormément bossé : on a refait plusieurs fois le
mix en accordant de l’attention au moindre petit détail pour que tout s’entende. Le
mastering a été fait à la loupe… Tout cela pour que le public ait un disque de qualité !
On a également édité une
special fan-box en vente sur notre Facebook avec le disque, un t-shirt, un poster…
A ce propos, le seul retour négatif qu’on ait pu lire sur notre site était le prix prohibitif. Qu’as-tu à leur répondre ?
On a baissé le prix (Sourire) !
Les prix, y compris frais d’envoi de la Belgique, étaient effectivement relativement chers. On a baissé le prix du disque à 15 euros pour en tenir compte mais les frais de port sont incompressibles.
Merci
Merci à toi, c’était super sympa !
Merci à Noise pour sa contribution.